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Gauche ouvrière et chrétienne
6 juin 2007

Maigres espoirs d'un accord sur le climat lors du G8

Il est plus certain qu'il n'y ait aucun accord concernant la sauvegarde du climat pendant le lors de ce G8;car,que ce soit les Etats Unis ,la chine et l'Inde ,ces trois pays ne voudront pas imposer à leurs industriels de s'équiper de façon à moins polluer pour soit disant ne pas perdre des emplois.
Ces trois pays préfèrent que notre planète soit totalement déréglées que nos enfants et les générations futurs en subissent les conséquences;on voit jusqu'où l'on peut aller à cause de la mondialisation à outrance qui a été faite pour les patrons,la rentabilité et non pour les citoyens.

Le Président de la G.O.C.

    

LEMONDE.FR | 05.06.07 | 19h22  •  Mis à jour le 05.06.07 | 19h24         

                                         

         

                                                                                
                  
                  





               



             

Les discussions sur le climat entre Washington et Berlin étaient "intenses" mardi 5 juin, selon plusieurs médias allemands, à la veille de l'ouverture du sommet du G8 que présidera la chancelière Angela Merkel. L'un des objectifs centraux de la réunion, qui a lieu du 6 au 8 juin à Heiligendamm en Allemagne, est la recherche d'un compromis entre la position américaine et celle de l'Allemagne, soutenue par la France et la Grande-Bretagne.

 

  "Il n'y a guère de raison de s'attendre à un accord", pronostique cependant un diplomate français chargé des négociations sur l'effet de serre. "On peut craindre de voir la question gelée jusqu'à la fin du mandat du président américain George Bush", en 2009, poursuit-il.

Selon un document confidentiel du gouvernement allemand daté du 20 mai, révélé lundi par le Spiegel, "le conseiller du président américain pour les questions climatiques se rend dans plusieurs pays émergents, afin qu'ils interviennent contre les propositions ambitieuses de l'Allemagne en matière réchauffement lors du G8".

"INTRANSIGEANCE"

Ces propositions allemandes consistent en un engagement de la part des Nations unies à limiter la hausse des températures à 2 °C d'ici à 2050 (par rapport à l'ère pré-industrielle). Cet objectif passerait par une division par quatre des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés. Inacceptable pour Washington, qui rejette tout plafond d'émissions. Les Etats-Unis veulent en effet des accords limités aux seuls pays développés ou en forte croissance à des négociations plus larges dans le cadre de l'ONU, selon le souhait des Européens et suivant le modèle du protocole de Kyoto.

La Commission européenne veut croire qu'un compromis avec les Etats-Unis peut encore être trouvé à Heiligendamm. La porte-parole du commissaire à l'environnement, Barbara Helfferich, indique : "Nous connaissons maintenant l'intransigeance américaine sur le sujet. Nous savons qu'ils ne feront rien tant que la Chine et l'Inde ne se seront pas engagés eux-mêmes sur des objectifs ambitieux de réduction de leurs émissions."  Elle poursuit  :  "Nous parions là-dessus, l'objectif étant maintenant de donner aux pays émergents de bonnes raisons de s'aligner sur la démarche européenne".

MÉCANISMES DE DÉVELOPPEMENT PROPRE

Au Quai d'Orsay, un négociateur français confirme  :  "Notre argument pour débloquer la situation, ce sont les mécanismes de développement propre (MDP)", grâce auxquels les industries polluantes des pays riches financent des programmes de développement propre dans les pays du sud. Puisqu'ils rapportent de l'argent aux pays émergents, les MDP sont un bon moyen de les influencer. Sauf que selon la Banque mondiale, le volume de ces MDP, mis en place par le protocole de Kyoto, doit être décuplé pour pouvoir modifier en profondeur les politiques d'investissement en Chine ou en Inde.

L'espoir est mince. La Chine a fait savoir lundi qu'elle ne sacrifierait pas son développement à la lutte contre le réchauffement, lors de la présentation de son premier plan de lutte contre le réchauffement, qui ne contient pas de plafond d'émission. Au Quai d'Orsay, on commente : "Malgré la pugnacité qu'elle affiche, Angela Merkel n'a pas vraiment d'atout en main pour obtenir le soutien de Pékin et de New Delhi et faire plier Washington".

Pour l'Europe, l'effort diplomatique à produire reste donc immense avant la conférence internationale de Bali, en décembre prochain, qui devra décider de la suite à donner au protocole de Kyoto, qui prendra fin en 2012.

Matthieu Auzanneau

               





                         
                   

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