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Gauche ouvrière et chrétienne
24 mars 2008

Malgré le décret du 1er février :Gratification des stages : des étudiants mécontents

Il a déjà été dis que ces gratifications de stages n'étaient que de la poudre aux yeux ,de la mendicité;

mais ,le paiement des stages a été signé par certains syndicats étudiants,même si leur base n'était pas pour.

maintenant ,il va falloir que les étudiants se battent pour améliorer ,sinon les faire supprimer pour rediscuter,ces gratifications de stages et éviter qu'il y ait des discriminations.

Le Président de la G.O.C.

Des étudiants en travail social prévoient une série de rassemblements mercredi pour contester les modalités de gratification financière des stages mises en place par un décret du 1er février.

Un décret d'application de la loi de mars 2006 sur l'égalité des chances, paru le 1er février dernier au journal officiel, prévoit une gratification pour tous les stages en entreprise de plus de trois mois. « A défaut de convention de branche ou accord professionnel étendu, le montant horaire est fixé à 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale ». Le ministère du Travail estime cette somme à 398 € mensuels.

Une source de
discriminations

Le décret précise que ces dispositions s'appliquent aussi aux stages effectués au sein d'une association, d'une entreprise publique ou d'un établissement public à caractère industriel et commercial. « Versée mensuellement », la gratification est due au stagiaire à compter du premier mois de stage, « sans préjudice de remboursement des frais engagés pour effectuer le stage et des avantages offerts, le cas échéant, pour la restauration, l'hébergement et le transport ».
Le montant du dédommagement avait été jugé ridicule par le collectif Génération précaire qui réclame depuis 2005 un statut pour les stagiaires, l'Unef, et critiqué par le président de CroissancePlus et président du comité des stages Geoffroy Roux de Bézieux.
C'est dans ce contexte de mécontentement que des manifestations régionales sont prévues à Rennes, Lille, Marseille et Nancy à 14h mercredi. La question de la gratification sera aussi abordée vendredi à Bordeaux, à l'occasion d'une coordination nationale des étudiants du secteur social, prévue depuis plusieurs mois.
Ces étudiants se destinent aux métiers d'éducateur, conseiller en économie sociale et familiale ou directeur d'établissement d'intervention sociale.
Selon le site internet des étudiants du travail social en Bretagne (http ://www.gratificationpourtous.blogspot.com/), cette gratification est « source de discrimination » puisque tout d'abord « l'Etat ne s'applique pas l'obligation » pour ses administrations ; seules les entreprises (y compris les entreprises publiques), les associations et les établissements publics à caractère industriel et commercial sont concernés.
De plus, « l'Etat n'a pas prévu d'enveloppe pour financer cette gratification » et les structures d'accueil des stagiaires « ne veulent plus s'engager ». Cela « remet en cause nos formations, nos diplômes et le principe pédagogique de l'alternance », estiment ces étudiants, dont les revendications sont partagées au plan national. A Nancy, les étudiants de l'institut régional du travail social ont voté une « grève » symbolique depuis le 18 mars.

Édition du Lun 24 mars 2008  DNA

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