Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
9 avril 2007

Le vote de la peur ou de l'espérance

Il faut plus tôt un vote de l'espérance  que veulent donner certains candidats de gauche et non un vote de la peur que certains de droite et aussi de gauche veulent que nous prenions

Le vote de la peur va vers:Sarkosy qui depuis plusieurs jours,plusieurs semaines montre son vrai visage :son programme ultralibéraliste et ses propos haineux qui rappellent des périodes sombres et nauséabondes,et il est étonnant que Simone Veil n'ai pas réagi,ses intentions reprises à l'extrême droite ;
Royal qui ,malgré qu'elle essaye de virer à gauche,prends des idées de droite:comme son cpc qui ressemble étrangement à un certain cpe défunt et aussi ses propos repris à la droite et extrême droite ,ainsi que certaines de ses intentions concernant les jeunes et aussi l'emploi;
ne parlons pas de l'extrême droite car,nous savons très bien qu'elle est dangereuse ;Bayrou est aussi de droite ,bien que certains socialistes l'aient rejoint.
Quant à gauche,il ne reste donc plus que les soit disant petits candidats:Bové l'opportuniste qui accuse ces anciens amis,Buffet et Besancenot,de vouloir des strapontins avec le PS mais,lui comment a t il eu ses 500 signatures? et il est prêts aussi à prendre un strapontin avec Royal qu'il aime bien;il a de très bonnes idées et de très bonnes intentions mais cela suffira t il à en faire un bon président?
Buffet est dans ces candidats,la seule qui veut un gouvernement de la gauche,de la vraie gauche et qui est capable de rassembler ceux qui ont dis non à la constitution et ainsi pouvoir peser sur un gouvernement de gauche qui voudrait faire du libéral ;Besancenot,dans un certain sens aussi.

En votant pour la droite,ce sera notre salaire de la peur.

Nous attendons donc la fin de cette campagne pour voir le paysage politique se créer;la GAUCHE OUVRIERE ET CHRETIENNE  a deja dis son sentiment et pour qui  elle voterait pour le premier tour,et celà à plusieurs reprises.

Le Président de la G.O.C.

    par Jean-François Bouthors (*)
   
    Le vote de la peur ou de l'espérance
   

 

   

 

   

 

En cette période de vacances de Pâques, de nombreux Français auront pris la route. Ils n'auront pas échappé aux panneaux lumineux que la Sécurité routière a disposés sur les autoroutes et les axes les plus fréquentés. Parmi les slogans, l'un d'entre eux apparaît comme particulièrement symbolique de notre époque : « La vie après l'accident, pensez-y ! »

Naturellement, chacun convient que la bataille engagée pour réduire le nombre de morts sur les routes est essentielle. De même faut-il reconnaître que la multiplication des contrôles de vitesse a eu des effets bénéfiques. Et c'est avec bonheur que l'on salue les messages qui invitent les conducteurs à la courtoisie, c'est-à-dire à une vraie intelligence du vivre ensemble sur les routes.

Mais ce terrible « La vie après l'accident, pensez-y ! » a quelque chose de sidérant. Dans quel état mental collectif sommes-nous, s'il nous faut envisager l'avenir du point de vue de la catastrophe à venir ? Car c'est bien de cela qu'il s'agit. De se sauver soi-même dans un univers de destruction future... Chacun pour soi en considérant l'autre comme un danger potentiel !

Cette affaire a tout d'une parabole qui décrit l'un des maux dans lesquels nous sommes englués depuis déjà des années et auquel nous devrions réfléchir au moment où nous allons choisir celui ou celle qui aura la tâche de conduire le pays. Considérons-nous le monde - et le futur - comme un océan de dangers au milieu duquel il nous faut louvoyer, en « conduisant le pied sur le frein » avec la tentation de se terrer au port en attendant des jours meilleurs ? Ou sommes-nous déterminés à accueillir les situations qui se présenteront à nous avec la volonté d'en tirer ensemble le meilleur profit ? Dans le premier cas, tout changement est effrayant et tout étranger est une menace. Dans le second, ils apparaissent comme une occasion de renouvellement, de découverte, voire même d'enrichissement...

Bien sûr, il ne s'agit pas de chausser des lunettes roses (ou bleues) pour enjoliver le présent : des questions comme celle du réchauffement climatique, de l'énergie, des migrations, des mutations économiques et technologiques sont bien réelles. Mais il nous faut comprendre que si nous laissons les peurs nous dominer et nous diviser, l'avenir sera assurément plus difficile encore à construire. Elles nous conduiront plus certainement à la catastrophe, au dérapage... Or, l'une des originalités de la civilisation occidentale, c'est bien d'avoir appris à vivre dans l'histoire, en ayant compris que les crises, si elles sont douloureuses - et parfois terriblement -, sont autant d'occasion de franchir une étape supplémentaire, de grandir, de s'ouvrir à d'autres horizons...

Avec la retraite présidentielle de Jacques Chirac, la génération qui a traversé la Seconde Guerre mondiale s'éloigne des responsabilités. Elle nous laisse la leçon d'avoir cru que la reconstruction était possible. Elle fut même suivie des fameuses « Trente Glorieuses ». Oserons-nous croire, au moment où nous réfléchissons au nom de celui ou celle à qui nous destinerons notre suffrage, que l'avenir à bâtir, ce n'est pas celui de « l'accident » et de ses suites, mais celui d'une sortie possible des carcans dans lesquels étouffe, aujourd'hui, notre société ? Sans s'illusionner sur des lendemains qui chantent, sommes-nous décidés à retrousser nos manches avec confiance. Car l'élu de demain ne fera rien tout seul, il ne fera rien sans des Français désireux d'envisager l'avenir avec celle que Péguy appelait joliment « la petite fille espérance ». Et si les lourdeurs du moment ou les noirceurs d'une campagne électorale pesante nous font douter, n'oublions pas que, chaque matin, le jour se lève dans la nuit. C'est aussi le message de Pâques.

(*) Éditeur et écrivain.

Publicité
Commentaires
Publicité