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Gauche ouvrière et chrétienne
28 mars 2008

Pas de dialogue avec le Hamas sans récupérer Gaza, prévient Abba

Comme le Hamas ne voudra pas rendre Gaza ,le dialogue entre les Palestiniens risque donc de ne pas se faire et si la paix revenait pour les palestiniens ce serait pour une partie d'entre eux ,malheureusement.

comme si le territoire palestinien,l'état palestinien est reconnu cela risque ,vu les circonstances que ce ne soit donc qu'une partie de ce territoire qui deviendrait état palestinien

Il faut que tous les protagonistes dans cette affaire fassent en sorte que tous les palestiniens soient à nouveau

réunis et vient en paix avec les pays voisins dont Israél.

Le Président de la G.O.C.

mercredi 26 mars 2008

Reuters

Le président palestinien Mahmoud Abbas a fait savoir une nouvelle fois qu'il excluait tout dialogue avec le Hamas tant que le mouvement islamiste ne lui aurait pas restitué le contrôle de la bande de Gaza.

Le Hamas a chassé les miliciens du Fatah et les forces de sécurité fidèles à Abbas de l'étroite bande côtière à la mi-juin au terme de combats brefs mais meurtriers, un coup de force dénoncé par le président de l'Autorité autonome comme un "putsch".

Les deux "frères ennemis" palestiniens ont accepté cette semaine à Sanaa, au Yémen, le principe d'une reprise du dialogue sur la base d'une proposition de compromis yéménite prévoyant "le retour à la situation qui prévalait avant les incidents de Gaza".

Mais le Hamas estime que ce retour au statu quo ante est l'un des sujets à l'ordre du jour du dialogue, dont il a annoncé le démarrage pour le 5 avril, tandis que le Fatah d'Abbas en fait un préalable à la reprise des contacts avec le mouvement islamiste.

"Nous sommes prêts à ouvrir un nouveau chapitre mais la condition palestinienne est inchangée, à savoir une annulation complète et totale du coup d'Etat", a déclaré mercredi Nabil Amr, conseiller d'Abbas.

"Ceci est la position définitive de l'Autorité palestinienne, de l'Organisation de libération de la Palestine et du Fatah", a-t-il martelé, soulignant ainsi qu'Abbas s'appuie sur la légitimité historique du mouvement palestinien.

MANIFESTATIONS UNITAIRES À GAZA ET HEBRON

Après la chute de Gaza, Abbas avait limogé le gouvernement d'union dirigé par le Hamas et issu d'un éphémère accord de réconciliation nationale entre les deux mouvements conclu quelques mois plus tôt à La Mecque sous l'égide de l'Arabie saoudite.

Le président Abbas s'est engagé depuis à l'instigation des Etats-Unis dans des négociations censées aboutir avant la fin de l'année à un traité de paix avec Israël et à la création d'un Etat palestinien indépendant en Cisjordanie et à Gaza.

Mais, outre qu'il s'avère laborieux depuis son lancement en novembre à la conférence d'Annapolis, ce processus, auquel le Hamas s'oppose, est hypothéqué par le contrôle des islamistes sur la bande de Gaza, où s'entassent 1,5 million de Palestiniens soumis à un strict blocus israélien.

Sami Abou Zourhi, porte-parole du Hamas, qui se refuse à rendre inconditionnellement le contrôle de Gaza à l'Autorité palestinienne, a déclaré que l'intransigeance de celle-ci avait de facto "balayé le processus de Sanaa" qui, d'après lui, prévoyait clairement un dialogue sur le retour au statu quo ante.

Azzam al Ahmed, un des dirigeants du Fatah qui a négocié l'accord de Sanaa avec le numéro deux du Hamas Moussa Abou Marzouk, sous les auspices du président yéménite Ali Abdallah Saleh, a souligné que son groupe s'opposait au contraire à une remise en cause du compromis convenu.

Mercredi, quelque 7.000 Palestiniens ont manifesté à Gaza et plusieurs centaines d'autres à Hébron, en Cisjordanie, pour réclamer l'union nationale palestinienne. A Gaza, la foule scandait "Oui à la réconciliation". A Hébron, les manifestants agitaient des drapeaux du Fatah, du Hamas et de la Palestine.

Version française Marc Delteil

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