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Gauche ouvrière et chrétienne
23 juin 2007

Silence sur les violences urbaines de dimanche

Pourquoi les médias,journaux(sauf le parisien)et les différentes chaînes de télévisions ,ont-ils passé sous silence les violences urbaines de dimanche et celles survenues le jour du deuxième tour des législatives ainsi que les deux jugements qui ont suivi?

Si ces différentes violences avaient eu lieu pendant le précédent gouvernement ou avant l'élection présidentielle certainement que la droite s'en serait servi de même si elle n'avait pas été sur d'avoir la majorité.

Mais,entre les deux tours des législatives ,elles n'auraient sans doute pas servi à Sarkosy ,Fillon et au gouvernement;le Président ,le gouvernement et l'ump ont sûrement eu peur que cela se retourne contre eux .

Ces violences démontrent que les banlieues sont des poudrières même si dans le gouvernement il y a deux ministres(femmes) qui sont proches de ces banlieues.

Et pour ne pas faire mauvais effet et parce que cela arrange bien les affaires de notre gouvernement celui -ci préfère que toutes ces violences restent cachées mais heureusement que des journalistes ont fait leur travail d'information .

Il faut que les Français sachent que ce n'est pas parce que l'ancien ministre de l'intérieur est Président que tout s'est arrangé dans les banlieues françaises et que ce n'est la nomination de certains ministres(issu de la gauche,dont elles ont trahi)que tout est devenu calme et serein et qu'il n'y a plus aucun problème dans nos banlieues.

Il faut voir la réalité en face,ce gouvernement ne fait rien ,et pas plus que le précédent pour toutes les banlieues et tous les jeunes français

NOUVELOBS.COM | 23.06.2007 | 09:15

Le Monde revient sur de violents affrontements qui ont opposé plusieurs centaines de jeunes dimanche à Cergy, sans que les médias n'en parlent, sauf l’édition locale du Parisien.

Extrait d'une des vidéos

Extrait d'une des vidéos (DR)

Dans son édition datée de samedi 23 juin, Le Monde revient sur des affrontements violents qui ont opposé plusieurs centaines de personnes dimanche 17 juin à Cergy, dans le Val d’Oise, sans que cela ne soit rapporté par les médias, sauf dans l’édition locale du Parisien.

"Dans un autre contexte, ce type d'événement aurait probablement suscité une large couverture médiatique" écrit le quotidien. Et le journal de rapporter les faits: "En marge du Festival international des cultures urbaines, qui porte le nom de ‘100 contests’, des affrontements violents ont opposé des bandes de jeunes. Puis un nombre important d'individus –300 personnes selon une source policière, plus de 200 selon des témoins directs, 150 selon le maire– ont dégradé des commerces, du mobilier urbain et la gare RER de Cergy-Saint-Christophe, avant de s'en prendre aux policiers."

Selon Le Monde, "les premiers incidents graves ont débuté dimanche, vers 21 heures, au cours d'un concert de rap rassemblant 10.000 personnes venues de toute l'Ile-de-France pour la quatrième édition du festival. Plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes, selon les sources, issues de bandes rivales, ont commencé à s'affronter à proximité de la scène".

Une hache, des manches de pioche et des couteaux

Le journal cite deux sources présentes sur place, un élu PS et un responsable associatif, qui évoquent l’utilisation de diverses armes (pistolets, couteaux, barres de fer, dont une hache) par certains jeunes. Face au nombre des jeunes et à de tels actes de violences, la vingtaine de policiers municipaux et la cinquantaine de vigiles d'une société privée, employés pour l'occasion, ont rapidement été débordés, écrit le quotidien qui explique que le festival, dont l’entrée était gratuite, a finalement été annulé en cours de soirée.

Certaines personnes ont alors cassé du mobilier urbain et des commerces sur le chemin du retour vers la gare, informe Le Monde.

Prison ferme pour deux jeunes hommes

Pendant les incidents, huit personnes ont été interpellées, dont six relâchées, faute de preuve. Le Monde affirme que deux jeunes hommes ont été jugés, en comparution immédiate, mardi 19 et mercredi 20 : le premier, qui a reconnu les faits, a été condamné à dix mois de prison ferme pour des dégradations commises en réunion, dans la gare; le second, qui nie sa participation aux violences, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir caillassé puis incendié un véhicule de la police municipale.

Silence des médias

Ni les violences, survenues le jour du deuxième tour des élections législatives, ni les deux jugements n’ont donné lieu à une dépêche de l’Agence France Presse, important fournisseur d’informations pour les médias, qui les reprennent telles quelles ou s’en servent pour mener leur propre enquête.

Comme le précise Le Monde, "un témoignage a été publié jeudi 21juin sur le site alternatif Indymedia".

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