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Gauche ouvrière et chrétienne
25 janvier 2007

les enjeux de 2007:La question sociale trop absente de la campagne

Aucun des principaux présidentiables n'a axé sa campagne,son projet sur ce qui préoccupe les français:chomage,la précarité,les retraites,la santé,l'éducation.

Mais,cela n'est pas étonnant quand l'on voit que le candidat de droite et celle du ps n'ont que l'idée de prendre modèle  sur les anglos-saxons,remettent en question les 35heures et les acquis sociaux,qu'ils continuent à casser notre système de retraite,qu'ils préconisent la précarité(sarko veut faire un nouveau cne,royal ne propose rien sinon suivre ce qu'à fait blair),la santé est à deux vitesses ,et ça été encore démontré ces derniers jours,les candidats veulent continuer dans ce sens et tous les deux ont critiqué notre système d'éducation,donc les enseignants,et ils veulent tout chambouler sans négociation.
Et ils ne veulent pas tenir comptent du non massif,des français,contre la constitution européenne.

Il faut que les français expriment leur mécontentement dans leurs intentions de vote mais aussi le moment venu;car,aucun des deux principaux candidats ne prendra en compte les intérets des français.

Le président de la G.O.C.





les enjeux de 2007
La question sociale trop absente de la campagne                       

Sondage . Une majorité

de l’opinion

s’estime insatisfaite

du contenu des débats électoraux présidentiels,

selon une enquête réalisée

par CSA pour l’Humanité.

                                         

Coup de semonce pour les états-majors politiques et médiatiques. De l’enquête CSA réalisée pour l’Humanité, il ressort un sentiment d’insatisfaction vis-à-vis du traitement des préoccupations des Français à la présidentielle, dessinant l’image d’une campagne « à côté de la plaque » pour une majorité de l’opinion. Quelques chiffres illustrent ce décalage.

un sentiment d’insatisfaction

Alors que les sondés placent les questions sociales largement en tête de leurs préoccupations, leur insatisfaction de la campagne électorale grandit avec le niveau d’exigence qu’ils attachent à chacune d’elles. Les sondés sont ainsi 67 % à estimer que la campagne « ne répond pas » à leurs attentes sur la lutte contre le chômage, placée en tête par rang d’importance avec 98 % de réponses positives (68 % « tout à fait prioritaire »). Concernant la santé, l’éducation, la précarité, les retraites, thèmes considérés comme « tout à fait prioritaires » chez 57 % à 64 % des Français, une proportion comparable estime que la campagne ne répond pas à leurs attentes (respectivement 56 %, 60 %, 63 % et 71 % d’insatisfaction). Plus globalement, l’enquête semble refléter une réprobation générale quel que soit le thème abordé, hormis la sécurité (50 % de réponses positives contre 47 %) mais qui ne figure pas au rang des préoccupations principales des Français (50 % de « tout à fait prioritaire »).

D’une manière générale, les sympathisants de gauche se montrent plus critiques que ceux de droite sur la campagne électorale, en particulier sur le plan social. Le fossé avec leurs aspirations est béant. Très attentifs sur le chômage (71 % des sympathisants de gauche estiment ce thème « tout à fait prioritaire » contre 66 % à droite), sur la santé (67 % contre 57 %), la précarité (66 % contre 49 %), le logement (71 % contre 43 %), les Français de gauche sont aussi plus sévères sur les réponses dans la campagne. Sur le logement, 63 % d’entre eux estiment ne pas trouver d’écho à leurs attentes, contre 55 % qui pensent le contraire à droite. Sur la santé, 60 % sont mécontents à gauche contre 49 % à droite. L’écart demeure mais se resserre dans le jugement sur le traitement de la précarité (68 % contre 60 % de mécontents), du chômage (72 % contre 62 %), des services publics (74 % contre 60 %), des salaires et du pouvoir d’achat (79 % contre 65 %), des retraites (78 % contre 67 %), démontrant l’existence d’attentes sociales fortes insatisfaites par-delà les clivages partisans. À noter que les Français se déclarant « sans préférence partisane » expriment des aspirations sociales et un mécontentement vis-à-vis de la campagne aussi forts, voire plus forts que l’ensemble des sondés (le chômage prioritaire à 74 %, la santé à 72 %, le logement à 60 %, etc. ; tandis que l’insatisfaction domine sur ces sujets à 69 %, 58 % et 59 %).

attentes et OPINIONS

se cristallisent

Ces attentes et le jugement sur la campagne se cristallisent selon les intentions de vote des Français. À gauche, les préoccupations sociales atteignent des sommets chez les électeurs de Marie-George Buffet, avec 92 % de priorité au chômage (69 % chez ceux de Ségolène Royal), 81 % à la précarité (71 % chez Ségolène Royal), 87 % au pouvoir d’achat, etc. Les électeurs de la représentante de la gauche populaire et antilibérale sont aussi, avec ceux d’Olivier Besancenot et de la candidate PS, les plus mécontents du sort réservé à ces thèmes dans la campagne. 85 % des électeurs de Buffet, 82 % de ceux de la LCR et 76 % du PS n’estiment pas leurs attentes satisfaites sur le pouvoir d’achat. Une proportion qui tombe à 36 % chez les électeurs de Nicolas Sarkozy, plus demandeurs de campagne sur la sécurité (54 % de « prioritaire », contre respectivement 43 % et 26 % chez les électeurs de Ségolène Royal et de Marie-George Buffet) que de services publics (19 % contre 70 % chez ceux de Marie-George Buffet). Une priorité sécuritaire qui grimpe chez les électeurs de Jean-Marie Le Pen à 79 %. En revanche, si l’immigration est mal traitée dans la campagne pour les électeurs du FN (82 % d’insatisfaits), elle n’est pas leur priorité numéro un, 37 % l’estimant même « secondaire » (contre 21 % chez Sarkozy, 26 % chez Royal). Le vote FN est surtout marqué par des préoccupations sociales et des mécontentements forts vis-à-vis de la campagne, ce qui le rapproche sur ces plans des électeurs de gauche (70 % de mécontents sur le traitement du chômage, 69 % sur les services publics, 72 % sur les délocalisations, etc.). Des traits que l’on retrouve dans une moindre mesure chez ceux de François Bayrou, capitalisant sur son image un électorat plus « protestataire » que celui de Nicolas Sarkozy (86 % de mécontents sur les services publics chez le candidat UDF, 72 % sur le chômage, 67 % sur la précarité, et 54 % sur le logement, contre respectivement 52 %, 53 % et 51 % chez les proches du candidat UMP).

Sébastien Crépel

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