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Gauche ouvrière et chrétienne
4 mai 2008

L'Allemagne se prépare à des JO politisés

Encore une preuve que notre pays est tombé bien bas depuis que la droite le dirige.

On interdis aux sportifs français de marquer leur attachement aux droits de l'homme pendant les jeux olympique

mais cette interdiction n'apas été faite aux responsables de la délégation allemende ni aux sportifs allemands qui eux montreront bien leurs attachements aux droits de l'homme et plus particulièrement au peuple tibétain;mais il est vrai que Merkel n'a pas eu peur de parler ouvertement des droits de l'homme aux dirigeants chinois , quand elle avait été en Chine , et cela ne l'a pas empeché d'avoir des contrats.

Merkel et les autres dirigeants allemands boycotteront la cérémonie d'ouverture des JO ,Sarkosy en fera t il autant ,lui qui vient de déclarer "sa flamme à Merkel"?

Le Président de la G.O.C.

En Allemagne, la chose est entendue : les Jeux olympiques, c'est très politique. La question ne fait d'ailleurs pas débat: ni la chancelière ni le président ne se rendront aux cérémonies officielles des JO. Quant aux sportifs, ils ont bien l'intention d'afficher leur attachement aux droits de l'homme.

Berlin.- Correspondance DNA

Pour les Allemands, pas question de séparer le sport et la politique. Une attitude héritée peut-être de douloureuses expériences : les Jeux olympiques de 1936 dans le Berlin nazi, puis ceux de 1972 à Munich, marqués par la prise d'otage sanglante de sportifs israéliens par des terroristes palestiniens, ont rappelé que les JO sont un événement éminemment politique.  Contrairement à ce qui se passe en France, la décision d'aller ou pas à Pékin n'a pas fait débat dans la classe politique allemande. Ni Angela Merkel, ni Horst Köhler, président de la République, ne seront dans le stade chinois le 8 août. La chancelière, qui a reçu le dalaï lama en septembre 2007, a récemment annoncé qu'une seconde entrevue est déjà prévue avec le Prix Nobel de la paix.  Les sportifs se préparent à une compétition très politique. Il risque d'y avoir des vagues dans la piscine olympique Ying Tung le 10 août, date d'entrée en compétition de l'équipe allemande de water polo. Les quinze joueurs et leur entraîneur comptent arriver dans l'enceinte sportive vêtus de peignoirs orange, couleur du bouddhisme. Comme un soutien aux Tibétains.  Soren Mackeben, capitaine et initiateur de cette idée, comptait dans un premier temps boycotter la cérémonie d'ouverture : « Mais quinze types en moins dans le stade, ça ne dérangera personne », reconnaît-il.

Un bracelet «Le sport pour les droits de l'homme »

A l'opposé, le « coup des peignoirs » lui assure déjà un beau succès : « En deux semaines j'ai donné plus d'interviews sur le Tibet que je n'en ai donné toute ma vie sur le water polo ! »  Le 8 août à Pékin, la délégation allemande ne sera toutefois pas au complet. Plusieurs sportifs disent vouloir boycotter la cérémonie. La judoka Yvonne Bönisch, médaille d'or à Athènes, limitera son séjour chinois à la stricte durée de la compétition. Sur le tatami elle arborera un bracelet en plastique bleu et vert frappé du slogan « le sport pour les droits de l'homme ». Disponibles sur le site internet des sportifs professionnels allemands, 10 000 exemplaires ont déjà été vendus. Pour l'instant, ni le CIO, ni le comité national olympique allemand (DOSB) n'ont émis de réserve.  Contrairement au badge des Français, le bracelet des Allemands semble avoir de beaux jours devant lui. Même les plus sceptiques d'entre eux envisagent de le porter, telle la rameuse Christina Hennings. « Il ne faut pas faire porter aux sportifs les problèmes politiques. On n'avait qu'à ne pas confier l'organisation des JO à la Chine. Cela dit, je me vois bien porter ce bracelet, comme un signe de protestation. »  Certains hockeyeurs sur gazon ont même demandé l'autorisation d'inscrire des slogans sur leur crosse. Officiellement, l'article 51 de la Charte Olympique l'interdit. Mais la semaine dernière Jacques Rogge, président du CIO, a brouillé la donne en déclarant : « Les athlètes pourront exprimer leurs opinions. C'est un droit de l'homme que l'on ne peut entraver ». Reste à convaincre les sponsors, qui ont leur mot à dire sur l'équipement des sportifs.  Plusieurs associations de protection des droits de l'homme (dont Reporters sans frontières) ont d'ailleurs prévu d'investir l'assemblée générale d'Adidas, le 8 mai à Fürth, en Bavière : la marque aux trois bandes est partenaire officiel des JO chinois.

Hélène Kohl

Édition du Sam 3 mai 2008   DNA

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