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Gauche ouvrière et chrétienne
16 décembre 2007

Squat

Cela a toujours été pareil ,ce n'est qu'au moment des grands froids que les différents gouvernements se souviennent des SDF et des mal-logés;ils font des promesses ,mais pas beaucoup ne sont tenues ou alors sans discernement.

Mais,ce gouvernement de Sarkosy,au lieu d'avoir mis autant d'argent pour se rabaisser devant Kadhafi,il aurait mieux fais de mettre tout cet argent pour loger les SDF,les mal -logés,trouver des emplacement longue durée pour les SDF

Le Président de la G.O.C.

Squat
didier pourquery
QUOTIDIEN : samedi 15 décembre 2007
       
A l’issue de la semaine baroque du Guide libyen sous sa tente chauffée, voici que se rappelle à nous la dure réalité des gens de la rue sous leurs tentes. Les SDF vont à nouveau squatter l’actualité.

L’an dernier à la même époque les Don Quichotte avaient soudain rappelé que l’éternel problème du logement des plus pauvres était loin d’être résolu. Un an plus tard, le bilan des mesures Chirac-Borloo est assez mince. Le «droit au logement opposable» est encore dans les limbes administratifs. Et d’ailleurs le droit au logement tout court reste largement théorique.

Cette idée simple qui perdure depuis l’hiver 1954 ne semble intéresser les gouvernements qu’à l’occasion de grandes opérations médiatiques. Abbé Pierre, Restos du Cœur, Don Quichotte, rue de la Banque… Chaque fois le même schéma. On s’émeut, on télévise, les pouvoirs publics bâclent un plan de circonstance, faisant mine de découvrir un problème endémique, le printemps revient et on passe à autre chose.

Cette année encore malgré les indignations et les promesses, reste cette impression décourageante que pour un dossier résolu (les familles de la rue de la Banque, vendredi) des dizaines d’autres, moins médiatisés, restent à résoudre.

La question n’est à l’évidence pas prioritaire pour l’équipe au pouvoir. Aucune volonté politique d’ensemble, nulle vision généreuse globale. Et surtout, dans le budget 2008 pas de hausse des financements. En fait, tout se passe comme si, en bon libéral, Nicolas Sarkozy attendait des acteurs de terrain, maires ou associations, qu’ils fassent le travail de l’Etat.

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