russie:vague de répression contre les opposants au président Medvedev

Si Kouchner dit que la russie est entrer dans l'air des droits de l'homme et qu'il approuve le manque totale de liberté ,de manifester et d'être dans l'oppositions cela est grave.

il est temps de mettre le Président russe et son premier ministre russe devant leur responsabilité après des élections truquées

mais qui en Europe le fera?

Le Président de la G.O.C.

    03/03/2008 Le Point.fr

Par Jamila Aridj

Au lendemain du scrutin présidentiel, des dizaines d'opposants sont descendus dans les rues de Moscou et de Saint-Pétersbourg pour contester l'élection de Dimitri Medvedev à la présidentielle russe. À Moscou, où la manifestation n'était pas autorisée, plus de cent policiers sont intervenus pour interpeller les manifestants au moment où ils déployaient pancartes et drapeaux. Nombre d'opposants appréhendés l'ont été dès leur sortie de la station de métro des É tangs clairs . Parmi les interpellés figure le chef du parti d'opposition SPS, Nikita Belykh. "C'est un spectacle, pas des élections", a eu le temps de dire Nikita Belykh, avant d'être entraîné vers un car de police. "Nous considérons que l'interdiction de cette marche est illégale", a-t-il ajouté.

"Vos élections sont une farce !"

À Saint-Pétersbourg, où la marche a été autorisée, 3 000 personnes ont répondu à l'appel de l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov, chef du mouvement L'Autre Russie. "Nous ne reconnaissons pas la légitimité de la désignation de Medvedev", a expliqué Kasparov. Les manifestants en colère ont scandé : "Il nous faut une autre Russie !", "À bas l'État policier !" ou encore "Vos élections sont une farce !" L'issue du scrutin est également contestée par la seule mission d'observateurs occidentaux présente en Russie, dont le chef estime que l'élection n'a pas été "juste" ni "libre".