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Gauche ouvrière et chrétienne
28 mars 2008

Les malades du cancer souffrent de discrimination

Pourquoi les malades atteints d'un cancer n'auraient t ils pas eux aussi autant d'aides que les autres?

pourquoi tous les médias parlé ,écris ne se mobilisent ils pas aussi pour la lutte des cancres ,car il y a plusieurs sortent de cancer et beaucoup dont personne ne parle?

devant la maladie quelqu'elle soit ,tout le monde doit être égaux ,donc tout le monde doit être

soigné ,aidé de la même façon.

Le Président de la G.O.C.

vendredi 28 mars 2008

Dégradation de la qualité de vie, discrimination sociale... C'est ce qui ressort de la première enquête, auprès de 4 270 personnes, sur leur vie avec la maladie.

L'enquête du ministère de la Santé a été réalisée, en 2004, auprès de 4 270 adultes, malades du cancer. C'est le premier panorama sur leurs conditions de vie, deux ans après le diagnostic.

Il en ressort que l'annonce de ce diagnostic est trop brutale, selon un patient sur quatre : 11 % ont eu un soutien psychologique, 18 % l'auraient souhaité. Pour autant, une personne sur trois est très satisfaite de ses relations avec les soignants et un tiers très satisfait de la qualité de la prise en charge médicale et des informations reçues. Cependant, les risques d'infertilité ne sont pas assez exposés, selon les femmes entre 40 et 44 ans. Parmi les hommes devenus infertiles, 13 % n'ont pas été informés de la conservation de leur sperme avant traitement.

Le regard de l'entourage

Pour évoquer leur maladie, huit personnes sur dix utilisent les mots cancer et tumeur. Deux ans après, 43 % des malades se déclarent guéris, alors que les médecins estiment qu'il en faut cinq. Leur qualité de vie physique est plus ou moins altérée selon la localisation des cancers. Elle est meilleure pour les jeunes, les femmes, celles qui ont des enfants, selon le niveau d'études et des revenus élevés.

Socialement, un malade sur dix souffre du regard de son entourage familial, de ses proches, de son milieu professionnel. Une stigmatisation plus difficile à vivre si l'on est jeune, démuni économiquement et psychologiquement, si les traitements sont lourds ou ont laissé des séquelles.

Professionnellement, neuf personnes sur dix avaient un emploi : deux ans plus tard, 60 %, seulement, travaillent. Les autres sont inactifs, en arrêt maladie ou au chômage. Une personne sur quatre constate une baisse de ses revenus.

En France, 800 000 personnes vivent avec un cancer. Deux millions en ont eu un. En 2005, 320 000 nouveaux cas ont été recensés. Cette enquête s'inscrit dans le Plan cancer pour améliorer les conditions de vie des malades.

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