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Gauche ouvrière et chrétienne
31 mars 2008

Les députés rétablissent le lundi de Pentecôte férié et chômé

Le lundi de pentecôte aurait du toujours resté férié et il y a fallu perdre 4 ans pour en arrivé la,retour de la pentecôte comme férié.

Mais ,ce seront toujours les salariés qui devront payé cette journée qui devra être prise d'une autre façon,alors qu'il aurait fallu aussi faire participer les plus aisés ,les actionnaires  entre autre.

Car ,la journée de solidarité pour les personnes dépendantes concerne tout le monde ,alors tout le monde y participe.

Le Président de la G.O.C.

The Associated Press - 26/03/08 Politique française

Les députés ont adopté mercredi la proposition de loi UMP qui rétablit le caractère férié et chômé du lundi de Pentecôte, tout en maintenant la journée de solidarité avec les personnes dépendantes.

L'UMP et le Nouveau centre ont voté pour, la gauche contre.

La proposition de loi rédigée par le député UMP Jean Leonetti est destinée à mettre fin à la pagaille autour de la journée de solidarité instituée par la loi du 30 juin 2004, après la canicule meurtrière de l'été 2003.

Cette loi prévoyait que la date de la journée de solidarité soit fixée par un accord collectif de branche ou d'entreprise et, à défaut d'accord, au lundi de la Pentecôte. Sa mise en oeuvre, même si elle a rapporté 2,1 milliards d'euros par an pour le financement de la dépendance des personnes âgées et du handicap, a donné lieu à d'importants dysfonctionnements.

Faute d'accords collectifs, 70% des entreprises étaient ouvertes le lundi de la Pentecôte 2007, mais moins d'un salarié sur deux était présent. Les autres avaient posé une journée de RTT, pris un jour de congé ou étaient dispensés de la journée de solidarité par leurs entreprises. Quant aux services publics, la plupart étaient fermés.

La proposition de loi adoptée mercredi institue un dispositif à la carte. Tout en réaffirmant le principe de la journée de solidarité, le texte laisse les partenaires sociaux, au sein de l'entreprise ou à défaut au sein de la branche, en fixer les modalités d'application.

La journée de solidarité devient un temps de travail supplémentaire de sept heures qui pourra le cas échéant être fractionné: journée de RTT ou jour férié (autre que le 1er mai) en moins ou sept heures de travail supplémentaire.

A défaut d'accord collectif, il reviendra à l'employeur de déterminer les modalités d'accomplissement de cette journée "après consultation du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel s'ils existent".

Toute référence au lundi de Pentecôte est supprimée dans la loi. Un amendement adopté par les députés précise toutefois que les entreprises qui ont décidé par accord collectif d'accomplir la journée de solidarité ce jour-là pourront continuer à le faire "à titre exceptionnel pour l'année 2008", afin de leur donner le temps d'engager une négociation pour les années suivantes.

Un autre amendement destiné aux départements d'Alsace-Moselle précise que la journée de solidarité ne pourra y être fixée le premier et le second jour de Noël et le Vendredi-Saint.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a confirmé le soutien du gouvernement à cette proposition "de bon sens".

La gauche s'est opposée à cette loi "inéquitable parce qu'elle porte une fois encore exclusivement sur les salariés", selon Michèle Delaunay (PS). La députée socialiste a proposé de taxer à la place les stock-options, ce qui, selon le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin, "rapporterait trois milliards d'euros".

Le texte, examiné le 9 avril par le Sénat, entrera en vigueur le 2 mai, avant le lundi de Pentecôte, qui tombe cette année le 12 mai. AP

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