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Gauche ouvrière et chrétienne
26 avril 2008

La primaire sans fin des démocrates américains

Ce sont les superdélégués ,démocrates,qui auront ,qui ont de plus en plus  le sort de l'un ou l'autre candidat pour l'élection présidentielle américaine entre leurs mains

car ,le probléme pour l'instant c'est que ni Hillary Clinton ni Barak Obama ne sont pas sur d'avoir l'investiture du parti démocrate

un des deux devra t il renoncer , si oui lequel sans que le parti  démocrate ne soit affaibli devant leurs adversaires?

le Président de la G.O.C.

jeudi 24 avril 2008

Reuters

Après la victoire d'Hillary Clinton en Pennsylvanie, le duel que se livrent la sénatrice de New York et Barack Obama pour l'investiture démocrate à la présidentielle de novembre va probablement se prolonger jusqu'en juin.

Au moment où les électeurs du Montana et du Sud-Dakota se rendront aux urnes, le 3 juin, cela fera très exactement cinq mois que le bras de fer démocrate aura été engagé, dans la neige et les températures glaciales de l'Iowa. Et il est aujourd'hui évident que ni Obama, ni Clinton ne pourront décrocher l'investiture par le seul choix des électeurs.

Selon toute vraisemblance, le sénateur métis de l'Illinois devrait arriver en tête au nombre des Etats remportés et du nombre de délégués obtenus par le vote populaire. Mais il n'atteindra pas le seuil fatidique des 2.024 délégués sans le soutien des quelque 800 super-délégués, ces élus et cadres du Parti démocrate libres de leur choix lors de la convention nationale, cet été à Denver.

Ces super délégués pourraient cependant tout aussi bien faire basculer le parti en faveur de Clinton.

Quelque 330 d'entre eux n'ont pas encore fait connaître leur décision.

Un doublé de Barack Obama dans l'Indiana et en Caroline du Nord, les deux prochains Etats inscrits au calendrier des primaires, le 6 mai, pourrait éventuellement provoquer un fort mouvement de ralliement sur son nom et sceller l'issue des primaires. Il relancerait en tout cas les appels au retrait de la candidature d'Hillary Clinton.

A l'inverse, si l'ex-First Lady s'impose le 6 mai dans la foulée de sa large victoire en Pennsylvanie, elle continuerait de plaider qu'elle est la mieux à même de ramener les démocrates à la Maison blanche.

Devancée en nombre de voix, devancée en nombre de victoires, la sénatrice de New York table sur ses performances dans les "Swing States", ces Etats qui feront la différence la 4 novembre, pour rallier les super-délégués.

LE CHAOS À DENVER ?

Le plus probable est que ces derniers attendent le 3 juin et la fin des consultations populaires pour se faire une opinion définitive.

Mais les instances nationales du Parti démocrate redoutent que l'impasse se prolonge jusqu'à la convention du mois d'août et que les délégués du parti se réunissent à Denver sans qu'un des deux candidats ne soit assuré d'être investi.

Vu le tour pris par la campagne et les attaques lancées d'un camp vers l'autre, la convention de Denver pourrait alors basculer dans le chaos, les manoeuvres, les joutes. Et augurerait mal de la suite de la campagne, l'essentiel puisqu'il s'agira d'affronter John McCain.

Différents scénarios sont déjà à l'étude: Al Gore, ancien vice-président et prix Nobel de la paix, pourrait faire office de médiateur et tenter d'amener l'un des deux duellistes à renoncer. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2000 affiche pour l'instant de la neutralité dans le face-à-face Obama/Clinton.

John Edwards et Joseph Biden, qui ont brigué l'investiture en début d'année, pourraient également intervenir.

Le scénario le plus improbable verrait les délégués démocrates refuser de choisir entre Obama et Clinton et opter pour un "troisième homme", Al Gore bien sûr. Mais cette option-là, réduisant à néant six mois de débats et de votes, aurait un effet déplorable sur la base du parti.

Version française Henri-Pierre André

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