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Gauche ouvrière et chrétienne
8 juin 2007

Fiscalité: choc psychologique mais impact négatif sur le déficit

Tous les spécialistes,les banquiers considèrent que les mesures fiscales dévoilées par le gouvernement auront sans doute,et ce n'est pas sur,un effet psychologique mais aucune conséquences sur le déficit budgétaire et que le gouvernement sera obligé d'augmenter la tva.
Et comme  la gauche,et nous même,l'avons dis ce sera toujours les mêmes :les plus démunis,les ouvriers,les salariés,qui devront payer ces cadeaux fiscaux fait aux patronats et aux riches.

Les électeurs devraient bien faire attention à tous ces "cadeaux empoisonnés" fait par le gouvernement et ne pas donner une totale confiance au gouvernement Fillon mais faire en sorte que l'opposition puisse défendre les intérets de tous les salariés donc d'élire le plus possible de députés de gauche,de toute la gauche.

Le Président de la G.O.C.




PARIS (Reuters) - Les économistes estiment que les mesures fiscales dévoilées par le gouvernement mercredi soir auront un impact avant tout psychologique, tout en s'inquiétant de leurs conséquences sur le déficit budgétaire.

Certains soulignent également que le "paquet fiscal", qui multiplie les exonérations de charges et les réductions d'impôts, est annoncé à quatre jours du premier tour des élections législatives alors que les réformes structurelles, plus polémiques, attendront la fin de l'année 2007.

"Si j'étais le gouvernement, je commencerais par annoncer les bonnes nouvelles comme les baisses d'impôts et j'attendrais la fin des élections législatives pour parler des coupes dans les dépenses ou de l'augmentation d'autres taxes", a déclaré à Reuters Gilles Moec, économiste chez Bank of America à Londres.

"Je ne serai pas surpris de voir des baisses dans la dépense publique en juillet", a-t-il ajouté.

Alors que les mises en garde des autorités politiques et monétaires européennes sur un possible dérapage du déficit français se sont multipliées ces derniers jours, les économistes estiment qu'une baisse des dépenses est indispensable.

Le pacte de stabilité européen impose en effet que le déficit budgétaire des états membres de l'Union ne dépasse pas 3% du PIB.

"Ca ne va pas être facile pour 2008, il va falloir absolument prendre des mesures sur les dépenses et donner des gages de ce côté au niveau européen", a déclaré à Reuters Olivier Gasnier, économiste chez Société générale.

"Le scénario catastrophe serait de mettre plus de taxes en France", a-t-il ajouté, évoquant une hausse de la TVA.

François Hollande, premier secrétaire du PS, a ainsi prédit jeudi au micro de RTL "une augmentation de 2, de 3 points du taux de TVA pour compenser" les mesures fiscales.

Estimant le coût du paquet fiscal "au minimum autour de 15 milliards", il a jugé qu'"a priori, l'an prochain, on aura un déficit au moins compris entre 2% et 2,5% et, spontanément, on est plutôt près de 3%".

"On est dans une politique très en décalage par rapport au reste de l'Europe", a -t-il ajouté.

Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé dans un entretien publié jeudi par Le Figaro que "la France a pris des engagements, elle les respectera". "Pour réduire les déficits, il faut réduire les dépenses et augmenter les recettes", ajoute-t-il.

Le gouvernement estime le coût de ses mesures fiscales à environ 11 milliards d'euros par an, soit environ 0,6 point de

PIB.

"PLUS PSYCHOLOGIQUE QUE MACRO-ÉCONOMIQUE"

Pour Nicolas Bouzou, économiste du bureau d'analyse indépendant Asterès, "la logique est de créer un choc psychologique" pour conforter la confiance et soutenir la croissance.

Le Premier ministre François Fillon a ainsi récemment mêlé les expressions "choc de confiance" et "choc de croissance".

Selon Olivier Gasnier, "au total, l'impact sur la consommation sera peut être de 2-3 dixièmes de point mais on n'ira pas beaucoup plus loin".

"L'impact de ces mesures est plus psychologique que macro-économique", a expliqué Nicolas Bouzou, qui voit dans le paquet fiscal "une logique assez keynésienne".

"On baisse les impôts et on s'attend en retour à un surcroît de recettes, ça peut marcher mais ça n'a rien d'automatique", a-t-il ajouté.

"C'est plutôt psychologique mais c'est très important car la consommation des ménages a été le point fort de l'économie française par rapport à ses voisins européens", a expliqué à Reuters Maryse Pogodzinski, économiste chez JP Morgan.

"On peut appeler ça des mesurettes mais l'impact psychologique sur le moral des Français est très important", a-t-elle ajouté.

Philippe Waechter, économiste chez Natexis Asset Management, s'est montré plus sévère.

"Le vrai problème pour l'économie française, c'est que l'on fait à nouveau l'hypothèse comme à la fin des années 80 et à la fin des années 90 que, finalement, on peut prendre des mesures financées par la croissance", a-t-il déclaré à Reuters.

"On sait que ça n'a pas fonctionné. On va encore terminer une période d'embellie conjoncturelle sans amélioration claire des finances publiques, on consomme une marge budgétaire qu'on n'a pas", a-t-il ajouté.

Selon Nicolas Bouzou, "François Hollande a raison. Si vraiment il y a un problème de finances publiques, il y aura un relèvement de TVA. La TVA n'est pas si élevée que ça en France"

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