La mairie de Paris souhaite acheter l'immeuble squatté par le "ministère de la Crise du logement"
Le fait que la ville de Paris veuille acquérir l'immeuble ou est actuellement "le ministère de la crise du logement " est une bonne nouvelle ,s'en est une aussi quand la ville de Paris fera agir son droit de préemption si le groupe bancaire propriétaire de l'immeuble réchignerait à vouloir le vendre à la ville.
Ce serait bien aussi que d'autres villes fassent de même car il n'y a pas qu'à Paris ou des immeubles inoccupés, et appartenant à de grands groupes,pourraient être réhabilités en vrais logements sociaux
le président de la G.O.C.
La mairie de Paris souhaite acheter l'immeuble squatté par le "ministère de la Crise du logement"
PARIS (AP) - La ville de Paris a annoncé mercredi son intention
d'acheter le bâtiment du "ministère de la Crise du logement", un
immeuble parisien appartenant à un groupe bancaire et squatté depuis
plusieurs semaines par des associations défendant les mal-logés et les
précaires. La ville de Paris, "après une étude technique",
considère que le bâtiment du 24, rue de la Banque, près de la place de
la Bourse de Paris "pourrait être transformé en logements sociaux",
selon un communiqué diffusé mercredi. "C'est pourquoi la ville de Paris
a pris contact avec la banque propriétaire pour négocier son
acquisition." La ville affirme qu'elle exercera si nécessaire
"son droit de préemption" pour acquérir le bâtiment "afin de renforcer
le parc de logements sociaux du 2e arrondissement, encore très
insuffisant". L'immeuble de six étages est occupé depuis le 31
décembre dernier à l'initiative de l'association Droit au logement
(DAL), du collectif de jeunes étudiants et salariés "Jeudi noir" et de
MACAQ, association qui regroupe des artistes et des précaires. Une
dizaine de familles mal-logées, avec des enfants, est également
hébergée dans les lieux dans l'attente de leur relogement. Vide
depuis près de trois ans, le bâtiment appartient à la Lyonnaise de
Banque, filiale du groupe CIC qui a saisi la justice. Le tribunal de
grande instance de Paris a ordonné mardi l'évacuation sous deux mois. Le
président de l'association DAL, Jean-Baptise Eyraud, a accueilli avec
"satisfaction" la déclaration de la Ville de Paris. "Nous leur avions
suggéré dès le début d'acquérir ce bâtiment", a-t-il dit mercredi à
l'Associated Press. "Maintenant", a-t-il ajouté, "si la transaction
échoue dans les deux mois, la suite appartiendra au préfet de police,
et nous verrons bien qui prendra la responsabilité de nous évacuer à
quinze jours du premier tour de la présidentielle". AP