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Gauche ouvrière et chrétienne
7 mai 2007

Allemagne : forte hausse des salaires dans la métallurgie

Les français doivent savoir que plus les syndicats ont d'adhérents et plus ils sont forts et donc plus représentatifs devant le gouvernement et devant le patronat .       
Ils est donc dansl'intérêt de tous les salariés que ce soit du public que du privé qu'ils soient de plus en plus nombreux  à se syndiquer de façon que leurs différents syndicats soient donc plus forts pour défendre leurs intérêts(ceux des salariés) et celà sera d'autant plus utile que les français se syndiquent en masse,vu le président que nous avons et donc le gouvernement qu'il aura:car,Fillon lui -même a dis que le prochain gouvernement déciderait seul de tout ce qui concerne le social;vous voyez qu'il est dans votre intérêt,salariés du public et du privé,de prendre votre carte aux près d'un syndicat .

tout cela vaut aussi pour les partis politiques,car plus vous êtes militants(adhérants),plus vous donnez de force aux partis pour vous défendre également ;adhérez en masse,les partis politiques comme le notre vous attendent

Le Président de la G.O.C.

         

LE MONDE | 05.05.07 | 15h39  •  Mis à jour le 05.05.07 | 15h39         

Berlin, correspondante                                                                                

               
                  
                  





               
                  

Alors que le débat sur le pouvoir d'achat a imprégné la campagne électorale française, la politique salariale allemande semble amorcer un tournant. Le syndicat et le patronat de l'industrie allemande de la métallurgie ont conclu, vendredi 4 mai, un accord qui prévoit la plus importante hausse des salaires depuis 1992.

 

Le compromis obtenu par les représentants syndicaux et patronaux de la branche, dans le Bade-Wurtemberg, après plus de vingt heures de pourparlers, est valable d'avril 2007 à octobre 2008 et devrait s'appliquer à l'ensemble des 3,4 millions de salariés de l'industrie métallurgique. Il prévoit une augmentation salariale de 4,1 % dès le mois de juin, revalorisée à 1,7 % en juin 2008. A ce dispositif vient s'ajouter une prime de 400 euros pour les mois d'avril et de mai 2007 ainsi que le versement d'un autre supplément à partir de juin 2008. Le syndicat parle d'une augmentation salariale de 5,8 % sur dix-neuf mois tandis que le patronat préfère évoquer une hausse de 3,3 % par an.

A l'origine, les positions des partenaires sociaux semblaient irréconciliables. Le syndicat IG Metall réclamait 6,5 % d'augmentation de salaire tandis que la fédération patronale Gesamtmetall évoquait 2,5 % et une prime de 0,5 %. Après plusieurs séances de négociations sans résultat, le syndicat avait mobilisé jusqu'à 475 000 salariés dans le cadre de grèves d'avertissement et avait brandi la menace d'un important conflit social.

Au final, les deux parties ont salué le résultat obtenu. "C'est un compromis satisfaisant qui va au-devant des intérêts des salariés", a réagi le président d'IG Metall Jürgen Peters. Côté patronal, on qualifie l'accord d'"équilibré et acceptable". Le président de Gesamtmetall, Martin Kannegiesser, a justifié ces hausses salariales par une solide conjoncture à laquelle "les salariés vont être associés". Selon l'organisation patronale, les entreprises du secteur de la métallurgie ont créé près de 54 000 emplois depuis avril 2006 et devraient continuer à embaucher dans les prochains mois.

EMBELLIE ÉCONOMIQUE

Toutefois, l'accord est loin de faire l'unanimité au sein des organisations patronales. Ainsi, selon la Fédération de l'industrie automobile (VDA), cet accord salarial va à l'encontre des efforts entrepris par les constructeurs pour améliorer leur compétitivité. "En réalité, IG Metall est la gagnante de cette négociation salariale, elle a imposé l'essentiel de ses objectifs", souligne le quotidien berlinois Berliner Zeitung.

A la faveur de l'embellie économique, les appels se sont multipliés, ces derniers mois outre-Rhin, pour mettre fin à la politique de rigueur salariale pratiquée depuis le milieu des années 1990. Néanmoins, d'après les experts, l'accord dans la métallurgie n'aura pas forcément valeur de signal pour les autres branches.

D'abord, un certain nombre de branches telles que la chimie ont d'ores et déjà bouclé leurs négociations collectives. D'autres secteurs connaissent des difficultés, à l'image du commerce où une importante hausse des salaires est exclue. Chez Deutsche Telekom, la direction tente même de négocier une baisse de la rémunération pour un certain nombre de ses employés. Vendredi, le président de la confédération patronale, Dieter Hundt, s'est empressé d'assurer que l'accord dans la métallurgie n'était pas "un exemple" pour d'autres branches.

Cécile Calla

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