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Gauche ouvrière et chrétienne
23 mars 2008

Après l'indépendance du Kosovo, la Russie songe à revoir sa politique régionale

La Russie accepterait elle maintenant l'indépendance du Kosovo?

cela semblerait le cas ,vu que maintenant elle revoit sa politique régionale et

serait ainsi prête l'occasion favorable de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud,

alors qu'il n' y a pas si longtemps les dirigeants russes ne voulaient pas en entendre parler.

est ce un revirement stratégique ou politique ou les deux ensembles?

Le Président de la G.O.C.

   21/03/2008 Le Point.fr

par Manuel Silveira da Cunha

La Douma, chambre basse du Parlement russe, a appelé vendredi le gouvernement de Russie à "examiner l'opportunité d'une reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud". Les députés expliquent qu'après "la reconnaissance unilatérale de l'indépendance du Kosovo, la Russie doit corriger sa politique à l'égard de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud et de la Transdniestrie", territoire séparatiste pro-russe en Moldavie.

Un peu plus tôt, le ministre de la Culture géorgien, Nicoloz Vatcheïchvili, avait protesté contre la diffusion sur la chaîne sportive Eurosport 2, filiale du groupe français TF1, d'un spot publicitaire et d'un documentaire invitant des touristes étrangers sur le territoire séparatiste pro-russe d'Abkhasie. Les images montrent des Européens arrivant en Abkhazie via le sud de la Russie par le seul point d'accès à la région, près de Sotchi.


L'Abkhazie avait proclamé unilatéralement son indépendance après la chute de l'URSS, provoquant un conflit avec les Géorgiens en 1992-1993. Indépendante de fait, aucun pays ne l'a jusqu'ici reconnue, pas même la Russie, malgré son soutien politique et l'attribution de passeports russes à nombre de ressortissants de cette région. L'Ossétie du Sud, profitant de la faiblesse de l'État géorgien, avait suivi l'exemple abkhazien en proclamant son indépendance en 1994, sans plus de reconnaissance. La réintégration de ces régions séparatistes est aujourd'hui un enjeu politique majeur pour le gouvernement géorgien.

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