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Gauche ouvrière et chrétienne
27 avril 2007

Tour d'horizon des douze dossiers clés de la campagne électorale.

Dans ce tour d'horizon des 12 propositions de Bayrou,nous nous apercevons qu'il rejoint Sarkosy dans:
-emploi:les 35 heures et le smic
-fiscalité:plusieurs mesures fiscales
-santé,retraite
-europe:hostile à l'entrée de la turquie
-famille
-entreprises
.il rejoint Royal dans:
-famille
-entreprises
-europe référendum
-VIeme république
-immigration:vote des étrangers
-délinquance:retour police de proximité
-epr:l'arret

nous voyons donc que pour l'emploi,les retraites,fiscalités ,Bayrou veut faire encore des cadeaux aux patronats au dépend des salariés.

Ce tour d'horizon permettra aux français de savoir si un débat et l'entrée de ministre  udf dans un gouvernement dis de gauche ,si Royal gagne, sont utiles.

Pour nous,une ouverture vers le centre est prématurée;Royal doit attendre de savoir si ellle gagne et si aux législatives ,elle aurait une majorité.

Un proverbe dit:il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs;et c'est pourtant ce que veut faire Royal

Le Président de la G.O.C.


Les partisans de Ségolène Royal, comme ceux de Nicolas Sarkozy, pointent les convergences de leur programme avec les options de François Bayrou. Tour d'horizon des douze dossiers clés de la campagne électorale.

 

- Emploi : le marqueur des 35 heures et du Smic

 

Sur l’emploi et le pouvoir d’achat, le programme de Sarkozy apparaît nettement plus «Bayroucompatible » que Royal.

 

Le candidat UMP, comme François Bayrou, veut tourner le dos à la conception malthusienne du partage du travail et sortir des 35 heures, que Ségolène Royal veut généraliser : là où Nicolas Sarkozy propose de rémunérer toutes les heures supplémentaires à 125 %en les exonérant de charges et d’impôt, le centriste proposait 135 %en les exonérant de charges. Au contraire, Ségolène Royal, avec ses 500000 emplois tremplins, reste dans une logique de traitement social du chômage classique, fustigée par les conseillers économiques de Bayrou. La candidate socialiste veut aussi «abroger » le CNE, ce qui rend suspecte sa volonté d’assouplir le droit du travail, dont Sarkozy comme Bayrou font un point important pour « favoriser l’embauche ». Du coup, la « flexsécurité », dont les trois programmes font grand cas, vire davantage à la sécurité pour Ségolène Royal qu’à la flexibilité, plus développée chez Sarkozy et Bayrou. Alors que Ségolène Royal a inscrit dans son programme le smic à 1500 euros, François Bayrou s’est prononcé contre un coup de pouce au smic, comme Nicolas Sarkozy, car considère-t-il, «toute distribution de pouvoir d’achat artificielle se retournera contre l’emploi ». Le centriste regarde enfin « avec intérêt » la TVA sociale que Sarkozy veut expérimenter mais que Royal combat.

 

- Entreprises: lesPME choyéespar les candidats

 

Comme Bayrou, Royal propose un« small business act» pour lesPME, Sarkozy préfère soutenir l’investissement.

 

C’est la première fois que l’entreprise – et la PME en particulier – prend une telle place dans le débat. Ségolène Royal a fait dans ce domaine nombre de propositions que ne renierait pas François Bayrou. Tous deux avaient d’emblée évoqué l’idée d’un small business act (SBA) à la française – à l’image de ce qui se fait aux États-Unis, au Canada ou au Japon – pour réserver en Europe une part desmarchés publics aux PME et aider ainsi à leur croissance. Bayrou proposait en outre une simplification des contraintes administratives, fiscales, du droit et des procédures sociales. À cela, la candidate socialiste veut ajouter la création de fonds publics régionaux de participation pour les PME. Nicolas Sarkozy, tout enaffirmant «vouloir tout faire pour permettre à nos PME de grandir »,n’est pas rentré dans ce degré de détails. Il a toutefois proposé, à la fois pour réduire la pression fiscale et aider à la croissance des PME, la déductionde l’ISF d’une somme allant jusqu’à 50000 euros investis dans une PME. Mais dans le fond, c’est chez le candidat UMP que le discours «proentreprises » tenu par François Bayrou trouve son meilleur écho. Ni l’un ni l’autre n’ont d’ailleurs hésité à aller se confronter aux petits patrons, alors que Ségolène Royal, elle, n’a toujours pas répondu à l’invitation de la Confédération générale des petites etmoyennes entreprises à venir débattre.

