La CNIL européenne s'inquiète des dérives en matière de fichage policier
La CNIL européenne peut s'inquiéter des dérives en matière de fichage policier mais ,il faudrait aussi qu'elle s'inquiète du fichage concernant les bailleurs qui comme en France peuvent avoir accès aux dossiers médicaux.
Car,vu le nombre de cartes bancaires ou autres qui comportent des puces ou il est possible de connaitre jusqu'au moindre détail la vie ,meme privée des personnes;il nous semble que celà dépasse largement les attribution de tout fichage :policier,différents pays,les bailleurs etc...
Et il serait très urgent que la CNIL européenne et Française fassent respecter les droits de l'homme, la liberté de tout un chacun.
La France qui est parait- il le pays des libertés ,des droits de l'homme va plus vers une France ou tout est bientôt interdis.
Le Président de la G.O.C.
LEMONDE.FR | 09.05.07 | 19h03 • Mis à jour le 09.05.07 | 19h13
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our le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD), "le temps est venu pour les administrations européennes de démontrer leur conformité à la protection des données". Dans son troisième rapport annuel, qu'il vient de rendre public, il appelle à "une intégration effective de l'aspect de la vie privée dans certains domaines tels que la politique de sécurité publique et de répression, qui semblent parfois suivre des approches différentes".
Le CEPD déplore également "le manque de garanties entourant l'échange de données à caractère personnel avec les pays tiers"
et les organisations internationales, tel que le transfert de données
relatives aux passagers se rendant aux Etats-unis. Il attire aussi
l'attention sur '"le fait que les autorités américaines aient eu accès au
système Swift [réseau de messagerie pour les paiements internationaux]" aux fins de lutte antiterroriste, et souligne "les différents rôles joués par la Banque centrale européenne" dans ce dossier. Le contrôleur a ainsi "demandé à la BCE de veiller à ce que les systèmes de
paiement européens respectent pleinement les lois européennes en
matière de protection des données". Le gardien européen de la protection des données personnelles dénonce également "la tendance croissante à recourir à des bases de données centralisées et à des systèmes d'information à grande échelle", et accorde une attention toute particulière aux "propositions visant à fournir un accès aux données du secteur privé ou public à des fins de répression". Il constate en effet que "lorsqu'une base de données est créée, son accès a tendance à être étendu à un plus grand nombre d'autorités, à des fins autres que celles pour lesquelles elle a été établie". Le CEPD évoque également le "risque d'utilisation non justifiée" des données personnelles de ceux qui sont fichés à des fins répressives. L'un des "principaux objectifs" de sa collaboration avec les autorités nationales de protection de la vie privée est ainsi de découvrir pourquoi "un grand nombre"
des requêtes effectuées par les autorités dans la base de données
paneuropéenne Eurodac – qui contient plus de deux cent cinquante mille
empreintes digitales de demandeurs d'asile et d'immigrés illégaux –
restent à ce jour inexpliquées. Jean Marc Manach |