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Gauche ouvrière et chrétienne
28 avril 2007

Le centrage de Royal fait ripper le PS

Bayrou est entrain de réussir,certainement contre toute attente,de dynamiter le PS et donc de le faire éclater de façon à devenir le chef d'un centre gauche-droite  mou;il est entrain de faire,avec l'aide de DSK,Royal,Rocard,Chevènement ,Lang et autres,une opa sur le PS.
Et ce que va gagner Royal,c'est de tout perdre:le PS,sa crédibilité.

Car,il y a donc Emmanuelli qui souhaite faire un grand parti progressiste mais il y a aussi les députés socialistes et ceux qui sont déjà investi pour les législatives qui ruent dans les brancards et ne veulent pas se sacrifier pour les centristes.

Royal et son staff vont ils aller jusqu'à risquer de faire éclater le PS,uniquement pour des raisons personnelles et électorales?

Que Royal soit ou non élu l'avenir nous dira si le PS en sotira sans égratignure.

La GAUCHE OUVRIÈRE ET CHRÉTIENNE,comme certainement les autres partis de gauche ,suit de très près ce qui se passe et va se passer au PS dans les prochains jours et tous prochains mois.

Le Président de la G.O.C.


L'affaire fait plus que grincer des dents au sein du PS, dont les responsables apprécient peu de voir la ligne stratégique du parti bouleversée entre les deux tours par la can­didate et quelque proches, sans la moindre discussion ou même consultation de ses instances élues. Pour un proche de Laurent Fabius, la proposition de Royal de faire entrer des ministres centristes dans son gouvernement constitue « le geste de trop ».

 

Sur son blog, Pascal Cherki, conseiller de Paris et proche d'Henri Emmanuelli, laisse transparaître sa colère. « Ségolène Royal doit arrêter de courir derrière Bayrou qui refuse le débat droite-gauche. Cet homme est un imposteur ! », affir­me-t-il. Il dénonce « le numéro de curée magistralement exécuté » de Bayrou qui, pour « aspirer la gauche, doit faire semblant de moins aimer Sarkozy que Royal ». « Face à un Sarkozy qui avance sur une ligne bonapartiste revendiquant un État fort économiquement et qui de ce fait s'adresse à la France du non au référendum, Ségolène Royal ne doit pas tomber dans la sarabande du oui comme MM. Bayrou, Delors, Rocard, Cohn-Bendit et consorts l'y invitent », implore-t-il.

 

Jean-Pierre Chevènement, très en cour auprès de la candidate au point que certains le voient premier ministre en cas de victoire de la candidate PS, a aussi créé de l'émoi mercredi, notamment chez les candidats aux législatives. L'ancien ministre de la Défense affirmait, sur France Info, que la gauche « peut trouver des accords de désistement mutuel » entre candidats socialistes et UDF. « On a déjà donné des circonscriptions à Chevènement alors qu'il n'est plus rien, et maintenant il brade les nôtres aux UDF et nous serions priés de nous sacrifier. Mais on se moque du monde ! », s'insurgeait hier un responsable socialiste.

 

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