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Gauche ouvrière et chrétienne
15 mai 2006

Les grands principes d’une VIe République

LA CONSTITUTION FAITE PAR DE GAULLE POUR LA Veme REPUBLIQUE N'ETAIT PAS FAITE POUR AVOIR TOUTES LES COHABITATIONS QUE NOUS AVONS EU.

DE GAULLE AVAIT FAIT CETTE CONSTITUTION POUR SOIT DISANT LA STABILITE DE NOS INSTITUTION MAIS IL A OUBLIER LES COMBATS DES CHEFS ET LA PERSONNALISATION DU POUVOIR QU'IL A SI BIEN ADAPTE A SA PROPRE PERSONNE AVEC ENSUITE MITERRAND ET CHIRAC.

DEPUIS LA VENUE DE DEVILLEPIN AU POSTE DE PREMIER MINISTRE CE N'ETAIT PLUS CHIRAC QUI COMMANDAIT LA FRANCE ET LA CRISE DU CPE L'A BIEN DEMONTRE.

CETTE CRISE DU CPE A ETE LE DECLANCHEUR DU PIETINEMENT DES INSTITUIONS QUI ONT ETE AINSI ALLEGREMENT BAFOUEES PUISQUE LES LOIES ETAIENT DECIDES ET APPLIQUES SANS QUE LES PARLEMENTAIRES ,LES SYNDICATS DE SALARIES , DES JEUNES ETUDIANTS ET LYCEENS OU ASSOCIATIONS(POUR LA LOI D'IMMIGRATION)SOIENT CONSULTES.

ET MAINTENANT ,IL Y A LA FAMEUSE AFFAIRE CLEARSTREAM OU L'ON VOIT QUE L'ON S'EST SERVI DES INSTITUTIONS,DES SERVICES DE L'ETAT POUR DES RAISONS PERSONNELLES QUITTE A METTRE EN CAUSE LA VemeREPUBLIQUE.

CHIRAC,DE VILLEPIN ET SARKOSY ONT TELLEMENT BAFOUE NOS INSTITUTIONS QU'ILS ONT MIS A MORT ET ENTERRES LA Veme REPUBLIQUE.

IL FAUT DONC UNE NOUVELLE REPUBLIQUE POUR QUE LA STABILITE POLITIQUE ET CONSTITUTIONELLE SOIT ENFIN RESPECTEES.

ET POUR CELA ,IL FAUT UN CANDIDAT DE GAUCHE QUI AIT UN PROGRAMME DE GAUCHE ET QUI SOIT CAPABLE DE RASSEMBLER LA MAJORITE DU PEUPLE DE GAUCHE ET DES AUTRES FRANCAIS ET FORT POUR DIRIGER NOTRE PAYS ET FAIRE LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

IL N'EST PAS POSSIBLE DE RAFFISTOLER LA VemeREPUBLIQUE VU DANS L'ETAT OU NOUS L'ON MIT :CHIRAC,DE VILLEPIN,SARKOSY ET TOUTE L'UMP.

IL FAUT DONC LA VIeme REPUBLIQUE.



« Les grands principes d’une VIe République »                       

Par Bastien François, professeur de sciences politiques à Paris-I (*)

                                         

On constate actuellement une imbrication entre les crises institutionnelle et politique. Quel aspect vous paraît-il décisif ?

Bastien François. Il ne s’agit pas véritablement d’une crise : c’est le produit d’une très longue décomposition d’un processus déjà ancien. Les aspects politiques sont directement liés aux aspects institutionnels : cette crise peut se développer parce que le système ne met pas au coeur du politique la question de la responsabilité, favorise le combat des chefs et la personnalisation des pouvoirs. C’est la conséquence presque logique d’une dérive de la Ve République.

Beaucoup commencent à évoquer une VIe République. Est-ce le passage obligé ?

Bastien François. Il n’y a pas de solution à cette crise institutionnelle en l’état : ce n’est pas parce que l’on changera le premier ministre, qu’on fera une dissolution ou une élection présidentielle anticipée que les choses changeront. Cette crise va continuer à se reproduire si on ne change pas très profondément le système institutionnel. Gauche ou droite : pas de solution dans la Ve République, puisque l’écoute de ce qui se passe dans la société est empêchée. Cela signifie qu’il faut changer très profondément le système institutionnel, en le démocratisant, en le responsabilisant. Si l’on veut réfléchir plus concrètement, cela nécessite que la gauche réussisse à s’entendre sur un projet de réforme institutionnelle, le présente à travers ses différents candidats à la présidentielle, qu’elle en fasse un de ses moments forts de son programme législatif et qu’elle réussisse à gagner ces deux élections. Le pari est important, mais c’est la démocratie qui est en jeu. Cette double légitimité électorale permettrait d’engager dès 2007 une réforme sur ce thème. Cela devrait, me semble-t-il, passer par une procédure très démocratique de discussion, à travers pour le moins, une Assemblée constituante dès la fin de la séquence électorale. Même si la gauche va aller en rangs relativement dispersés à la présidentielle, il serait utile qu’elle parvienne à mettre en avant un discours un peu cohérent au moins sur les grands principes. Sur les solutions, ce sera à nos représentants d’en discuter démocratiquement. Il faut un mouvement pour réussir ce changement : on l’a bien vu avec le référendum sur la constitution européenne. Les Français ont eu l’impression que cela tombait tout cuit sans avoir à dire leur mot : cela leur a fortement déplu. Ces grands principes ? D’abord celui de la responsabilité de ceux qui gouvernent ; ce qui implique notamment de rénover le parlementarisme et qu’en particulier le premier ministre soit responsable en tout domaine de la politique de son gouvernement. Ensuite, un Parlement qui soit aussi un peu plus représentatif : c’est la question du cumul et de la limitation de la durée des mandats pour conduire à un renouveau du personnel politique. Je pense aussi à des réformes de la justice.... Grand principe encore : une plus grande porosité entre nos représentants et le peuple. Le tout est un gros chantier sur lequel il faut s’engager sans trop d’idées préconçues, mais avec des grands principes sur lesquels toute la gauche doit pouvoir se mettre d’accord.

(*) Coauteur de l’ouvrage la Constitution

de la VIe République, réconcilier les Français avec la démocratie. Éditions Odile Jacob.

Entretien réalisé par D. B.

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