Nancy Pelosi remet à Damas un message de paix d'Ehud Olmert

Bush n'a pas l'air d'avoir compris qu'il fallait avoir des discutions avec les pays du proche orient ,d'autant plus que la Syrie aurait refusé de participer,en 2006,à la guerre contre Israel.
Il est donc important que les Etata Unis meme par l'intermédiaire de Nancy Pelosi est et maintienne une dialogue avec la Syrie pour tenter de résoudre le problème israelo-palestinien et celui du Liban et pouvoir arriver à ce que la paix règne dans cette région.

Le Président de la G.O.C.

DAMAS (Reuters) - La présidente démocrate de la Chambre des représentants américaine a rencontré à Damas le chef de l'Etat syrien Bachar al Assad, avec un certain assentiment d'Israël et en dépit de l'hostilité du président George Bush.

Pelosi, qui s'était rendue auparavant à Jérusalem, a dit avoir remis au président syrien un message d'Ehud Olmert faisant part de la volonté du Premier ministre israélien d'engager avec la Syrie des négociations de paix.

"La paix au Moyen-Orient est hautement prioritaire. Nous avons été très heureuse que le président nous ait assuré qu'il était prêt à reprendre le processus de paix. Il est prêt à s'engager dans des négociations de paix avec Israël", a précisé Pelosi.

A Jérusalem, un responsable gouvernemental israélien a cependant souligné que la Syrie devait mettre fin à son soutien aux "groupes terroristes" avant toute discussion de paix.

"Il y a plusieurs jours, la présidente de la Chambre des représentants a demandé au Premier ministre Ehud Olmert s'il avait un message pour le président syrien Bachar al Assad", a-t-il dit à Reuters. "Le Premier ministre a dit qu'Israël était prêt à discuter de paix avec la Syrie mais que la Syrie devait d'abord abandonner la voie de la terreur et son soutien à des groupes terroristes."

DERNIERS POURPARLERS EN 2000

Les derniers pourparlers de paix entre Israël et la Syrie, centrés sur la restitution du plateau du Golan conquis en 1967 par les Israéliens, remontent à 2000.

La semaine dernière, Assad a participé à Ryad à un sommet arabe qui a prôné la paix avec Israël sur la base de la restitution de tous les territoires arabes occupés depuis 30 ans. Damas accueillera l'an prochain le sommet arabe.

La présidente israélienne par intérim, Dalia Itzik, a appuyé dimanche la visite en Syrie de Nancy Pelosi, qui s'est rendue au Moyen-Orient à la tête d'une délégation bipartisane du Congrès.

Itzik avait précisé que Pelosi évoquerait notamment avec le dirigeant syrien le sort des deux militaires israéliens capturés à la mi-juillet par le Hezbollah libanais et d'un troisième kidnappé à la frontière de la bande de Gaza par des activistes palestiniens deux semaines plus tôt.

"Je crois que vos intentions sont louables. Peut-être cette démarche, aussi impopulaire qu'elle puisse paraître à ce stade, permettra-t-elle de faire comprendre aux Syriens et à leurs dirigeants qu'ils doivent abandonner l'axe du Mal, cesser de soutenir les terroristes et d'accueillir leurs QG", a dit Itzik, qui est membre de Kadima, la formation centriste d'Olmert.

La Maison blanche, qui accuse la Syrie de soutenir le terrorisme au Moyen-Orient, notamment en Irak, au Liban et dans les territoires palestiniens, avait estimé vendredi que la visite de Pelosi à Damas n'était "pas une bonne idée".

"Je ne sais pas ce qu'elle attend de cette visite, je sais par contre qu'Assad est sûrement très content quand les gens viennent et se font prendre en photo et prennent le thé avec lui et discutent de leurs positions", a déclaré une porte-parole de l'administration Bush.