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Gauche ouvrière et chrétienne
17 mai 2007

Des socialistes « sarkocompatibles » ?

Que Kouchner est     accepté d'être  ministre de Sarkosy cela n'est absolument pas étonnant;il a souvent tourné sa veste,ayant pris plusieurs fois des décisions anti-gauche,anti -sociale car,n'oublions pas que c'est lui qui a voulu la suppression des hôpitaux de "petite villes" et il n'a donc pas été le premier à supprimer du personnel hospitalier et dans les maisons de retraite ;le fait qu'il est été pour l'invasion de l'Irak par les États Unis et ses alliés montrent bien qu'il tourne sa veste lui qui a été un haut représentant de l'ONU au Kosovo.
Mais,il croit aussi se venger du PS ,en acceptant un poste de ministre avec Sarkosy,car le PS s'est passé de ses services;il voulait l'alliance Royal-Bayrou
Il n'est pas le seul se disant socialiste,de gauche à trahir leurs idées ,certains ont même trahi l' amitié de Mitterrand.

Ce qui est le plus étonnant c'est que Védrine est accepté d'entrée dans le gouvernement de droite.

Ces deux personnes ne pourront plus prétendre défendre les gens de gauche,les salariés.

Ministres de droite ils sont devenus ;donc,ils acceptent tout ce que la droite fera contre les français,les salariés qui seront de plus en plus dans la précarité ,dans la pauvreté;ces deux personnes ,et d'autres qui ont soutenu Sarkosy,devront en supporter les conséquences.

Le Président de la G.O.C.



                       

Gouvernement. S’il parvenait à s’associer des personnalités socialistes, le nouveau président renforcerait son emprise sur toute la vie politique.

                                         

Après avoir pressenti pour les Affaires étrangères Hubert Védrine, ancien ministre de Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy semble finalement destiner ce poste à Bernard Kouchner. L’ancien haut représentant de l’ONU au Kosovo s’est dit prêt à accepter. Claude Guéant, probable futur secrétaire général de la présidence, a déclaré qu’on « pourrait réfléchir à un autre poste » pour Hubert Védrine, assurant que le ministère de la Justice avait également été évoqué.

un des rares

à ne pas condamner l’invasion de l’irak

Tout cela n’est évidemment que rumeurs. Cependant, deux faits au moins montrent qu’elles ne sont pas sans fondement. Le premier, c’est qu’elles n’entraînent aucun démenti des intéressés. Le deuxième, ce sont les réactions des amis socialistes des deux présumés « ministrables ». « Chacun est devant sa conscience, lance Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale à l’égard de ses deux camarades de parti. On ne peut en tout cas que s’étonner qu’un socialiste puisse envisager d’accepter d’être le garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy. On connaît sa conception de la justice. Le prochain ministre trouvera sur son bureau deux textes déjà élaborés que le nouveau président entend faire voter dès juillet : l’instauration de peines planchers automatiques pour les récidivistes et la suppression de l’excuse de minorité pour les mineurs. Pour qu’un homme de gauche avale de telles couleuvres, il lui faut un gosier vraiment large ! »

Bernard Kouchner aux Affaires étrangères, cela reste une nomination surprenante, mais qui exigera sans doute, de la part de l’intéressé, moins de contorsions. Dans la campagne présidentielle, il avait ouvertement prôné une alliance de la candidate socialiste avec François Bayrou. En politique internationale, les positions de Bernard Kouchner semblent assez « sarkocompatibles ». « En 2003, croyant possible le projet américain de démocratiser le Moyen-Orient, il est l’un des rares Français à ne pas condamner l’invasion de l’Irak. Est-il si paradoxal de voir Kouchner rejoindre Sarkozy ? » demandait hier le Figaro.

Sarkozy à la recherche d’une image de rassembleur

L’incorporation de personnalités socialistes dans son gouvernement, surtout quand il s’agit de Bernard Kouchner, qui fut l’une des personnalités les plus populaires aux yeux des Français, est un excellent coup tactique, pour un Nicolas Sarkozy à la recherche d’une image de rassembleur. « Ceux qui acceptent se font complices d’une manoeuvre qui vise purement et simplement à laminer la gauche aux élections législatives », déplore Élisabeth Guigou. Au-delà, Nicolas Sarkozy enfonce le clou et, profitant de la faiblesse de la riposte de la gauche, cherche à asseoir son hégémonie politique et idéologique sur toute la société. Qu’il y parvienne sans coup férir, c’est peut-être surtout le signe d’une impressionnante dérive politique du Parti socialiste.

Olivier Mayer

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