Les Français aiment les fonctionnaires

Les français aiment les services publics et les fonctionnaires,de nombreux sondages l'avaient deja indiqué.

Mais ,que ce soit le Président ,le gouvernement ou sa majorité n'en ont jamais tenu compt;ils veulent,souhaitent uniquement faire plaisir à un petit nombre de leurs amis ,et petits nombres de leurs èlecteurs

Le Président de la G.O.C.

Sécurité de l’emploi et service du citoyen : l’image de la fonction publique est très positive parmi les jeunes.

C’est sans doute l’un des plus gros obstacles à l’entreprise destructrice du gouvernement : même si elle n’est pas exempte, à leurs yeux, de reproches, la fonction publique peut compter sur un puissant attachement des Français, comme en témoignent année après année les enquêtes d’opinion. Ainsi, selon un sondage réalisé l’an dernier par

IPSOS pour la Gazette des communes, au moment où le candidat Sarkozy avait déjà annoncé son objectif de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, une majorité (51 %) veulent qu’on les remplace « tous ou presque ». Contrairement à l’idée martelée par l’UMP, le plus grand nombre des sondés ne pensent pas qu’il y a trop de fonctionnaires : pour 90 % ils ne sont « pas assez » dans la fonction publique hospitalière ; pour 66 %, il y en a « suffisamment » ou « pas assez » dans les collectivités locales ; et il en va de même, à 54 %, pour la fonction publique d’État.

L’attraction pour ce secteur ne se dément pas : 8 personnes sur 10 déclarent qu’elles encourageraient leur enfant à devenir fonctionnaire s’il le souhaitait, proportion qui a tendance à croître ces dernières années. Et les jeunes eux-mêmes (les 15-30 ans) affirment, très régulièrement, massivement (à 70 % dans le dernier sondage IPSOS, sur ce sujet) leur souhait de travailler dans la fonction publique. Motifs ? La garantie de l’emploi, bien sûr, encore attachée, malgré la progression de la précarité, à ce secteur : pour 84 % des jeunes, cette valeur s’applique bien à la fonction publique. Mais pas seulement. D’autres valeurs lui sont, à leurs yeux, fortement associées : être « au service des citoyens » (72 %), « défendre l’intérêt général » (66 %). Ce qui n’empêche pas (pour 62 %) de « fournir des prestations de qualité ». De quoi faire pâlir d’envie le monde de l’entreprise privée plutôt en butte, lui, selon les sondages, à la disgrâce.

Y.H.