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Gauche ouvrière et chrétienne
3 juin 2006

Dangereuse escalade sécuritaire

TOUS LES PRESIDENTIABLES DEVRAIENT SE RAPPELER DE L'ELECTION DE 2002 ET AUSSI DU NON AU REFERENDUM,OU CE N'ETAIT PAS LE SECURITAIRE LA PREOCCUPATION PREMIERE,ET EGALEMENT DU CONFLIT DU CPE OU LE GOUVERNEMENT A DU CEDER  ET OU ROYALE N'A PAS DIS GRAND CHOSE SUR CE SUJET SOCIALE.

SARKOSY A VOULU AMENER LES AUTRES PRESIDENTIABLES SUR LE SECURITAIRE POUR QUE LES FRANCAIS OUBLIE:TOUTES LES DERNIERES AFFAIRES,OU IL EST MOUILLE QUE CE SOIT CLEARSTREAM OU LE CPE OU ENCORE CELLE DERNIEREMENT DES HAUTES- SEINES,ET BIEN SUR LE SOCIAL ET IL A REUSSI.

ROYALE AVEC SA FRENESIE DES PETITES PHRASES,DE VOULOIR ETRE ABSOLUMENT AU DEVANT DE LA SCENE ET VOULOIR RACOLER A DROITE ET EXTREME DROITE, EST TOMBEE EN PLEIN DANS LE PANNEAU ,LE PIEGE TENDU PAR SARKOSY.

ROYALE JOUE AVEC LE FEU ET RISQUE DE FAIRE TOMBER LA GAUCHE AVEC ELLE .

QUOIQU'EN DISE CES AMIS,LES PROPOS ET PROPOSITIONS DE ROYALE NE FIGURENT PAS DANS LE PROGRAMME SOCIALISTE ET CELA A ETE RAPPELE HIER PAR FRANCOIS HOLLANDE ET AUSSI QUOIQU'ELLE EN DISE SES PROPOSITIONS N'ONT ABSOLUMENT RIEN DE SOCIALISTE.

CAR,ELLE EST ENTRAIN DE FAIRE LE JEU DE L'EXTREME DROITE ET IL EST DONC TEMPS QU'ELLE REDESCENDE SUR TERRE ET REVIENNE AUX REALITES ACTUELLES:SOCIALES,CHOMAGE,SALAIRES,RETRAITE,POUVOIR D'ACHAT,EUROPE ET BIEN SUR SECURITE MAIS SECURIATAIRE SOCIALISTE.

IL SERAIT DONC BON QUE TOUS LES SOCIALISTES ARRETENT LEUR PROPAGANDE ET SE METTENT AU TRAVAIL POUR FAIRE UN PROGRAMME DE GAUCHE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.







Dangereuse escalade sécuritaire                       

Banlieue . Les déclarations de Ségolène Royal, après celles de Nicolas Sarkozy, inquiètent à gauche et réjouissent à droite. Les vrais problèmes sociaux sont oubliés.

                                         

Nicolas Sarkozy peut savourer un premier succès. Lui qui se démène tant et plus pour placer la campagne présidentielle de 2007 sous le signe du « sécuritaire », afin de la détourner des enjeux sociaux, il a trouvé un terrain de débat favorable avec Ségolène Royal. Les déclarations de la candidate à l’investiture socialiste, mercredi soir à Bondy (Seine-Saint-Denis), en faveur d’une politique de « fermeté » prônant un encadrement militaire des jeunes primo-délinquants, la mise sous tutelle des allocations familiales, des stages obligatoires pour les parents... (lire page 3) ont été accueillies avec une gourmandise certaine par le chef de l’UMP. « Bienvenue au club », a lancé celui-ci à la présidente de la région Poitou-Charentes, avant de l’encourager à « continuer dans cette direction ». Nicolas Sarkozy, qui était hier en visite à Perpignan, un an après les violences survenues dans cette ville, s’est amusé que la responsable du PS lui reproche de « ne pas être assez ferme ». « Elle ne va pas être déçue », a-t-il ajouté, feignant d’être piqué au vif et de souhaiter que « ce soutien de poids permette de dégager un consensus autour de la politique de sécurité que je conduis ». Nicolas Sarkozy s’est même payé le luxe, saisissant une perche si obligeamment tendue, d’afficher une posture plus modérée face à la proposition de sa concurrente de « mettre la jeunesse qui ne se tient pas tranquille dans les casernes ». Il faut dire que la responsable socialiste n’y est pas allée avec le dos de la cuiller, parlant de « remettre au carré les familles » et de « reprise en main lourde ».

Le sceau

du tout-répressif

La sortie de Ségolène Royal, que certains de ses amis taxent de dérapage, tend à présenter les problèmes des cités populaires sous l’angle quasi exclusif de la délinquance et de la violence, de la culpabilisation de parents souvent submergés par les difficultés sociales. La Seine-Saint-Denis aura, en quarante-huit heures, reçu la visite de Nicolas Sarkozy, dans un commissariat de Gagny, puis de Ségolène Royal, dans une réunion publique à Bondy, qui auront finalement tenu un langage convergeant, le premier fustigeant les « voyous », la seconde déclinant un arsenal de propositions marquées du sceau du tout-répressif. Le chômage, la précarité, la désertion des services publics, les discriminations... sont restés au vestiaire. Julien Dray, porte-parole du PS, et soutien déclaré de la candidature Royal, a appuyé chaudement ses propositions. Elles sont proches des thèses de Nicolas Sarkozy ? La différence, c’est que « lui est aux affaires » et qu’il a « échoué », répondait-il hier dans une interview télévisée.

de l’incompréhension à la colère

Les propos de Ségolène Royal suscitent à gauche, notamment au PS, des réactions allant de l’incompréhension à la colère. Les Verts, par la voix de leur porte-parole, Sergio Coronado, dénonçaient le « ségolisme (qui) ressemble au sarkozysme ». « Mme Royal croit que la crise sociale, dont la délinquance des jeunes est une des manifestations, peut être réglée par le seul usage de la matraque », poursuivait le parti écologiste. Scandalisée par ces propositions, Éliane Assassi, porte-parole du PCF et sénatrice de Seine-Saint-Denis (lire page 4), « aurait préféré que Ségolène Royal, au cours de sa première venue dans ce département, interpelle le premier ministre sur les promesses faites lors des événements de novembre ». Indignation également à la LCR, qui souligne que « Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal rivalisent d’ardeur pour mettre le sécuritaire au coeur de la campagne présidentielle ». C’est principalement hors des rangs de la gauche que l’appel à la « fermeté » recueille le plus d’acquiescement. On notera le soutien appuyé de François Bayrou, président de l’UDF, qui déclare : « Plus nous serons nombreux à dire des choses de bon sens, mieux ce sera. »

La surenchère sécuritaire a déjà provoqué des ravages politiques en 2002. En se laissant entraîner sur le terrain favori de la droite, la gauche a alors reculé derrière la droite... et l’extrême droite. Ce n’est pas pour rien que Marine Le Pen a adressé hier un message de soutien au maire UMP de Montfermeil.

Jean-Paul Piérot

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