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Gauche ouvrière et chrétienne
13 mai 2007

La chasse aux enfants scolarisés sanspapiers et à leur famille continue.

Sarkosy peut être content de son successeur car la chasse aux enfants scolarisés sans papier et de leurs familles continue même si ces familles répondaient aux critères de la circulaire Sarkosy.
Et pour être sur que les parents d'enfants scolarisés sans papiers puissent être arrêtés et expulsés aussitôt,ils sont convoqués à la préfecture,espérant etre régularisés ils s'y rendent mais c'est un piège que leur a tendu le préfet  et  malheureusement ils tombent dedans .
La façon de faire des préfets est scandaleuses et indigne de la France qui renvoie  des familles qui se sont adaptées en France et qui ont des enfants scolarisés;la chasse aux enfants scolarisés sans papiers et de leur familles ainsi que faire du chiffre pour les préfets et les gendarmes continue.
Malheureusement cela va continuer de plus belle maintenant que Sarkosy a été élu.

Le Président de la G.O.C.


Paris: expulsions quotidiennes dans le XXe

Série de reconduites à la frontière de sans-papiers aux enfants scolarisés. 

Par Catherine COROLLER

QUOTIDIEN : samedi 12 mai 2007

    

Pendant l'interrègne Chirac-Sarkozy, les expulsions continuent. Le ministre de l'Intérieur par intérim, François Baroin, n'a apparemment pas donné consigne aux préfets de ralentir le rythme des reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière. Récit d'une semaine ordinaire dans le XXe arrondissement de Paris.

Mardi, les enseignants de l'école maternelle Ménilmontant apprennent que la mère d'Amélie Yotiphaï, 4 ans, de nationalité thaïlandaise, a été arrêtée dans un atelier clandestin et placée en garde à vue. La fillette, élève de moyenne section de maternelle, reste avec son père, également sans papiers. Des enseignants et parents d'élèves font, en vain, pression sur la préfecture de police de Paris pour tenter d'obtenir la libération de la mère d'Amélie Yotiphaï. Vendredi, elle était toujours détenue.

Mercredi, Amadou Meïté, Ivoirien, père de quatre enfants, dont deux sont restés en Afrique et les deux autres vivent avec lui en France, l'un élève de CE1 à l'école de la rue Le Vau, l'autre bébé, est convoqué à la préfecture de police de Paris. Pensant qu'il va être régularisé, il s'y rend. Il est arrêté au guichet, et expulsé le lendemain malgré la présence à Roissy d'une délégation d'enseignants et de parents. Outre deux enfants, Amadou Meïté laisse en France sa concubine qui a été, elle, régularisée il y a quelques jours.

Vendredi, les enseignants et parents d'élèves du groupe scolaire Olivier-Métra organisent une journée «école morte». Ils veulent accompagner au tribunal administratif le couple Doumbia, des Maliens sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), parents de quatre enfants, dont deux sont restés au pays. L'aîné des deux enfants vivant avec eux en France, âgé de 5 ans, est en grande section de maternelle, l'autre bébé. Le jugement a été mis en délibéré au 8 juin.

Toutes ces familles avaient fait des demandes de régularisation dans le cadre de la circulaire Sarkozy de juin 2006 qui ouvrait des possibilités exceptionnelles de régularisation aux parents sans papiers d'enfants scolarisés. Toutes répondaient a priori aux critères de la circulaire. Toutes ont été déboutées.

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