Seulement 25% des Français souhaitaient dimanche une majorité absolue de droite

Enfin de compte,suite à ce que déduisent les différents instituts de sondages,nous pouvons en conclure que la France est coupée en deux,que le gouvernement actuel et les prochains députés ne représentent absolument pas les salariés,les plus démunis ,les smicards,les jeunes,les femmes,les petits retraités;car,ce serait les personnes relativement âgés(celles qui ont plus de 70ans,celles qui sont en maisons de retraites ),ceux s'estimant en situation favorable dans la société(ceux que l'on appelle les bobos,les cols blancs) ou en progression sociale(certains cadres ...).
Donc,c'est bien ce que nous avons dis,hier,la France,dite d'en bas,n'est pas représenté ni défendu au sein de l'Assemblée nationale .
Nous avons donc un Président et bientôt une assemblée qui défendra ceux qui sont déjà favorisé ,les arrivistes,les bobos,les actionnaires,le patronat mais laissera de coté et enfoncera encore plus les autres dans la précarité,dans la pauvreté
Les laisser pour compte devront donc défendre dans la rue: leur pouvoir d'achat,leur emploi,leur salaire ,leur liberté .

Le Président de la G.O.C.

Seulement 25% des Français souhaitaient dimanche voir se constituer une majorité absolue de droite à l'Assemblée nationale alors que 28% voulaient voir se constituer une majorité relative du même bord, selon un sondage LH2 à paraître mardi dans Libération.

            

Alors que l'on s'oriente vers une très forte majorité de droite au palais Bourbon, sur la base des résultats en voix du premier tour, amplifiés en nombre de sièges par l'effet mécanique du scrutin majoritaire, 57% seulement des sympathisants UMP se disaient favorables à une majorité absolue de droite.

            

39% des personnes interrogées souhaitaient une majorité de gauche (14% absolue, 25% relative).

            

Sur l'ensemble des votants, 36% ont souhaité donner une majorité forte à Nicolas Sarkozy, et parmi les électeurs UMP et alliés, 78% affirment avoir choisi cette couleur politique pour la même raison.

            

71% des électeurs UMP déclarent avoir voté en pensant plutôt à des enjeux nationaux (contre 68% pour l'ensemble des inscrits ayant voté).

            

61% des personnes interrogées approuvent totalement ou globalement l'action menée par Nicolas Sarkozy et François Fillon depuis la présidentielle.

            

Pour autant, les perceptions de la future politique Sarkozy-Fillon sont contrastées. 69% pensent qu'elle sera "efficace", 66% "en rupture avec ce qui a été fait jusqu'ici", 61% "rassembleuse", 61% "juste" et 59% "capable de répondre aux vrais problèmes des Français". Mais 71% estiment qu'elle sera "autoritaire", 68% "trop portée sur la communication", 62% "trop médiatique", 61% "trop sûre d'elle-même" et 56% "concentrant trop les pouvoirs".

            

LH2 souligne que l'électeur UMP du 10 juin présente de larges similitudes avec l'électeur Sarkozy du 22 avril dernier: relativement âgé, s'estimant en situation favorable dans la société ou en progression sociale.

            

"Scrutin de confirmation", le premier tour des législatives a été aussi un "scrutin de déflagrations" pour toutes les formations autres que l'UMP, en particulier le FN (4,29% des exprimés), souligne François Miquet-Marty, directeur des études politiques chez LH2.

            

Le FN a subi deux types de défections: sur 100 électeurs lepénistes, 44 déclarent ne pas avoir voté au premier tour des législatives et moins d'un électeur sur deux ayant voté Le Pen le 22 avril déclare avoir voté FN aux législatives.

            

Plus largement, l'abstention (39,57% pour la France entière), a été moindre chez les sympathisants socialistes (29%) et UMP (30%). "Il est à ce titre inexact de soutenir que la gauche aurait été plus abstentionniste que la droite", selon M. Miquet-Marty.

            

En revanche, elle a été plus forte auprès des sympathisants Modem (41%) et très forte chez les personnes sans proximité partisane déclarée (70%) et sympathisants frontistes (58%).

            

Sondage réalisé dimanche par téléphone auprès d'un échantillon de 1.508 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible auprès de la commission des sondages.