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Gauche ouvrière et chrétienne
10 octobre 2007

Régimes spéciaux: Xavier Bertrand ne convainc pas les syndicats

Depuis 1995,nous n'avons jamais vu un gouvernement de droite négocier avec les syndicats du public et du privé;

cela a toujours été des pseudos négociations ;

c'était plus tot des réunions ou le gouvernement disait,dis voci ce que nous voulons faire et rien n'est à négocier,nous avons vu cela sous Jupé,sous Gillon pour les retraites passées en force,avec le CPE sous de Villepin que la rue à fais reculer et maintenant enc ore sou Fillon ,mais comme premier ministre,avec les régimes spéciaux qui ne sont pas à négocier dixit Bertrand.

Mais ,rien sur les augmentations de salaires,ni les retraites.

la greve du 18 octobre risque d'tre massive et de voir se prolonger,car encore une fois les promesses de Sarkosy ne sont pas tenues.

C'est bien Sarkosy qui avait dis sous de Villepin qu'il fallait négocier avant toute choses?

c'est encore bien le meme Sarkosy qui avait dis pendant la campagne présidentielle et celles des législatives qu'il priviligierait les négociations sur tous les sujets avec les syndicats et cela avant de décidé?

Promesses,toujours des promesses et encore des promesses;la droite n'a pas du tout changée,mais avec la soit disante ouverture.

Le Président de la G.O.C.


Par JeanMarie Godard AP

PARIS - Le ministre du Travail Xavier Bertrand a remis un "document d'orientation" sur la réforme des régimes spéciaux mercredi aux syndicats, qui en contestent toujours les modalités. Le passage à 40 ans de cotisations d'ici à 2012 est confirmé et "non négociable". Les grèves prévues le 18 octobre, notamment à la SNCF et à la RATP, promettent d'être fortement suivies et pourraient ne pas se limiter à 24 heures.

M. Bertrand, qui recevait mercredi depuis 7h30 les syndicats les uns après les autres, ainsi que les directions des entreprises concernées, a notamment confirmé que les agents relevant des régimes spéciaux devront cotiser 40 ans d'ici à 2012 contre 37,5 années aujourd'hui, ou encore l'instauration d'une décote pour ceux qui voudront continuer à partir plus tôt.

Selon les syndicats, il a également confirmé que le calendrier fixé par le président Nicolas Sarkozy restait le même: la réforme -dont sa phase de négociations dans les entreprises- doit être bouclée à la fin de l'année.

"Le ministre nous annonce qu'on va passer l'ensemble des personnels des régimes spéciaux à la toise. Et je crains que ça n'augure un nouveau tour de vis pour tout le monde", a déclaré à l'Associated Press Bernard Devy, chargé du dossier des retraites à FO. Alors que plusieurs sujets de la réforme sont renvoyés à des négociations dans les entreprises concernées, M. Devy explique qu'après les grèves du 18 octobre, "ce sera aux salariés de déterminer s'il faut maintenir la pression ou s'engager dans un processus de négociations".

"Le passage à 40 ans, ce n'est pas une surprise. On savait que ça allait arriver. Mais on doit pouvoir négocier de vraies contreparties", a déclaré, plus conciliant, le porte-parole de la délégation CFDT Jean-Louis Malys en sortant du bureau de M. Bertrand. "Le dialogue annoncé a bien lieu", a-t-il ajouté, avant de préciser que "l'action ne s'oppose pas à la négociation mais va servir à l'appuyer", faisant référence aux grèves prévues le 18 octobre.

"Nous n'avons obtenu aucune avancée tangible, tout était bouclé d'avance. Les orientations ne sont ni plus ni moins qu'un copier-coller du régime de la Fonction publique", estime de son côté le secrétaire général de la fédération CFTC des Transports, Bernard Aubin.

Pour lui, "les échanges entre syndicats et ministère du Travail depuis l'annonce officielle de la réforme par Nicolas Sarkozy relèvent de la mise en scène, et en aucun cas d'une quelconque volonté de négocier". "Tout cela renforce notre détermination et celle des cheminots à mener une action forte le 18 octobre", poursuit-il, avant d'ajouter "et peut-être même au-delà". AP

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