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Gauche ouvrière et chrétienne
25 juin 2007

L'Etat prêt à céder au moins 5 % du capital de France Télécom

L'état se désengage donc de plus en plus de France Télécom qui devient de plus en plus privatisé,ce qui n'est pas étonnant car ce processus,il y a des années qu'il est déjà enclenché

L'Etat français se dégage du capital de France Télécom pour rassurer les partenaires sociaux mais sûrement pas pour rassurer le personnel ni les usagers qui sont de plus en plus obligés de faire de longue distances pour avoir accès aux différents services et qui ne pourront sûrement pas bénéficier de baisses de tarifs

Encore une fois,nous voyons que le gouvernement préfère satisfaire les différents actionnaires et patrons que de satisfaire les citoyens français qui voyent de plus en plus les services publics disparaître à leur détriment

Le Président de la G.O.C.

LEMONDE.FR avec APF et AP | 25.06.07 | 08h14  • 

Le gouvernement français a engagé la cession d'au moins 5 % du capital de France Télécom, dont le produit sera affecté à la réduction de la dette de l'Etat, a annoncé, dimanche 24 juin, la ministre de l'économie, Christine Lagarde, dans un communiqué. Au cours de l'action France Télécom de vendredi, la cession de 5 % du capital rapporterait 2,7 milliards d'euros.

"L'Etat a engagé aujourd'hui la cession de 5 % du capital de France Télécom", a annoncé la ministre, précisant que la cession pourrait aller jusqu'à 7 % du capital en fonction de "la demande exprimée". L'Etat, qui détient actuellement 32,41 % du capital de l'opérateur historique de télécommunications, verra donc sa part descendre dans une fourchette comprise entre 25,5 % et 27,4 % du capital. "Cette cession prend la forme d'un placement institutionnel accéléré", indique le communiqué. Les établissements financiers devront donc dire quelle quantité d'actions ils veulent acheter et à quel prix, avant de les proposer aux investisseurs.

L'action France Télécom cotait 21 euros à la clôture de la Bourse de Paris vendredi. A ce prix, 5 % du capital (130 millions d'actions) valent 2,73 milliards d'euros et 7 % (180 millions d'actions) représentent 3,78 milliards. Mme Lagarde a précisé que "le produit de la cession de ces titres sera intégralement affecté au désendettement de l'Etat et des administrations publiques" comme le stipule la loi. La dette publique française s'établissait fin 2006 à 1,142 milliard d'euros.

RASSURER LES PARTENAIRES EUROPÉENS

Les diverses réductions d'impôts prévues par le nouveau gouvernement ont été accueillies avec inquiétude par les partenaires européens de la France, qui craignent un relâchement des efforts de réduction des déficits et de la dette, à contre-courant du reste de l'Europe. La dette française, qui atteignait 63,7 % du produit intérieur brut fin 2006, reste supérieure à la limite de 60 % inscrite dans le pacte de stabilité et de croissance qui engage les pays de la zone euro.

Concernant les futures relations de l'Etat avec France Télécom, Mme Lagarde a affirmé que "l'Etat entend demeurer un actionnaire significatif au capital de France Télécom à moyen terme". Le ministère de l'économie a précisé qu'une offre spécifique sera ultérieurement proposée par l'Etat aux salariés et aux anciens salariés de l'entreprise.

DES PARTICIPATIONS DANS UNE DIZAINE D'AUTRES SOCIÉTÉS COTÉES

L'Etat détient des participations plus ou moins importantes dans au moins une dizaine de sociétés cotées. Son portefeuille de participations cotées était évalué à 192,264 milliards d'euros vendredi soir à la clôture des marchés boursiers, selon le site Internet de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

Avec l'opération annoncée dimanche, l'Etat réalise sa première cession d'actifs depuis le début de l'année. 2006 s'était soldé par un montant record de cessions de plus de 16 milliards d'euros avec la vente d'actions Alstom, Aéroports de Paris et surtout de différentes sociétés d'autoroutes. La forte hausse de l'action EDF en Bourse ces derniers mois a alimenté les spéculations sur une cession prochaine d'un paquet d'actions par l'Etat.

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