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Gauche ouvrière et chrétienne
1 août 2007

Moins de fonctionnaires pour sauver le budget

Naturellement,pour pouvoir payer tous les cadeaux fiscaux donné aux plus riches et aux patronats,le ,soit disant ,premier ministre supprime des postes de fonctionnaires cela est trop facile.

Et tout le monde sait que ces mesures ne suffiront pas à financer les promesses de Sarkosy ni de répondre aux exigences européennes ,d'ailleurs à Bruxelles personnes n'y croit à ces mesures et ont déjà dis que cela ne servirait à rien.

Mais,pour faire plaisir à certains,Fillon préfère supprimer des fonctionnaires cela aurait été plus facile que de prendre l'argent là ou elle se trouve:chez les riches,chez les actionnaires.

Les Français ont raisons de faire grève,de manifester car ce gouvernement est entrain de les mener à la faillite

Le Président de la G.O.C.

Pour financer les promesses de Nicolas Sarkozy et tenir les engagements européens de la France, François Fillon annonce la suppression de 22 700 postes de fonctionnaires.

Place aux travaux pratiques. Pour couvrir les allégements fiscaux, répondre aux urgences et supprimer le déficit budgétaire en cinq ans, l'État va devoir se montrer « responsable ». Le Premier ministre l'a dit, hier, à ses ministres qui savent maintenant que leur marge de manoeuvre est très très étroite.

ger;Moins de recettes. Le paquet fiscal - déduction des intérêts d'emprunts, droits de succession réduits, heures sups défiscalisées, revenu des étudiants non imposé, réduction de l'ISF - représente un allégement de 11 milliards. Il faut y ajouter une amélioration du crédit d'impôt recherche qui pourrait coûter 900 millions d'euros. Et tenir compte des effets de la réforme Villepin du barème de l'impôt, déjà appliquée en 2007, qui se traduit par un manque à gagner de plusieurs milliards par rapport au système antérieur. Gilles Carrez, rapporteur général du Budget à l'Assemblée, a ainsi prévenu que « nous n'aurons plus les moyens de procéder à des baisses d'impôts supplémentaires si nous voulons garder comme priorité la baisse du déficit ». Outre l'hôpital, qui relève du budget de la Sécurité sociale, la priorité est donnée aux universités (+ 1,8 milliard), à la justice (+ 4,5 % pour financer les 1 600 postes nécessaires au fonctionnement de neuf nouvelles prisons). Par ailleurs, 140 millions seront affectés au financement des études dirigées (après 16 heures). Il faut y ajouter le poids des pensions des fonctionnaires retraités (82 115 départs l'an prochain) et l'accroissement de la charge de la dette (1,5 milliard) à cause du relèvement des taux d'intérêts appliqués aux emprunts que souscrit l'État pour équilibrer ses comptes.

ger; Des dépenses nouvelles.

ger;Des économies sur les fonctionnaires. Des recettes en moins, des dépenses en plus : le gouvernement estime qu'il faudra économiser entre 60 et 80 milliards durant la législature. Soit autour de 16 milliards par an. Règle générale : les dépenses, y compris les crédits affectés aux collectivités locales, seront limitées à l'inflation (1,6 %). Les économies porteront pour l'essentiel sur le non-remplacement des fonctionnaires partis à la retraite. Compte tenu de ceux qui ont liquidé leur pension ou qui sont en détachement, le gouvernement prévoit 70 000 « vrais » départs. 22 700 ne seront pas remplacés (1 sur 3 seulement dans l'Éducation nationale en raison de 6 000 créations dans le même temps, un sur deux ailleurs, maintien des effectifs dans l'enseignement supérieur, 1 600 créations à la justice). Économie escomptée : « De l'ordre de 700 à 800 millions d'euros en année pleine, à peu près la moitié en 2008 », a calculé Éric Woerth, le ministre du Budget.

ger;La croissance au secours du déficit. Le faible niveau des économies comparé au volume substantiel des dépenses nouvelles oblige à compter sur les fruits d'une croissance. François Fillon estime qu'avec un rythme de 2,5 % par an, et sans doute quelques recettes de privatisations en plus, il parviendra à supprimer le déficit budgétaire en 2012 (au lieu de 2010) et à ramener la dette à 60 % de la richesse nationale (65 % aujourd'hui). Il table sur 2 milliards d'impôt sur les sociétés en plus, entre 11 et 15 milliards de bonus de TVA, un à deux milliards d'impôt sur le revenu supplémentaire. Tout repose donc sur la croissance. L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) calcule que le paquet fiscal pourrait générer 0,6 point de croissance en plus. Toute la difficulté étant de savoir dans quelle proportion les Français vont consommer - en produits asiatiques ? - leur surplus de pouvoir d'achat ou l'épargner.

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