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Gauche ouvrière et chrétienne
27 avril 2007

Contre Sarkozy, des syndicats bien discrets !

Alors qu'il y a encore peu,les syndicats recevaient"des volées de bois vert" parcequ'il dépendait peu ou prou d'un parti politique,maintenant les médias s'étonnent qu'ils(les syndicats) ne donnent pas de consigne de vote;il faudrait savoir ce que ces médias veulent .
Maintenant,il suffit d'écouter et de bien lire les déclarations des syndicats pour savoir ce qu'ils pensent et pour qui ils souhaitent que les salariés donnent leur voix.

Ce qui est aussi interressant c'est le sondage dont l'on voit les intentions de vote selon la proximité syndicale et cela au premier tour:
une majorité de salarié pour Royal
Sarkosy a reçu des voix de militants cfdt,fo,cftc,cgc et surtout du medef

La GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE ,rappellle qu'elle appelle à battre Sarkosy,meme si cela est sans illusion

Le Président de la G.O.C.

 

Par Hervé Nathan, rédacteur en chef à Marianne.


Difficile exercice pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, qui a dû, jeudi après-midi, exposer la position de la CGT pour le second tour de la présidentielle. En résumé : la CGT craint plus que tout l'arrivée à l'Elysée du président UMP. Mais elle se refuse à appeler à voter contre lui (elle l'avait fait « exceptionnellement » en 2002 contre Le Pen), et même elle évite, dans la déclaration de son bureau confédéral, de l'appeler par son nom, et même par son titre ! Cela donne naissance à des phrases de la plus épaisse langue de bois : « A cette étape, la CGT alerte à nouveau les salariés sur le risque qu'à l'issue des élections, s'installe un gouvernement totalement acquis à une vision ultralibérale de la société et de l'économie dont les salariés et leurs libertés seraient les victimes ». Voilà donc l'adversaire évoqué, mais pas désigné. Etrange résultat d'une résolution de la CGT, qui, pour couper ses liens avec le presque défunt Parti communiste s'était engagé en 1999 à ne plus jamais prendre parti dans une élection politique. Depuis lors, Bernard Thibault est le gardien scrupuleux de ce dogme. Il n'y eût qu'une entorse, en 2002 quand la CGT appela à barrer la route à Jean-Marie Le Pen.

Pourtant c'est peu dire que la CGT est horrifiée à l'idée d'une victoire de l'UMP. Sa direction sait que les premiers coups seraient pour elle : la restriction du droit de grève et l'instauration d'un service minimum seraient des défaites de la CGT d'abord. Et elle compte peu sur un sursaut des travailleurs, genre « troisième tour social ». « Au contraire, prévient un responsable CGT, les salariés, après une telle défaite électorale, seraient plutôt enclins à la passivité. Un climat de résignation permettrait à la droite dure de faire passer en force le maximum de ses projets ».

L'embarras syndical est encore grand dans les autres centrales : la CFDT, dans un communiqué souhaite simplement « que les préoccupations des salariés soient prises en compte dans le débat (…) Elle attend de cette élection la perspective d'un renouvellement de la démocratie politique et sociale ». Pourtant, en privé, les dirigeants cédétistes ne cache pas la distance qui existe entre Sarkozy et leur organisation. Mais là aussi le dogme de la « neutralité » est respecté, comme à la CFTC et à FO qui ne se sont même pas exprimés sur ce deuxième tour. Seule l'Union syndicale solidaires constate que le programme de Nicolas Sarkozy est « en totale contradiction avec les revendications qu'elle porte » et « demande aux salariés de se déterminer en fonction de ces exigences. » Cela a le mérite de la clarté. Mais qui entend le plus petit des syndicats ?

 

 


                         Les votes au scrutin présidentiel selon la proximité syndicale
   Sondage Liaisons sociales/CSA réalisé le 22 avril auprès de 5 009 électeurs du premier tour

               

Quel a été le vote des adhérents et sympathisants des syndicats au premier tour du scrutin présidentiel ? C’est la question à laquelle répond notre sondage Liaisons sociales, réalisé le 22 avril par l’institut CSA, à la sortie des bureaux de vote, auprès d’un échantillon national représentatif de 5 009 personnes.

Ségolène Royal en tête
Interrogées sur leur vote à l’élection présidentielle au regard de leur proximité avec les cinq centrales syndicales représentatives, ainsi que SUD, la FSU, l’Unsa, le Medef et la CGPME, les personnes sondées se sont déterminées de la façon suivante.
• Nicolas Sarkozy fait ses meilleurs scores auprès des partisans de la CFE-CGC, dont il a recueilli les voix de six sympathisants sur dix, et de la CFTC, qui lui octroient pratiquement quatre suffrages sur dix. Il fait un score à peu près honorable chez les partisans de la CFDT et ceux de FO (une voix sur cinq dans les deux cas). Mais c’est chez les proches du Medef et de la CGPME qu’il fait un véritable tabac en collectant la quasi-totalité des voix.
• Ségolène Royal, arrive très largement en tête dans le vote des adhérents et sympathisants des syndicats. Elle rassemble plus de quatre voix sur dix parmi les supporters de la CGT et de SUD, à peine moins chez ceux de la CFDT, un petit tiers des suffrages côté Unsa, un quart à FO. Et elle raffle la mise auprès des enseignants de la FSU, en totalisant près de… sept voix sur dix.
• François Bayrou séduit plus fortement chez les proches de l’Unsa (près de trois voix sur dix), puis de SUD, de la CFTC et de la CFDT, dont environ un quart des sympathisants a voté pour lui.
• En nette perte de vitesse par rapport au 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen reçoit le plus de voix chez les partisans de FO (un sur sept vote pour lui) et de la CGT (plus d’un sur dix).
• À noter enfin le joli score d’Olivier Besancenot, le candidat de la LCR, parmi les sympathisants de SUD dont il recueille une voix sur cinq.

 

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