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Gauche ouvrière et chrétienne
19 décembre 2006

La condamnation des infirmières bulgares soulève un tollé

SCANDALEUX EST LEJUGEMENT DU TRIBUNAL LIBYEN A L'ENCONTRE DES INFIRMIERES BULGARES ET DU MEDECIN PALESTINIEN.

NATURELLEMENT QUE CE VERDICT COMMES LES PRECEDNTS SONT DES VERDICTS POLITIQUES.

AVEC CE SCANDALEUX JUGEMENT,LA LIBYE RIQUE DE LE PAYER CHER ALORS QUE CE PAYS VOULAIT SE RAPPROCHER DES PAYS OCCIDENTAUX.

CE JUGEMENT EST MANIFESTEMENT POLITIQUE,CAR LES JUGES N'ONT ABSOLUMENT PAS VOULU TENIR COMPTENT DES AVIS DES DIFFERENTS EXPERTS ET DE SOMNITES MEDICALES QUI DISAIENT QUE CE N'ETAIENT PAS LES INFIRLIERES BULGARES NI LE MEDECIN PALESTINIEN QUI AVAIENT TUES LES ENFANTS MAIS QUE LE VIRUS ETAIENT DEJA LA AVANT QUE CES PERSONNES DE SANTE SOIENT DANS L'HOPITAL LIBYEN.

ET IL A ETE DIS ET PROUVE QUE LES ENFANTS ETAIENT INFECTES PAR LE MANQUE D'HYGIENE TOTALE QUI REGNAIT DANS L'HOPITAL.

IL EST PLUS FACILE DE CONDAMNER DES INNOCENTS ETRANGERS QUE DE RECONNAITRE SES FAUTES ET LES RECONNAITRE AURAIENT ETE UNE FAUTE POLITIQUE CE QUE LES RESPONSABLES LIBYENS NE VEULENT PAS ASSUMER.

CAR,S'IL AVAIT ETE RECONNU QUE LES INFIRMIERES BULGARES ET LE MEDECIN PALESTINIEN ETAIENT INNOCENTS MAIS QUE C'ETAIENT LA FAUTE DE L'HOPITAL PARCEQUE L'HYGIENE ETAIT PLUS QUE DEFAILLANT LES LIBYENS,LES PARENTS DES ENFANTS MORTS CE SERAIENT RETOURNES CONTRE LE POUVOIR LIBYEN ET C'EST CE QUE LES AUTORITES LIBYENNES VOULAIENT EVITER.

UN ETAT,UN CHEF D'ETAT QUI VEUT FAIRE CONDAMNER OU LAISSE CONDAMNER A MORT DES INNOCENTS N'EST PAS DIGNE DE RECONNAISSANCE INTERNATIONALES ET N'EST PAS DIGNE DE DIRIGER UN ETAT COMME LA LIBYE.

IL EST A ESPERER QUE L'APPEL FAIT PAR CES  INFIRMIERES BULGARES ET LE MEDECIN PALESTINIEN CONCLUE A LEUR INNOCENCE ET QUE LE PRESIDENT LIBYE JOUE DE SON INFLUENCE POUR NE PAS QU'IL Y AIT UNE GROSSE ERREUR JUDICIAIRE INTERNATIONALE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

mardi 19 décembre 2006, 15h53
La condamnation des infirmières bulgares soulève un tollé

PEINE CAPITALE POUR CINQ INFIRMIÈRES BULGARES EN LIBYE
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TRIPOLI (Reuters) - Un tribunal libyen a condamné à mort mardi cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien jugés coupables d'avoir volontairement inoculé le virus du sida à 426 enfants à la fin des années 1990.

Ce verdict a suscité un concert de protestations en Occident.

La décision du tribunal, dernier épisode en date d'une affaire que des experts jugent profondément politisée, risque de constituer un revers dans les efforts de rapprochement que la Libye a entamés en 2003 avec les pays occidentaux en s'engageant à démanteler ses programmes d'armements non conventionnels.

Des analystes en déduisent qu'un accord susceptible d'épargner la mort aux six condamnés reste plausible.

A l'énoncé du verdict, les familles d'enfants infectés ont pleuré de joie, criant "Dieu est le plus grand".