 

- Dette, déficits : un casus belli pour l’UDF

 

Sur la question de la dette, Bayrou renvoie dos à dos les deux finalistes, jugeant leurs promesses « délirantes ».

 

Réduire la dette, stopper les déficits. En pleine querelle sur le coût des programmes de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal, François Bayrou avait pris un contre-pied total en lançant un projet basé sur la rigueur budgétaire. « Je propose d’inscrire dans la Constitution l’interdiction de présenter un budget en déficit, hors récession. L’État ne financera plus ses dépenses courantes par la dette », avait-il promis. Et d’ajouter vouloir supprimer les déficits en trois ans. François Bayrou a ressorti cette carte,mercredi, en renvoyant dos à dos les deux candidats qui « ont promis une augmentation absolument délirante des dépenses publiques, de l’ordre de 60milliards d’euros chacun » et qui « l’un comme l’autre vont déséquilibrer le déficit et la dette ». Ségolène Royal promet certes de ramener la dette à 60 %du PIB en 2012.Mais elle ne convainc pas sur samanière d’y parvenir. Nicolas Sarkozy s’engage aussi sur cet objectif en cinq ans, grâce à une baisse importante des coûts de fonctionnement de l’État.Mais il demande à être jugé en 2012. Sous entendu : d’abord la relance, ensuite lamaîtrise des comptes avec le retour de la croissance. Au sein de l’UDF, on a quand même tendance à lui accorder plus de crédit qu’à sa rivale enmatière demaîtrise des finances publiques.Mais si aucun des deux finalistes ne prend vraiment des engagements très fermes sur la dette, ils ont peu de chance de recevoir le soutien de François Bayrou.

 

- Fiscalité: l’entre-deux du programme de l’UDF

 

Plusieurs desmesures fiscales que défend Bayrou sont proches de celles de Sarkozy.

 

A l’instar de la candidate socialiste, François Bayrou n’est pas favorable à une baisse de la pression fiscale. Il propose de la stabiliser. C’est un point d’achoppement avec Nicolas Sarkozy, qui veut diminuer de quatre points sur dix ans le taux de prélèvement obligatoire – 44,4 %du PIB actuellement – afin de redonner aux Français et aux entreprises quelque 68milliards d’euros. Mais Bayrou redoute comme Sarkozy lamultiplication des exils fiscaux. Il ne suit donc pas Ségolène Royal lorsqu’elle propose de revenir sur les baisses d’impôt accordées depuis 2002 aux plus « riches » et de supprimer le bouclier fiscal. En revanche, il est en phase avec plusieursmesures proposées par Sarkozy. Comme le candidat UMP, François Bayrou est favorable à la suppression des droits de succession sur les patrimoines petits etmoyens, proposant l’exonération complète des droits de succession en ligne directe jusqu’à 200 000 euros transmis et un relèvement de l’abattement pour les enfants. Comme Nicolas Sarkozy, François Bayrou propose d’aménager l’ISF. Alors que le candidat UMP propose de pouvoir déduire de cet impôt les investissements réalisés dans les PME – jusqu’à 50 000 euros –, le président du nouveau parti démocrate veut abaisser son taux à 1 pour 1 000. En revanche, François Bayrou se satisfait du bouclier fiscal à 60 %, et ne veut pas descendre à 50 % comme le candidat UMP.

