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Gauche ouvrière et chrétienne
28 juin 2007

Pour qu’« aucune chaise ne soit vide à la rentrée »

C'est toujours pendant les vacances scolaires que le gouvernement fait soit passer des lois contre les français,soit qu'il fait"ses mauvais coups".

Il faut rester très vigilant car,ce nouveau gouvernement  a sûrement déjà demandé aux préfets et aux gendarmes de faire du chiffre concernant les arrestations et les expulsions d'enfants scolarisés sans papier et de leurs familles

Le Président de la G.O.C.

Pour qu’« aucune chaise ne soit vide à la rentrée » Pour qu’« aucune chaise ne soit vide à la rentrée »

Immigration . De la protection des enfants à la lutte contre le nouveau projet de loi, les associations appellent à manifester dimanche, à Paris.

C’est à un véritable tour d’horizon des principales problématiques qui mettent en cause les étrangers que Réseau Éducation sans frontières et uni(e)s contre l’immigration jetable avaient convié la presse hier. Parce qu’il y a urgence à organiser la veille contre « les mauvais coups de l’été ». « Il y a péril en la demeure », précisait, d’emblée Jean-Jacques Hazan, pour la Fédération des conseils de parents d’élèves. Après la mise en fiche des familles à l’occasion de la circulaire de régularisation des parents d’enfants scolarisés de 2006, les personnes concernées sont maintenant, pratiquement immédiatement, expulsables.

renforcer les réseaux de vigilance

Seul un fort mouvement d’opinion permettrait de mettre le pays en adéquation avec les 77 % de sondés qui se déclarent favorables à des régularisations, au cas par cas des sans-papiers. Pour qu’« au- -cune chaise ne soit vide à la rentrée », la FCPE appelle à renforcer les réseaux de vigilance qui ont bien fonctionné l’an dernier avec la mobilisation de 3 000 personnes sur Paris. D’autant plus nécessaire que les obligations de résultats énoncées par le nouveau ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale - 125 000 ar- restations pour 25 000 reconduites à la frontière - laissent augurer l’intensification des rafles dans les quartiers populaires.

« Il suffirait de reconnaître un droit qui existe, celui de vivre en famille, s’indignait Brigitte Wieser pour RESF, qui témoignait du courage de ce jeune majeur, qui, pendant ses quinze jours en centre de rétention, continuait à potasser ses révisions pour le bac... L’histoire s’est bien terminée puisqu’il a pu le passer. Mais combien d’autres ont été reconduits hors du territoire ?

L’emballement du système conduit à la saturation des centres de rétention - dont la construction s’intensifie - mais surtout à la déshumanisation des conditions d’accueil, « à l’industrialisation des procédures d’éloignement », dénonçait Camille Désert, de la Cimade, une politique qui touche aussi bien « les Français que les demandeurs d’asile, les femmes enceintes et les bébés que les malades ». « Politique inacceptable, lâchait Jean-Paul Dubois, pour la Ligue des droits de l’homme, mais surtout absurde », parce que sans effet sur les causes profondes des migrations et attentatoire aux conventions internationales. Dans cet esprit, le projet de loi sur l’immigration qui doit être discuté en juillet et s’en prend aux étrangers en situation régulière ne fait qu’ajouter aux inquiétudes. Les représentants des « étrangers en situation irrégulière » ont rappelé leur importance dans l’économie française et l’hypocrisie de la lutte contre le travail illégal.

Moralité : une manifestation est organisée dimanche 1er juillet, histoire de réunir dans un grand mouvement de lutte toutes les sensibilités. Huit cortèges se retrouveront à 16 heures, qui à Belleville, qui à La Chapelle, pour converger à 17 heures vers Stalingrad et terminer par une grande fête.

Émilie Rive

Immigration . De la protection des enfants à la lutte contre le nouveau projet de loi, les associations appellent à manifester dimanche, à Paris.

C’est à un véritable tour d’horizon des principales problématiques qui mettent en cause les étrangers que Réseau Éducation sans frontières et uni(e)s contre l’immigration jetable avaient convié la presse hier. Parce qu’il y a urgence à organiser la veille contre « les mauvais coups de l’été ». « Il y a péril en la demeure », précisait, d’emblée Jean-Jacques Hazan, pour la Fédération des conseils de parents d’élèves. Après la mise en fiche des familles à l’occasion de la circulaire de régularisation des parents d’enfants scolarisés de 2006, les personnes concernées sont maintenant, pratiquement immédiatement, expulsables.

renforcer les réseaux de vigilance

Seul un fort mouvement d’opinion permettrait de mettre le pays en adéquation avec les 77 % de sondés qui se déclarent favorables à des régularisations, au cas par cas des sans-papiers. Pour qu’« au- -cune chaise ne soit vide à la rentrée », la FCPE appelle à renforcer les réseaux de vigilance qui ont bien fonctionné l’an dernier avec la mobilisation de 3 000 personnes sur Paris. D’autant plus nécessaire que les obligations de résultats énoncées par le nouveau ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale - 125 000 ar- restations pour 25 000 reconduites à la frontière - laissent augurer l’intensification des rafles dans les quartiers populaires.

« Il suffirait de reconnaître un droit qui existe, celui de vivre en famille, s’indignait Brigitte Wieser pour RESF, qui témoignait du courage de ce jeune majeur, qui, pendant ses quinze jours en centre de rétention, continuait à potasser ses révisions pour le bac... L’histoire s’est bien terminée puisqu’il a pu le passer. Mais combien d’autres ont été reconduits hors du territoire ?

L’emballement du système conduit à la saturation des centres de rétention - dont la construction s’intensifie - mais surtout à la déshumanisation des conditions d’accueil, « à l’industrialisation des procédures d’éloignement », dénonçait Camille Désert, de la Cimade, une politique qui touche aussi bien « les Français que les demandeurs d’asile, les femmes enceintes et les bébés que les malades ». « Politique inacceptable, lâchait Jean-Paul Dubois, pour la Ligue des droits de l’homme, mais surtout absurde », parce que sans effet sur les causes profondes des migrations et attentatoire aux conventions internationales. Dans cet esprit, le projet de loi sur l’immigration qui doit être discuté en juillet et s’en prend aux étrangers en situation régulière ne fait qu’ajouter aux inquiétudes. Les représentants des « étrangers en situation irrégulière » ont rappelé leur importance dans l’économie française et l’hypocrisie de la lutte contre le travail illégal.

Moralité : une manifestation est organisée dimanche 1er juillet, histoire de réunir dans un grand mouvement de lutte toutes les sensibilités. Huit cortèges se retrouveront à 16 heures, qui à Belleville, qui à La Chapelle, pour converger à 17 heures vers Stalingrad et terminer par une grande fête.

Émilie Rive

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