"La justice a été rendue. Nous sommes heureux", a dit Subhy Abdullah, dont la fille Mona, sept ans, a succombé au virus du sida qu'elle avait contracté à l'hôpital de Benghazi où les infirmières bulgares et le médecin palestinien travaillaient.

"Ce que nous voulons maintenant, c'est qu'ils soient exécutés rapidement", a dit Abdullah à Reuters après le verdict annoncé au terme d'un nouveau procès de sept mois.

Les six prévenus ont toujours nié avoir contaminé les 426 enfants, dont plus de 50 sont morts depuis. Des scientifiques occidentaux ont imputé la tragédie à un état calamiteux du système médical libyen.

Le principal avocat des accusés, Othman Bizanti, a fait savoir que ceux-ci feraient appel de leur nouvelle condamnation.

Détenus depuis 1999, ils avaient été condamnés à mort en première instance il y a deux ans à Benghazi, mais la Cour suprême a ordonné l'an dernier l'organisation d'un nouveau procès qui s'est tenu de mai à novembre derniers à Tripoli.

"Je suis si écoeurée que j'ai dû prendre des comprimés pour traverser cette nouvelle épreuve", a déclaré Zorka Anatchkova, mère de l'infirmière condamnée Christiana Valtcheva. "Quelqu'un peut-il me dire ce que Christiana a pu faire de mal ?"

BULGARIE, UE, AMNESTY, PALESTINIENS LANCENT DES APPELS

La Bulgarie, l'Union européenne (qui accueillera Sofia en janvier) et Amnesty International ont promptement condamné le verdict libyen. Washington avait déjà proclamé l'innocence des accusés auparavant.

Dans un communiqué publié conjointement par le président bulgare Sergueï Stanichev et le Premier ministre Gueorgui Parvanov, Sofia réclame l'intervention des dirigeants libyens dans l'affaire et appelle la communauté internationale à faire pression sur la Libye pour qu'elle annule "ces condamnations absurdes et libère les infirmières et le médecin palestinien".

Les Palestiniens ont aussi demandé au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi d'annuler la condamnation à mort du médecin et des infirmières.

"Avec le plus grand respect de l'appareil judiciaire libyen, nous exhortons le président Kadhafi à user de ses pouvoirs présidentiels pour annuler la condamnation à mort", a déclaré Saëb Erekat, conseiller du président palestinien Mahmoud Abbas."

Kadhafi aurait des raisons de libérer à terme les six condamnés, l'affaire pouvant compromettre l'amélioration de ses relations avec les Occidentaux. Mais il risque ainsi d'ulcérer les familles de Benghazi, foyer de dissidence contre son régime.

Le Conseil international des infirmières (CII) et l'Association médicale mondiale (AMM) font valoir que le verdict revient à fermer les yeux sur des signes - relevés notamment par le médecin français Luc Montagnier, qui fut le premier à détecter le virus du sida - prouvant que les enfants étaient infectés avant l'arrivée des six médecins à Benghazi en 1998.

"Combien d'enfants mourront encore dans les hôpitaux libyens pendant que le gouvernement ignore la racine du mal ?", demandent le CII et l'AMM dans un communiqué conjoint.

Tripoli a exigé 10 millions d'euros pour la famille de chaque enfant contaminé. La Bulgarie et ses amis rejettent cette exigence, qui équivaudrait à un aveu de culpabilité, mais proposent la création d'un fonds dans des hôpitaux européens en vue d'assurer des soins aux enfants infectés.

"Les vraies négociations vont commencer maintenant, (...) soit pour indemniser les familles (...), soit pour obtenir une grâce pour les infirmières", dit un expert de l'Afrique du Nord à l'université de Cambrigde. "Cela aura un prix. Tout dépend de ce que la communauté internationale est prête à payer."

Le juge Mahmoud Haouissa n'a pas dit comment les six condamnés étaient censés être exécutés, mais la pratique la plus courante en Libye est le peloton d'exécution.

Les six prévenus sont restés assis calmement à l'annonce du verdict. "Les verdicts ne changeront rien. Nous sommes innocents", a dit le médecin palestinien Achraf Alhadjoudj.

Le ministre libyen de la Justice Ali Omar Hassnaoui a dit que les six pourraient faire appel auprès de la Cour suprême et, si elle se prononçait contre eux, auprès de la Haute Cour de justice.

 

 

 

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