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Gauche ouvrière et chrétienne
4 septembre 2006

Une rentrée sans chaise vide ?

AUJOURD'HUI,UNE RENTREE SANS CHAISE VIDE CELA SERAIT FANTASTIQUE ,MAIS NOUS CRAIGNONS QUE CELA NE SERA PAS LE CAS.

LE GOUVERNEMENT A MONTRE SON VRAI VISAGE CONCERNANT LES ENFANTS SCOLARISES SANS PAPIERS ET LEURS FAMILLES ET LES JEUNES MAJEURS SCOLARISES ET AUSSI SANS PAPIER.

DEVILLEPIN ,POUR FAIRE SEMBLANT DE S'ETRE RACCORDE AVEC SARKOSY , POUR MONTRER UNE SEMBLANTE UNITE DE L'UMP , POUR NE PAS PASSER POUR LE TROUBLE FETE DE CE PARTI ET POUR REMERCIER SARKOSY D'AVOIR ENFIN PRIS FAIT ET CAUSE POUR LA FUSION GDF-SUEZ,SOUTIENT SARKOSY QUI VEUT FAIRE UNE CHASSE A L'ENFANT SCOLARISE SANS PAPIERS.

IL A NOTAMMENT BIEN MONTRE SON VISAGE DANS CETTE AFFAIRE QUE DE ROBIEN A DIS QUE LES ENFANTS NE SERAIENT PAS PRIS DANS LES ECOLES MAIS A LA SORTIE DES ECOLES.

NOUS VOYONS BIEN LA VOLONTE DE CE GOUVERNEMENT DE FAIRE LA CHASSE AUX ENFANTS SCOLARISES SANS PAPIERS DE FACON A POUVOIR EXPULSER LE MAXIMUM DE CES ENFANTS AVEC LEURS FAMILLES.

NOUS SOMMES REVENUS PLUS DE 50 ANS EN ARRIERE.

LES ENSEIGNANTS ,S'ILS VOYENT QUE LEURS ELEVES RISQUENT D'ETRE ARRETES,VONT RENTRER EN RESISTANCE AVEC LE RESF ET CACHER LES ENFANTS .

LE GOUVERNEMENT AURA REUSSI CE QUI ETAIT ENCORE IL Y A QUELQUES IMPENSABLE:C'EST QUE LES PARENTS D'ELEVES,LES PROFESSEURS,LES ELUS QUI SE SONT RASSEMBLES AUTOUR DES ENFANTS SCOLARISES SANS PAPIERS ET DE RESF SE SENTENT PROCHENT DES FAMILLES DE CES ENFANTS ET QUE CES FAMILLES SONT LEURS VOISINS ET LE GOUVERNEMENT AURA AUSSI REUSSI NON SEULEMENT A TRAUMATISER LES ENFANTS ET JEUNES ADULTES SCOLARISES SANS PAPIERS MAIS EGALEMENT TOUS LES CAMARADES D'ECOLES DE CES ENFANTS .

LA GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE ,ENCORE UNE FOIS,EST SOLIDAIRE DE CETTE ACTION,DE CETTE REBELLION,DE CETTE RESISTANCE DES ADULTES POUR LES ENFANTS ET JEUNES ADULTES SCOLARISES SANS PAPIERS ET LEURS FAMILLES.

ET DANS TOUT CELA QUE VONT FAIRE LES PARTIS DE GAUCHE?

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

Une rentrée sans chaise vide ?                       

Sans-papiers . Sans connaître précisément le sort réservé à leur famille, des dizaines de milliers d’élèves vont retourner à l’école avec la peur d’être arrêtés puis expulsés de France.

                                         

Petit exercice de rentrée. Soit 30 000 demandes de régularisation déposées dans le cadre de la circulaire Sarkozy du 13 juin. Soit une estimation de 50 000 enfants vivant sous la menace d’une éventuelle expulsion. Soit un quota, fixé arbitrairement par le ministre de l’Intérieur, de 6 000 personnes régularisables. Soit la règle édictée par le même ministre selon laquelle toute personne déboutée par les préfectures a vocation à quitter le territoire. Soit, enfin, une mobilisation sans relâche pour le respect du droit à l’éducation et à une vie décente. Combien de chaises risquent-elles de rester vides dans les salles de classe lundi, jour de la rentrée, et dans les semaines à venir ? En d’autres termes : combien de charters Nicolas Sarkozy est-il prêt à faire décoller pour finir de séduire l’électorat d’extrême droite ? Pour le Réseau Éducation sans frontières (RESF), la situation de milliers d’enfants issues de familles en situation irrégulière ne se pose pas seulement en terme d’équation.

prendre un risque...

« À la rentrée, nous ne tolérerons aucune chaise vide. S’il faut cacher des enfants, on prendra ce risque », prévient Richard Moyon, l’un des porte-parole de RESF. Dans de nombreux établissements scolaires, le réseau diffuse un communiqué invitant tous les personnels concernés « à ne pas céder aux pressions, d’où qu’elles viennent (...), qui (les) inciteraient, avec les meilleures arguties du monde, à ne pas respecter l’obligation scolaire ».

Quant au médiateur dans le dossier, Arno Klarsfeld, il prétend n’avoir été saisi que par une soixantaine de familles dont seulement cinq ou six sur lesquels il « va se pencher ». Une déclaration contestable, au moment où, même la PEEP, fédération de parents d’élèves jusqu’à présent discrète sur la question des sans-papiers, rencontrait, hier, le médiatique avocat pour lui présenter plusieurs dossiers. Ce dernier a, par ailleurs, justifié l’expulsion le mois prochain de la famille Makombo - qui avait poussé Nicolas Sarkozy a interrompre les expulsions en période scolaire - en prétextant que leur « bonne intégration (...) est sujette à caution ».

... jusqu’à la désobéissance

Au sein du gouvernement, le sujet fait l’unanimité. Cautionnant son numéro deux, le premier ministre, Dominique de Villepin, a réaffirmé, jeudi, qu’il n’y aurait « pas de régularisation massive » en faveur des parents d’enfants scolarisés ne demandant qu’à vivre en France. Le même jour, le ministre de l’Éducation, Gilles de Robien, crachait le morceau : « Dans les établissements, il ne peut pas y avoir d’interpellations mais à la sortie... », a-t-il déclaré. À quelques heures de la rentrée, la situation reste pour le moins floue pour de nombreuses familles. Si les élèves dont les parents ont été déboutés sont clairement menacés d’interpellation en vue d’une reconduite à la frontière, d’autres ne connaissent pas encore le sort réservé à leurs géniteurs, certains ayant reçu une convocation pour le mois d’octobre. La chasse à l’enfant et au jeune majeur n’a donc peut-être pas fini de faire des victimes. Reste que l’opinion publique n’admet toujours pas la façon dont Nicolas Sarkozy traite les enfants d’étrangers et peut aller, dixit les associations, loin dans la mobilisation. Quitte à pousser, si nécessaire, le devoir de solidarité jusqu’à la désobéissance.

Ludovic Tomas

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