 

- Santé, retraites: le financement en débat

 

Opposé à la franchise médicale, Bayrou se rapproche de Sarkozy sur les retraites.

 

La quadruple franchise sur les dépenses de santé, annoncée par Nicolas Sarkozy pour « responsabiliser les assurés », « ne pourra qu’aggraver une médecine à plusieurs vitesses », selon l’UDF. Un discours que Ségolène Royal pourrait reprendre mot pour mot. Pour maîtriser ces dépenses, mieux vaudrait « changer l’organisation du système de santé », juge François Bayrou, plaidant pour une régionalisation – une idée admise par les deux finalistes de la présidentielle, sans lui donner de contenu bien précis. Un point, néanmoins, rapproche Bayrou et Sarkozy: la volonté de doter les hôpitaux publics d’une plus grande autonomie de gestion et de recrutement. Sur les retraites, en revanche, François Bayrou regrette que « la question des régimes spéciaux n’ait pas été réglée en 2003 ». Nicolas Sarkozy promet de s’y attaquer. Ségolène Royal, au contraire, veut revenir sur certains points de la loi Fillon, même si elle ne dit pas lesquels. Et, si la proposition centriste d’un système de retraites par points ne figure ni dans le programme du PS, ni dans celui de l’UMP, sa philosophie – permettre à ceux qui le veulent de cesser le travail plus tard pour toucher une pension plus élevée – sonne bien plus « sarkozyste » que « royaliste ». Ni Royal ni Sarkozy n’envisage de soumettre la question des retraites à référendum, comme le proposait François Bayrou.

 

- Europe: un référendum pour Royal et Bayrou

 

Les candidats UMP et UDF sont hostiles à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

 

Pour trouver une issue à la crise institutionnelle, François Bayrou propose, comme Nicolas Sarkozy, l’adoption d’un nouveau traité constitutionnel, « court et lisible », qu’il appelle « loi fondamentale » et non plus Constitution. Ce texte serait centré sur « les grands principes, les institutions, les compétences et les procédures ». Les politiques seraient dans les traités actuels. François Bayrou ne parle pas de « minitraité » ou de « traité simplifié », comme Nicolas Sarkozy,mais son propos s’en rapproche beaucoup. Sur lemode de ratification, en revanche, il opte pour le référendum, comme Ségolène Royal, estimant que « seul le peuple lui-même peut refaire ce qu’il a défait ». Pour relancer l’Europe, François Bayrou propose qu’un « noyau dur » d’Étatmembres, composé des douze pays de la zone euro, puisse aller « plus loin » que les autres sur certains sujets comme l’immigration ou la défense européenne. Pour ne pas rester bloqué par l’Europe élargie, Nicolas Sarkozy avantage un groupe plus restreint encore, un « G6 », composé des six plus grands pays européens : la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Pologne, et la Grande-Bretagne. Réticents aux élargissements à venir, François Bayrou et Nicolas Sarkozy refusent tous deux l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, alors que Ségolène Royal y est favorable « sous conditions ».Mis à part le référendum, le projet européen de François Bayrou apparaît plus proche de l’UMP que du PS.

 

- Institutions: UDF et PS pour une VIe République

 

Bayrou comme Royal sont favorables à une part de proportionnelle pour l’élection des députés.

 

Sur les dossiers institutionnels les plus importants, la candidate PS et le président de l’UDF se sont tous les deux prononcés pour une VIe République. Beaucoup de propositions leur sont communes : interdire le cumul desmandats pour les parlementaires, introduire une part de proportionnelle pour l’élection des députés, supprimer les instruments qui permettent au gouvernement de passer en force à l’Assemblée (article 49.3 de la Constitution et procédure du vote bloqué), élargir le recours au référendum, poursuivre la décentralisation. Bayrou est en revanche hostile à deuxmesures préconisées par Royal : la suppression du droit de veto du Sénat enmatière constitutionnelle et la création de « jurys citoyens » dans les collectivités locales. Le président de l’UDF amoins de points communs avec le programme institutionnel de Nicolas Sarkozy. Seules deux propositions du candidat UMP sont partagées par Bayrou: soumettre les nominations aux emplois de direction de la haute fonction publique à un vote du Parlement et confier la présidence de la commission des finances de l’Assemblée à l’opposition. Pour autant, le président de l’UDF avait, avant d’y renoncer, envisagé deuxmesures qui figurent dans le programme de Sarkozy : permettre au Président de rendre compte de son action devant le Parlement et ne lui autoriser que deuxmandats successifs.

