Le système ferroviaire épinglé
malgré que les Français soient attachés à leurs services public ,nous avons un gouvernement ,une droite qui veulent absolument les démanteler pour mieux les privatiser.
ce n'est pas aux usagers ,aux salariée de la SNCF à payer les erreurs de ce gouvenement ,de cette droite
Le Président de la G.O.C.
Dans son rapport publié mercredi, la Cour demande à l'Etat de récupérer près de la moitié de la dette de Réseau ferré de France, propriétaire des voies ferrées.
L'idée d'un transfert d'un cheminot sur trois de la SNCF à RFF a suscité l'hostilité des syndicats de cheminots.
La Cour des comptes dénonce le rôle de l'Etat dans la réforme du système ferroviaire de 1997, qui a créé RFF en lui transférant 20 milliards de dettes auparavant à la charge de la SNCF.
C'est RFF, déficitaire, qui finance et entretient les voies sur près de 30.000 km sans disposer des personnels pour le faire. Même si c'est RFF qui est propriétaire des voies, elle en délègue l'entretien, moyennant finances, à la SNCF.
Pour la Cour des comptes, "ce sont les faiblesses intrinsèques de cette réforme qui sont à l'origine de nombreuses difficultés que le secteur connaît". Ils rappellent qu'en raison du mauvais état du réseau, la SNCF doit faire rouler ses trains au ralenti sur plus d'un millier de kilomètres, constatent une chute de la qualité du service, de la ponctualité et posent la question de la sécurité.
La Cour estime que "RFF pourrait obtenir le transfert des agents de la SNCF" affectés à l'entretien du réseau, soit les 55.000 cheminots de la branche Infrastructure.
Ils perdraient alors leur statut, une perspective qui a déjà suscité l'hostilité des syndicats CFDT, Sud Rail et CGT Cheminots. La CGT a menacé d'un grand mouvement social "pour s'opposer à la casse de la SNCF" et FO parlé de "provocation".
La Cour propose aussi de faire de la branche Infrastructure une filiale de la SNCF, qui prendrait la place de RFF, ce que refusent les syndicats.
En tout état de cause, il faudrait soulager RFF de sa dette, estime la Cour, en particulier des 12 à 13 milliards (sur presque 28) que l'établissement public ne peut rembourser.
Cette somme doit être "reprise par l'Etat et intégrée dans le périmètre de la dette publique, auquel elle échappe aujourd'hui de façon artificielle", préconise la Cour des comptes.
La Cour souhaite qu'"une priorité plus forte" soit donnée à l'entretien par rapport à l'extension du réseau, notamment la création de lignes TGV, coûteuses et pas toujours rentables. Elle préconise enfin la fermeture d'une partie des lignes les moins fréquentées.
france2 17/04/08
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