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Gauche ouvrière et chrétienne
25 mai 2008

Michel Souleïmane, symbole d'unité dans un Liban divisé

Il est a espérer que Souleimane soit vraiment le Président de l'unité qu'attendent tous les libanais;

mais ,il a montré une nette préférence pour le hezbollah lors des derniers évènements ,et à e moment là il n' a pas semblé vouloir désarmer ces terrorristes.

espéront que la paix qui semble etre revenue soit durable et qu'une fois élu officiellement Président du Liban Souleimane fasse en sorte que la Syrie et l' Iran arrete tous soutiens au hezbollah et qu'il désarme toutes les milices pour ainsi éviter une guerre civile.

Le Président de la G.O.C.

samedi 24 mai 2008

Reuters

Le général Michel Souleïmane, qui devrait être élu ce dimanche à la présidence du Liban par les députés, est un des rares symboles d'unité dans un pays divisé qui a frôlé une nouvelle guerre civile.

Commandant en chef de l'armée libanaise depuis décembre 1998, le général Souleïmane a su maintenir l'unité de l'armée à travers les trois années de crise et de troubles qui ont suivi l'assassinat de l'ancien Premier ministre, Rafic Hariri.

Une fois élu à la présidence, son principal défi sera de tenter de réconcilier la majorité parlementaire antisyrienne et l'opposition conduite par le Hezbollah chiite, qui se sont mis d'accord cette semaine à Doha sur un possible plan de sortie de crise.

"Je ne peux sauver seul notre pays. C'est une mission qui concerne tout le monde. Elle relève de la responsabilité de tous les Libanais, les citoyens avant les politiciens", a dit cette semaine le "général-président" dans la presse libanaise.

En 1976, l'effondrement de l'armée, divisée selon des lignes de fracture communautaires, avait précipité la descente aux enfers du Liban, avec la fin de l'Etat de droit et le règne des milices.

Lors des violences du début du mois, les plus meurtrières depuis la guerre civile de 1975-1990, Souleïmane a refusé la confrontation.

"SANS L'ARMÉE, CE SERAIT LE CHAOS TOTAL"

Il a préféré attendre que les combattants du Hezbollah, l'organisation chiite avec laquelle il entretient de bonnes relations, mettent en déroute les partisans du gouvernement et que les armes se taisent pour ordonner le déploiement de ses soldats.

"Sans l'armée, ce serait le chaos total, un véritable cauchemar inimaginable", soulignait alors Timur Goksel, spécialiste des questions de sécurité au Liban et ancien conseiller de la Finul, la force intérimaire des Nations unies au Liban.

"La sécurité, on n'y parvient pas en jouant des muscles, mais par une volonté politique commune", a dit Souleïmane au quotidien As Safir.

Son comportement durant ces journées de tension extrême, qui ont fait 81 morts, a été salué par le Hezbollah. Dans le camp adverse, autour du Courant du futur de Saad Hariri, on perçoit dans l'attitude de l'armée une forme d'acquiescement de l'offensive lancée par le Parti de Dieu à Beyrouth-Ouest, Tripoli et jusque dans le pays druze.

CANDIDAT DE CONSENSUS

Mais en dépit de leurs critiques, les factions de la coalition antisyrienne n'ont pas retiré leur soutien à Souleïmane, seul candidat de consensus crédible pour accéder enfin à une présidence vacante depuis la fin du mandat d'Emile Lahoud, en novembre dernier.

A 59 ans, le général Souleïmane a été étroitement associé aux préparatifs du retrait, sous la pression libanaise et internationale, des forces syriennes en 2005 après l'assassinat de Hariri et a supervisé le redéploiement de l'armée dans tout le Liban.

L'année dernière, l'armée libanaise a gagné sous son commandement l'estime et la reconnaissance de nombreux Libanais lors de l'offensive victorieuse contre les islamistes du Fatah al-Islam au camp de Nahr el-Bared après quinze semaines de siège et 420 morts, dont 168 soldats.

Souleïmane en était ressorti avec un prestige accru sur la scène libanaise. Mais il n'est pas certain que sa stature lui permettra de s'attaquer aux questions en suspens qui menacent la cohésion du Liban, à commencer par le désarmement du Hezbollah.

La milice chiite, qui combattait alors la présence israélienne au Sud-Liban, a été la seule autorisée à conserver ses armes après la fin de la guerre civile. Mais ses adversaires réclament aujourd'hui son désarmement.

Souleïmane lui n'a pas pu ou pas voulu entraver le réarmement du Hezbollah, que soutiennent l'Iran et la Syrie, après la guerre de l'été 2006 contre Israël.

Chrétien maronite - une condition indispensable pour accéder à la présidence en vertu du partage confessionnel du pouvoir -, le général Souleïmane, natif du village d'Amchit, est marié et père de trois enfants. Il parle couramment français et anglais.

Version française Henri-Pierre André

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