 

- Éducation : désaccords sur la carte scolaire

 

Les deux finalistes et le candidat centriste sont d’accord pour accorder plus d’autonomie aux universités.

 

Sur un plan budgétaire, les trois candidats se disent favorables à une augmentation des moyens pour l’université et la recherche. Pour l’Éducation nationale, Ségolène Royal a annoncé qu’elle rétablira dès 2007 les emplois supprimés dans le dernier budget alors que, sur l’ensemble de la fonction publique, Nicolas Sarkozy s’est engagé à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Proche sur ce point de la candidate socialiste, François Bayrou, lui, affirme garantir pendant cinq ans les moyens de l’Éducation nationale. Royal et Sarkozy sont tous deux tombés d’accord pour affirmer qu’il fallait fortement diminuer le nombre d’élèves par classe en zones d’éducation prioritaire et souhaitent par ailleurs modifier la carte scolaire. En revanche, si le candidat UMP prône la suppression progressive de la carte scolaire, Ségolène Royal se dit plutôt favorable à des assouplissements avec un choix entre deux établissements par exemple, tout comme François Bayrou. Les trois candidats souhaitent renforcer l’autonomie des universités, mais plus fortement pour Sarkozy. Par contre, si Royal s’affiche contre toute sélection à l’entrée de l’Université tout comme Bayrou, Sarkozy entend « adapter les flux d’entrées en fonction des débouchés ». Tous trois entendent en revanche renforcer les obligations des universités en matière d’insertion professionnelle.

 

- Famille: Bayrou à mi-chemin

 

Partisan de l’adoption simple pour les homosexuels, Bayrou est à mi-chemin de Royal et de Sarkozy. La place accordée à la famille et à la petite enfance par le candidat UDF est moins grande que celle accordée par ses deux concurrents majeurs du premier tour. Favorable au développement des crèches d’entreprise et des crèches collectives ou familiales à horaires adaptés, François Bayrou a jugé irréaliste la proposition de Ségolène Royal de créer un service public de la petite enfance. Il ne rejoint pas non plus Nicolas Sarkozy sur l’attribution d’allocations familiales dès le premier enfant, ni sur la création d’un droit opposable à la garde d’enfant. En outre, la création d’une protection sociale autonome et d’une pension de retraite pour ceux qui se consacrent à l’éducation de leurs enfants a été évoquée par les deux finalistes de la présidentielle, mais pas par le troisième homme du premier tour. François Bayrou s’est prononcé en faveur d’une union civile célébrée en mairie pour les homosexuels. Il défend également l’adoption simple, un montage juridique pratiqué par les couples homosexuels, récemment rendu invalide par la Cour de cassation. Opposé au mariage et à l’adoption pour les homosexuels, Nicolas Sarkozy retrouve François Bayrou sur l’idée d’un contrat d’union civile en mairie. Plus radicale, Ségolène Royal prône pour sa part l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe.

 

- Immigration: le vote des étrangers au PS et à l’UDF

 

Sarkozy propose de son côté la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale.

