Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
28 juin 2007

REFORME DES UNIVERSITES:Le nouveau texte sur l'universitécorrige les 3 points d'achoppement

Certains sont satisfaits des nouvelles propositions du gouvernement concernant la réforme des universités mais d'autres le sont bien moins.

Il n'est pas certain que le gouvernement est étein totalement la meche revendicative des personnels des universités et ce n'est pas le satisfecit de Jacques Lang qui changera grand chose(car,rappelons nous qu'il avait été abordé par Sarkosy)

Le Président de la G.O.C.

NOUVELOBS.COM | 27.06.2007 | 19:07

Le gouvernement serait revenu, dans la nouvelle version du projet de loi, sur la composition des conseils d'administration, la question de l'autonomie et la sélection à partir de la quatrième année. Les représentants des étudiants et des présidents d'université se disent "rassurés". La FSU et le Sgen-CFDT sont plus réservés.

La nouvelle version du projet de loi sur l'autonomie des universités présentée, mercredi 27 juin, par Valérie Pécresse aux représentants de la communauté universitaire, corrige sensiblement les trois points cruciaux qui avaient cristallisé le mécontentement.
Les représentants de la communauté universitaire se sont dits "rassurés" par cette nouvelle version du projet de loi, le président de l'Unef affirmant: "aujourd'hui nous sauvons l'essentiel".
"Le texte était inacceptable il y a une semaine parce qu'il dénaturait le modèle universitaire français: aujourd'hui nous sauvons l'essentiel", a estimé Bruno Julliard, président de l'Unef après deux heures de table-ronde avec la ministre, alors que le projet intègre les trois revendications majeures de la communauté universitaire.

"Nous sommes rassurés"


"Nous sommes rassurés, parce que sur les points qui faisaient blocage, il y a une ouverture du gouvernement", a ajouté Thiébauld Weber, président des étudiants de la Fage, pour qui "les étudiants ont eu gain de cause sur la sélection en master" disparue du nouveau projet.
De son côté, le premier responsable de la conférence des présidents d'université (CPU), Jean-Pierre Finance, a relevé que "l'essentiel des remarques que (la CPU) avait faites ont été intégrées au nouveau texte", en citant la mention écrite noir sur blanc que les universités devront "toutes" avoir acquis leur autonomie "dans un délai de cinq ans".
Un gros bémol à la sortie de la table ronde a toutefois été émis par des représentants des personnels et enseignants-chercheurs. "Il reste de gros points durs de confrontation sur les questions de personnels et enseignants-chercheurs", a ainsi assuré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, principale fédération de l'Education.
"Notre impression est mitigée, les conseils d'administration ont été élargis mais la représentation des personnels non enseignants restera minorée", a regretté Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, tandis que, pour l'Unsa-Education, Patrick Gonthier a rappelé que la possibilité pour le président d'université de recruter des personnels contractuels risquait de "fragiliser le statut de la fonction publique".

Les points de discorde


Les trois sujets controversés, objets des critiques des syndicats, étaient la composition des conseils d'administration, la question de l'autonomie et la sélection à partir de la quatrième année.
Le nouveau texte, qui devrait être présenté mercredi 4 juillet au conseil des ministres, prévoit des conseils d'administration (CA) de 20 à 30 membres (20 seulement dans l'ancienne version), avec des fourchettes pour chaque composante: de 3 à 5 étudiants, de 7 à 8 personnalités extérieures, de 8 à 14 représentants des enseignants-chercheurs et de 2 à 3 Iatos.
Dans la nouvelle version, "tout candidat est libre de s'inscrire dans l'établissement de son choix", en première année, dans la mesure où il a son bac, mais l'alinéa sur la sélection en première année de master (bac+4) a disparu.

Autonomie


Dernier motif de litige avec les organisations syndicales, et notamment les présidents d'universités: la prise d'autonomie ne se fera plus en fonction de la volonté et de la capacité des universités pour "toutes les universités dans un délai de cinq ans". L'autonomie vise à rendre les universités plus efficaces en leur permettant de recruter plus rapidement les professeurs ou encore de pouvoir être propriétaires - et donc de gérer - leurs biens mobiliers et immobiliers pour en tirer des ressources.
Le nouveau texte prévoit en outre l'élection d'un vice-président étudiant au conseil des études et de la vie universitaire (Cevu), l'obligation pour le président de l'université de faire approuver au CA un rapport d'activité chaque année, la certification annuelle des comptes par un commissaire aux comptes ou encore un comité de suivi pour une évaluation annuelle de l'application de la loi.

Publicité
Commentaires
Publicité