Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
29 août 2007

En Grèce, de nombreux villages encerclés par les flammes

A qui profite "le crime"?

Car pour qu'il y ait autant de départ de feu,et que la Grèce tout entière soit la proie des flammes il faut bien que des personnes aient allumés ces feux incendiaires,car ce ne peut pas être uniquement la faute de la sécheresse.

Mais pourquoi et dans quels intérêts,vouloir mettre des vies en danger,provoquer la mort d'adultes et d'enfants?

Ceux qui ont fait celà et les commanditaires sont des criminels.

mais,ce qui se passe en Grèce,se passe également dans tous les pays;les incendiaires doivent être très sévèrement punis ,être traités comme des assassins,des criminels.

Le Président de la G.O.C.

| 27/08/2007 - © Reuters

Des habitants trouvent refuge sur la plage, près d'Evia, à une centaine de kilomètres au nord d'Athènes. Les incendies qui font rage depuis quatre jours en Grèce ont fait des milliers de sans-abri et 63 morts. Les pompiers craignent que d'autres personnes aient péri dans des villages encore inaccessibles. /Photo prise le 26 août 2007/REUTERS/Icon - © REUTERS

Désespérés, les habitants de villages grecs encerclés par les flammes lançaient lundi des appels à l'aide tandis que le vent continuait à attiser les incendies ravageant le pays, qui ont fait 63 morts en trois jours.

Beaucoup se sont refugiés sur les rives des fleuves, impuissants face à des flammes géantes qui consument maisons, fermes et forêts. Le gouvernement grec a déclaré l'état d'urgence.

"Le feu est aux portes de notre village. Rien n'a été fait. Nous sommes tout seuls", a déclaré à la chaîne de télévision Antenna un habitant du village de Frixa, dans le Péloponnèse, région la plus touchée.

"Beaucoup de gens sont descendus près du fleuve. Au nom de Dieu, quelque chose doit être fait pour qu'il n'y ait pas d'autres morts."

Une habitante de Porthyo a lancé elle aussi un appel au secours: "Le village est encerclé et nous sommes coincés. Aidez-nous s'il vous plaît. Nous avons des invalides chez nous, nous ne pouvons pas les déplacer."

Ces incendies de forêt, les pires en Grèce depuis des décennies, ont semé la destruction dans tout le pays, du Péloponnèse, à l'extrémité sud du pays, jusqu'à Ioannina, ville du Nord, anéantissant des centaines de villages et manquant détruire également le site antique d'Olympie.

AIDE EUROPÉENNE

Ils font rage depuis quatre jours, ont fait des milliers de sans-abri et 63 morts, mais l'on craint que d'autres personnes aient péri dans des villages encore inaccessibles, ont fait savoir les pompiers.

Le gouvernement a offert jusqu'à un million d'euros de récompense pour aider à l'arrestation des pyromanes qu'il accuse d'avoir joué un rôle majeur dans cette série noire dévastatrice.

De nombreux maires des régions touchées ont accusé des promoteurs immobiliers d'avoir déclenché les incendies pour libérer de nouveaux terrains constructibles. La police a arrêté à ce jour deux personnes âgées et deux jeunes, soupçonnés d'avoir déclenché des feux.

Les pompiers, débordés, appuyés par des avions dépêchés par d'autres pays européens, des soldats et des volontaires tentent d'empêcher les flammes d'atteindre la ville de Krestena, dans le Péloponnèse, et ses 5.000 habitants.

"Il y a dix camions de pompiers et un hélicoptère en bordure de la ville, et ils tentent d'empêcher les flammes de passer", a déclaré un caméraman de Reuters sur place, Vassilis Triandafyllou. "Le ciel est noir de fumée, on n'y voit pas grand-chose."

Les cyprès et les pins entourant Olympie, dans le Péloponnèse, ont pris feu dimanche mais les pompiers ont réussi à préserver le site au bout de plusieurs heures d'efforts.

Les flammes ont roussi la cour du musée, où sont exposées des pièces d'architecture rares telle que la célèbre statue d'Hermès portant l'enfant Dionysos dans ses bras.

"INCOMPÉTENTS !"

Mais l'incendie continuait lundi à ravager les villages environnants, poussant des milliers de personnes à fuir et à s'abriter dans des écoles, des hôtels et des centres de santé.

"Il y a des vents violents dans le secteur, où tous les villages sont menacés", a déclaré un porte-parole des pompiers.

Les incendies, qui se sont déclarés vendredi dans le Péloponnèse, ont atteint jusqu'à la banlieue d'Athènes et recouvert la capitale d'une épaisse fumée de cendres blanche. L'odeur de fumée est omniprésente et les drapeaux ont été mis en berne dans le cadre d'un deuil national de trois jours.

L'opposition grecque a taxé le gouvernement de Costas Karamanlis d'incompétence et les journaux titraient lundi en "une": "Incompétents ! Peine pour les morts, colère pour l'absence d'Etat", ou encore "Honte à l'effondrement de l'Etat".

Dépassée, la Grèce a fait appel à ses partenaires européens. Des avions dépêchés par la France, l'Espagne et l'Italie participent déjà aux opérations et des pompiers chypriotes, français et israéliens sont venus appuyer leurs homologues grecs. Dix autres pays devraient se joindre à cet effort lundi.

Le gouvernement conservateur s'est vu reprocher d'avoir réagi trop lentement à une première série de feux qui avait fait dix morts cet été et cette nouvelle vague d'incendies devrait peser lourd lors des élections législatives du 16 septembre. La campagne électorale a été interrompue.

Publicité
Commentaires
Publicité