Colombie:Le président Uribe prêt à libérer des guérilleros des FARC contre des otages
Les prisonniers des guérilleros vont ils enfin voir la fin de leur cauchemard?Cela semble possible si l'on en croit les propos du président Bolivien.
Mais,les guérilléros vont ils tenir leur promesse de libérer leurs prisonniers si un certain nombre des leurs sont libérés?
Nous espérons pour tous les prisonniers des guérilléros que ce n'est pas encore un faux espoir
Le Président de la G.O.C.
LE MONDE | 12.05.07 | 13h36 • Mis à jour le 12.05.07 | 13h36
BOGOTA CORRESPONDANTE
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our tenter d'obtenir la libération des otages aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), le président colombien a annoncé, vendredi 11 mai, qu'il était disposé à remettre en liberté des guérilleros emprisonnés. "Si la loi me le permet, je vais faire une libération massive de prisonniers des FARC. Nous verrons alors si les guérilleros sont capables de libérer les séquestrés", a déclaré le président, en rappelant que les rebelles étaient des "bandits" et des "menteurs". Au soir de son élection, Nicolas Sarkozy avait évoqué le sort d'Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002.
L'annonce de la libération des guérilleros se produit alors que grandit le scandale des liens entre la majorité présidentielle et les milices paramilitaires. Ayant toujours refusé de céder aux conditions posées par les FARC à la négociation d'un accord humanitaire, M. Uribe a réitéré son refus de démilitariser une zone du pays pour rencontrer les émissaires de la guérilla. Il a toutefois précisé que les pays chargés de proposer une éventuelle "zone de rencontre" poursuivaient leur médiation. Ces pays "facilitateurs" sont la France, l'Espagne et la Suisse. "LE NOMBRE N'EST PAS UN PROBLÈME" Le haut commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a affirmé "avoir reçu des indications très précises" pour mener à bien la libération des guérilleros, tout en admettant que la proposition du chef de l'Etat était encore à l'état de projet. "Le nombre n'est pas un problème : il peut s'agir de 100, de 200, de 300 (guérilleros). L'important est de trouver la formule juridique pour les libérer", a déclaré M. Restrepo.En rappelant que les guérilleros seraient libérés contre la promesse de ne pas reprendre le maquis, le haut fonctionnaire a évoqué la possibilité qu'ils s'exilent dans un pays tiers. La France s'était, dans le passé, proposée pour recevoir des rebelles libérés dans le cadre d'un éventuel accord humanitaire. Marie Delcas |