 

Avec sa proposition de création d’unministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, Nicolas Sarkozy a créé un vrai clivage avec ses concurrents, farouchement opposés à cettemesure.Ministre de l’Intérieur, il avait déjà eu àmaintes reprises l’occasion de développer son credo: maîtrise des flux et immigration choisie. Dans son programme, il a abandonné la formule controversée des quotas mais elle reparaît avec l’idée d’instaurer des « plafonds annuels d’immigration ». Enfin, il veut obliger les étrangers qui rejoignent la France à l’occasion d’un regroupement familial – aux conditions durcies – à apprendre le français avant de quitter leur pays. En revanche, Nicolas Sarkozy restemuet sur le droit de vote aux étrangers pour les élections locales, qu’il avait soutenu dans le passé. Son adversaire socialiste et François Bayrou y sont tout acquis. Ségolène Royal demande, elle, le rétablissement de la régularisation systématique des clandestins présents sur le territoire depuis plus dix ans, supprimé en 2006 par Sarkozy. Comme Bayrou, elle propose l’établissement de critères de régularisation « transparents » (présentation d’un contrat de travail ou la présence d’enfants scolarisés…). Les deux finalistes et Bayrou s’accordent sur une politique de codéveloppement renforcée. Il faut dire que l’idée est devenue très consensuelle. Elle avait rallié tous les candidats du premier tour…Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen compris.

 

- Délinquance: peines planchers pour l’UMP

 

UDF et PS veulent un retour de la police de proximité.

 

Adepte d’une méthode douce favorisant les peines alternatives plutôt que la prison, fidèle partisan du tandem préventionsanction : en matière de lutte contre la délinquance des mineurs, François Bayrou rejoint sur bien des aspects le projet de Ségolène Royal. En effet, comme la candidate socialiste, le centriste veut croire aux bienfaits des travaux d’intérêt général, susceptibles, selon lui, de « transformer le jeune délinquant ». Il imagine des internats spéciaux pour les moins de 18 ans ; elle n’exclut pas d’assortir les centres éducatifs renforcés d’un encadrement militaire. À condition, bien sûr, que le budget de la Justice soit multiplié par deux. Soucieux d’en finir avec « la loi des bandes », Nicolas Sarkozy refuse a contrario de donner dans la demimesure. Bien décidé à renforcer sa loi sur la prévention de la délinquance, le candidat UMP prône la continuité et le durcissement des sanctions envers les multirécidivistes. À la moindre réitération, les mineurs de 16 à 18 ans seraient ainsi jugés « comme des majeurs » et passibles de peines planchers. Et si Nicolas Sarkozy souhaite une police plus visible sur le terrain, UDF et PS penchent pour un développement des missions de proximité, l’un avec un sous-préfet dans chaque quartier sensible, l’autre avec un retour d’une police « proche des citoyens ».

 

- Nucléaire : l’EPR à l’arrêt pour Royal et Bayrou

 

Les trois candidats arrivés en tête dimanche ont signé la charte de Nicolas Hulot.

 

Présenté un temps comme la priorité absolue de la campagne, la protection de l’environnement s’est taillé une bonne place dans les programmes. Nicolas Hulot est passé par là et ses idées ont laissé des traces, à commencer par celle de nommer dans le futur gouvernement un numéro deux en charge du dossier. Une idée reprise à l’identique par François Bayrou et Ségolène Royal, alors que Nicolas Sarkozy prône un grand ministère du Développement durable. D’autres points rassemblent le président de l’UDF et la candidate socialiste. Ils revendiquent l’un et l’autre une application stricte du principe « pollueur payeur », un développement du ferroutage et une amélioration de l’efficacité énergétique dans les bâtiments, dont les logements. Même convergence des deux sur le dossier du nucléaire : s’ils n’y sont pas opposés, ils demandent un débat pour la poursuite du projet de l’EPR là où le président de l’UMP affiche sa volonté de renouveler le parc des centrales. En revanche, les trois se retrouvent pour promouvoir le développement des énergies renouvelables et émettre des réserves, plus oumoins importantes, sur les OGM. Nicolas Sarkozy se rapproche de François Bayrou autour de l’idée d’une fiscalité écologique « pour améliorer les comportements », et de Ségolène Royal en souhaitant la création d’une organisation mondiale de l’environnement. Un projet largement promu par Jacques Chirac.

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