les stages indemnisés 380 euros à partir de 4 mois
donc avant le 4ème mois ,ceux qui seront en stage travailleront gratuitement pour le patronat.
Et ensuite,ils auront que 380 euros,le gouvernement est entrain de se moquer des stagiaires.
Heureusement,il y a des patrons,mais ils ne sont pas nombreux malheureusement,qui ont une autre idée des stagiaires qu'ils rémunèrent plus décemment.
Ce gouvernement est encore entrain de faire des cadeaux à certains patrons et à ignorer le besoin des jeunes.
Le Président de la G.O.C.
NOUVELOBS.COM | 18.10.2007 | 10:03
Les ministres du Travail, Xavier Bertrand, et de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, proposent aussi que les entreprises soient exonérées de cotisations pour les stagiaires au-delà de 380 euros de gratification.
Le
ministre du Travail, Xavier Bertrand, propose que la rémunération des
stages étudiants passe à 380 euros à partir du quatrième mois en
entreprise. Il a révélé, mercredi 17 octobre, face à la presse, un
projet de décret qui pourra être amélioré avant son application, prévue
début 2008. Ce texte "n'est pas définitif, j'attends de nouvelles
propositions du comité dans quinze jours", souligne Xavier Bertrand.
Il rencontrait, mercredi, le comité des stages avec la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse.
"Cela vaut peut-être la peine de voir comment on peut encore
l'améliorer", estime Xavier Bertrand. Mais il souhaite "être prêt pour
la fin de l'année au plus tard".
Deux pistes
Les ministres évoquent deux pistes: établir "une forme de hiérarchie"
dans la gratification en fonction du niveau de diplôme, et relever le
montant de la franchise de cotisations de Sécurité sociale dont
bénéficie l'entreprise. Actuellement, jusqu'à 380 euros de rémunération
mensuelle, l'entreprise ne paye pas de cotisations sociales. "De
nombreuses organisations voulaient aller au-delà. Nous voudrions savoir
le nombre de stages qui pourraient être concernés et le coût pour les
finances de la Sécurité sociale car cela ne peut fonctionner que si
nous augmentons la franchise", selon le ministre.
Xavier Bertrand promet par ailleurs une évaluation, courant 2008, pour
savoir s'il faut faire "bouger" la loi de 2006. Ce texte encadre la
gratification des stages "lorsque la durée du stage est supérieure à
trois mois consécutifs".
"Insuffisant"
Les membres du collectif Génération précaire, qui milite depuis deux
ans pour un statut et une rétribution des stagiaires, se sont d'abord
dits très déçus par ce projet de décret. Mais ils sont soulagés de
pouvoir reprendre la négociation à zéro.
"On est heureux d'avoir une nouvelle base de discussion", réagit la
Confédération étudiante. L'Unef, elle, estime que c'est "insuffisant".
"Augmenter de 10 à 15 euros la gratification, c'est se moquer du
monde", a aussi dénoncé Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO,
sur Europe 1.
Mais Valérie Pécresse souligne que "la concertation ne se fait pas avec
un seul partenaire". Il ne faut pas perdre de vue l'objectif: "qu'il y
ait à terme un stage obligatoire dans chaque cursus" et donc des
entreprises disposées à accueillir les stagiaires. Ce décret constitue
"un filet de sécurité minimal que donne l'Etat".
Ne pas "tarir l'offre" de stages
"Il y a un arbitrage fin à faire entre rémunération juste et le risque
de tarir l'offre de stages", confirme un représentant des employeurs,
Geoffroy Roux de Bézieux, qui co-préside le comité des stages. Le
projet de décret prévoit que lorsqu'un stage "excède une durée de trois
mois consécutifs au sein de la même entreprise, la gratification est
due au stagiaire à compter du premier jour du quatrième mois de stage".
"Le montant de la gratification due au stagiaire est fixé à 12,5% du
plafond horaire de la sécurité sociale", soit 379,18 euros ou 29,6% du
Smic.
Génération précaire et plusieurs syndicats (Ugict-CGT, FO-cadres, etc.)
réclament un minimum de 50% du Smic, payable dès le premier mois de
stage, avec une progression selon le niveau d'études.