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Gauche ouvrière et chrétienne
12 avril 2007

Les dépassements d'honoraires médicaux explosent, dit l'Igas

Ce sont encore les patients qui payent ces dépassements d'honoraires et l'enrichissements de certains médecins.
Ces médecins veulent vraiment faire une médecine à 2 vitesse que ce soit dans le public,ce qui est grave,ou dans le privé.
La déontologie des médecins est de soigner tout le monde:riche ou pauvre.
Ceux qui dépassent le s honoraires ne respectent pas le serment d'hypocrate et ne sont pas digne d'etre considérés comme des médecins.
Il est urgent que le gouvernement et l'ordre des médecins prennent leurs responsabilité et sanctionnent tous les médecins dépassant les honoraires ou refusant de soigner des patients.

Le Président de la G.O.C.


Les dépassements d'honoraires médicaux explosent, dit l'Igas
         

12/04/2007 - 12h44                                       - © Reuters                       

                               

 

La pratique des dépassements d'honoraires au-delà des tarifs permettant un remboursement par la Sécurité sociale s'est généralisée et son impact financier, estimé à deux milliards d'euros annuels en 2005, remet en cause l'accès aux soins, indique un rapport officiel. /Photo d'archives/REUTERS/Pascal Rossignol - © REUTERS

                                                                   

La pratique des dépassements d'honoraires au-delà des tarifs permettant un remboursement par la Sécurité sociale s'est généralisée et son impact financier, estimé à deux milliards d'euros annuels en 2005, remet en cause l'accès aux soins, indique un rapport officiel publié par Le Point.

 

Ces dépassements d'honoraires payés par les Français "constituent un recul de la solidarité nationale" et ils sont "contraires aux principes fondateurs de l'assurance-maladie", souligne l'Inspection générale des affaires sociales dans les conclusions de ce document.

 

Cette étude, première du genre, menée entre juin 2006 et février 2007, montre que le montant des dépassements d'honoraires a doublé en 15 ans en valeur réelle. Si elle est contenue chez les généralistes, la pratique est devenue quasi-constante chez les spécialistes.

 

Dans un communiqué, Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française, demande au gouvernement de rendre public immédiatement le rapport de l'Igas.

 

Il appelle également les candidats à l'élection présidentielle à "faire connaître leurs propositions pour mettre un terme à cette évolution malsaine du système de santé".

 

Les dépassements d'honoraires ne sont souvent que partiellement pris en charge par les mutuelles complémentaires, pour les Français qui en ont.

 

"Ce système, à bout de souffle, nuit également à la mise en place de réformes par son caractère inflationniste sur les dépenses de santé", dit le rapport.

 

DE LEUR POCHE

 

Si 1,5 milliards d'euros de dépassements d'honoraires viennent des cabinets médicaux, les 500 autres millions proviennent des interventions pratiquées à l'hôpital ou en clinique, souligne l'Igas.

 

Ainsi, pour un accouchement, une somme est laissée à la charge de la jeune mère dans la moitié des cas et elle est en moyenne de 74 euros à l'hôpital et 178 euros en clinique. Pour le port d'une prothèse de hanche, 72% des patients doivent payer de leur poche en moyenne 225 euros dans le public, et 454 euros dans le privé.

 

Pour une opération de la cataracte, 71% des patients doivent payer en moyenne 91 euros dans le public et 200 euros dans le privé. Enfin, pour une coloscopie, la proportion des patients qui doit payer est de 66%, pour un montant moyen de 60 euros dans le public et 105 euros dans le privé.

 

Cette étude ne prend pas en compte les demandes de paiement complémentaire non déclaré de la part des médecins, une pratique illégale de "dessous de table" qui fait actuellement l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires dans le pays.

 

L'Igas estime dans ce rapport que ce système de dépassements d'honoraires met également en cause l'égalité entre les praticiens. "Il contribue à un sentiment d'injustice, introduit des différences de rémunération qui ne sont pas toujours justifiées par des différences de diplômes et de formation initiale", dit l'Igas dans ses conclusions.

 

Selon le Point, les rapporteurs de l'Igas proposent une réforme du système, avec comme solution possible une limitation autoritaire des possibilités de dépassement, compensée par des compléments de rémunération liés à la performance.

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