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Gauche ouvrière et chrétienne
6 mai 2008

Le gouvernement veut s'attaquer aux niches fiscales

Est ce encore un effet de manche , un effet d'annonce ,ou alors va t on réellement s'attaquer à ces niches fiscales qu'un certain Sarkosy n'a pas réussi  dans ce but avant qu'il ne soit à la tête de notre pays ?

si ,le gouvernement s ' attaque vraiment aux niches fiscales sera ce en profondeur ou simplement dépoussiérer?

car ,il y a de l'argent à récupérer dans ces niches fiscales ,ce qui pourrait servir à beaucoup de choses  : RSA ,retraites ....

Quant à la prime pour l'emploi si le gouvernement fait ce qu'il a dis ce sera un nouveau couac ,une "bombe"  a retardement

car ,remettre en cause cette prime pour l'emploi ,qui soit dis en passant tous ceux qui devrait la toucher ne l'on pas ,le fisc ne la leur donnant pas , cela voudrait dire que ceux qui sont au smic ou légèrement au dessus seraient perdant  :financièrement et mentalement ,ce ne serait pas bon en ce moment vu les tensions sociales

Le Président de la G.O.C.

    05/05/2008 Le Point.fr

Par Marc Vignaud (avec agence)

Revenir sur les niches fiscales pour dégager des marges de manoeuvre au budget de l'État, telle est l'ambition du gouvernement. Dimanche soir, Christine Lagarde et Éric Woerth s'étaient passé le mot pour lancer la chasse aux niches fiscales, ces dispositifs dérogatoires qui permettent à certaines catégories de contribuables de réduire leur impôt.

Interrogé sur le sujet à l'issue d'un forum du Grenelle de l'insertion à Lyon, Martin Hirsch a répondu qu'il en pensait "plutôt du bien" et que cela correspondait à une évolution dans la question du financement du RSA.

"Lorsqu'il n'y a pas de plafond, lorsqu'il y a des possibilités d'abus, les niches fiscales permettent à certains contribuables qui devraient payer de l'impôt de s'en affranchir" et "cette situation-là n'est pas normale", a dénoncé la ministre de l'Économie invitée de l'émission Ripostes sur France 5. "Je crois qu'il faut mettre fin à un certain nombre d'abus, et je ferai des propositions aux commissions des finances auxquelles je remets un rapport dans les jours qui viennent", a-t-elle précisé.

Invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien , le ministre du Budget pour sa part rappelé que les niches fiscales coûtaient actuellement au moins "une cinquantaine de milliards d'euros" et a souhaité "qu'on ne puisse pas s'exonérer totalement de l'impôt".

Lundi, le porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a enfoncé le clou dans une interview à La Tribune . Le député des Hauts-de-Seine propose rien de moins que de "diviser par deux le montant des niches fiscales d'ici à 2012". Et suggère au gouvernement d'affecter "un tiers de l'économie sur la réduction des déficits et de partager les deux tiers restants entre le RSA (revenu de solidarité active), la revalorisation des petites retraites et l'incitation des PME à distribuer une part des bénéfices aux salariés".

Redéployer la prime pour l'emploi

La révision des niches fiscales a souvent été annoncée sans être vraiment mise en oeuvre. Nommé ministre de l'Économie au printemps 2004, Nicolas Sarkozy avait déclaré la guerre à ces avantages fiscaux, mais rien n'avait été fait à son départ de Bercy fin 2004. Du coup, François Bayrou en avait fait son cheval de bataille lors la campagne présidentielle de 2007.

Outre la révision des avantages fiscaux, Frédéric Lefebvre se prononce également pour un redéploiement de la prime pour l'emploi (PPE), attribuée aux salariés qui perçoivent un salaire modeste afin d'augmenter leur revenu, vers le RSA. Un transfert qui suscite le mécontentement des syndicats et de l'opposition .

Le financement du RSA par les fonds de la PPE ne fait pas non plus l'unanimité parmi les députés UMP. Bruno Le Maire (Eure), a jugé que la mesure serait une "erreur politique". "Ne laissons pas penser à celui qui serait au Smic ou un peu au-dessus qu'il serait au final perdant financièrement ou moralement", a pour sa part prévenu le président de la commission des affaires sociales, Pierre Méhaignerie.

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