La Côte d'Ivoire y voit plus clair

Le Président ivoirien ,après avoir accepté le rebelle Soro comme premier ministre,dit que la guerre est finie;espérons le pour tous les ivoiriens.
Car,dans le passé ,il y a eu des accords qui n'ont pas été respecté de part et d'autre ce qui avait,a maintenu la Cote d'Ivoire scindée en deux.
Avec cet accord de paix et de gouvernement ,il est souhaitable que les élections aient lieu le plus rapidement possible,que les différentes exactions soient finies et punis ceux qui les ont perpétré et souhaitons que tous les ivoiriens puissent avoir la même vie d'un bout à l'autre du pays et que tous puissent enfin vivre en paix.
Mais,le Président Ivoirien a tellement l'habitude de mener les gens qu'il est a espéré,que cette fois ci ,il est sincère.

Le Président de la G.O.C.

Mardi 27 Mars 2007

La Côte d'Ivoire y voit plus clair

Par Nicolas MOSCOVICI
leJDD.fr  

En vertu des accords de Ouagadougou signés le 4 mars dernier, le président Laurent Gbagbo a officiellement nommé, mardi, Guillaume Soro, le chef des rebelles, au poste de Premier ministre. Déchirée depuis 2002, la Côte d'Ivoire peut ainsi entrevoir un avenir apaisé. Le nouveau gouvernement doit désormais être formé. Avant qu'un scrutin présidentiel ne soit organisé d'ici dix mois.

"Je peux vous assurer que la guerre est terminée." Lundi soir, Laurent Gbagbo a lui-même annoncé la nouvelle. Enlisée depuis 2002 dans la crise politique, la Côte d'Ivoire devrait prochainement retrouver le chemin de la sérénité. Après de nombreux échecs diplomatiques, le camp présidentiel et celui des Forces nouvelles (FN) ont enfin trouvé un accord. A Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso voisin, les deux parties se sont entendues pour propulser le secrétaire général des FN, Guillaume Soro, au poste de Premier ministre et organiser un scrutin présidentiel d'ici une dizaine de mois.

Avant cela, conformément à un accord politique trouvé le 4 mars dernier, Soro, qui remplace Charles Konan Banny, et Gbagbo devront s'entendre, d'ici le 8 avril, sur la formation d'un nouveau gouvernement. Un dernier pas vers le retour de la paix en Côte d'Ivoire, déchirée depuis septembre 2002 et un coup d'Etat manqué contre Gbagbo, entre le pouvoir de ce dernier dans le sud du pays et celui des désormais ex-rebelles dans le nord et le centre. Entre les deux, dans la zone de confiance, l'armée française du dispositif Licorne, soutenue par une force impartiale de l'ONU, était chargée de préserver un cessez-le-feu. Signe d'apaisement, Paris a décidé, conformément à l'accord de Ouagadougou, de retirer 500 des 3500 soldats présents sur place.

Gbagbo isolé

Toutefois, la nouvelle donne en Côte d'Ivoire ne sera réellement effective que si des élections libres sont bel et bien organisées. L'attitude de Laurent Gbagbo, président depuis 2000 et qui aurait dû être remplacé en 2004 avant que l'ONU ne prolonge son mandat de deux ans, sera scrutée à la loupe. Lui qui avait, au grand dam de la communauté internationale, France en tête, dénoncé les accords de Marcoussis signés avec les rebelles en 2003, apparaît de plus en plus isolé. Mais semble avoir pris le parti de jouer le jeu de l'ouverture. "Nous avons signé tous les accords" assurait-il lundi soir dans son discours télévisé. Encore faut-il désormais les mettre en place.