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Gauche ouvrière et chrétienne
1 juin 2007

La biométrie met en danger la vie privée

Voila une des facettes de la mondialisation voulu par la majorité des pays européens ,bien sur accepté et favorisé par notre Président et par toute la droite,et naturellement des États Unis.
C'est justement cette mondialisation que veut,voulait combattre la GAUCHE OUVRIÈRE ET CHRÉTIENNE.
Car,pour nous la mondialisation doit être au service des citoyens et non à leurs détriments.
En nous empêchant de nous présenter aux législatives vous nous empêcher de lutter contre cette mondialisation,contre les atteintes constantes de nos libertés.

Le Président de la G.O.C.

 

      

      
 

    

- Le Comité national d'éthique a lancé, hier, un vigoureux appel à la vigilance face au développement spectaculaire des systèmes d'identification.

    

L'envolée de la biométrie date des attentats de 2001, aux États-Unis. Décidée à stopper toute intrusion de terroristes sur son territoire, l'administration américaine impose le passeport biométrique, avec puce électronique, photos, empreintes digitales numérisées et données personnelles. Vingt-sept pays depuis s'en sont dotés, en Europe et en Amérique latine. La biométrie, toutefois, va bien au-delà du passeport ou des cartes d'identité numériques. Elle consiste à identifier les personnes à partir de données morphologiques et elle ne s'arrête pas à la photo ou à l'empreinte. Le Comité national d'éthique (CCNE) dresse la liste des techniques nouvelles : géométrie de la main, réseaux veineux, reconnaissance de la rétine et surtout de l'iris. « Ce qu'il est ce qu'il consomme »L'iris est unique pour chaque individu. Il n'est modifié ni par l'âge ni par les maladies. De surcroît, son image peut être captée à distance et à l'insu de la personne. Autres techniques : la reconnaissance de la voix, la démarche, la façon de frapper un clavier... « La biométrie, commente le CCNE, n'a plus seulement pour but de décrire l'individu, mais de le définir, de savoir qui il est, ce qu'il fait, ce qu'il consomme. »Déjà surveillé par des caméras, localisé par son téléphone portable, suivi à la trace par les puces des Pass et autres boîtiers, l'individu contemporain « risque une mise sous surveillance constante de sa liberté d'aller et venir ». Grâce à une grande variété de procédés, la biométrie « pénètre la vie quotidienne de chacun ». Déjà elle est à l'oeuvre dans des cantines scolaires, les aéroports, dans certaines entreprises. Elle permet l'accès ou non à certains lieux, à certaines fonctions, mais, au nom de la sécurité, elle peut être à l'origine « de discriminations et d'exclusions ».L'opinion pour l'instant s'en inquiète peu. « Chacun accepte finalement et même avec quelque indifférence, d'être fiché, observé, repéré, tracé, sans souvent même en avoir conscience. » Pourtant progressivement, la biométrie passe de l'identification des gens à celles des comportements et des personnalités.Les Sages citent le programme européen expérimental « Humanio ». Son but : marier plusieurs techniques instantanées d'identification de paramètres biométriques, type électrocardiogramme, électrooculogramme (mouvement des yeux) et autres. Il s'agit de vérifier que la personne n'a pas absorbé d'alcool, de drogue et qu'il ne tombe pas de sommeil. Visés : les pilotes d'avion, les transporteurs de fonds, les manipulateurs de produits dangereux... Projet « préoccupant », note le CCNE. Se profile la possibilité d'instrumentaliser à terme la médecine du travail à des fins sécuritaires, en piétinant « le respect de la dignité des personnes ».Même souci à propos de la future carte Vitale biométrique, qui deviendrait « une véritable carte d'identité médico-sociale ». Le risque ? L'accès de tiers à des informations couvertes par le secret médical. Elles peuvent être convoitées par les employeurs, les assureurs. Car la confidentialité des données est « souvent illusoire ». Une étude européenne le démontre à propos du nouveau passeport biométrique, et des interconnexions entre fichiers sont toujours à craindre.Les Sages rejoignent les préoccupations des défenseurs des droits de l'homme. Ils souhaitent donc un grand débat public sur la biométrie. « Il est indispensable concluent-ils de mettre en oeuvre un véritable contre-pouvoir à sa généralisation excessive. » Bernard LE SOLLEU

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