Raid israélien à Ramallah et affrontements entre Hamas et Fatah
CETTE UNE GUERRE QUE NOUS N'ENTENDONS PLUS BEAUCOUP PARLER MAIS POURTANT ELLE EXISTE TOUJOURS.
IL EST CLAIR QUE POUR LE MOMENT SUR LE TERRAIN NI D'UN COTE NI DE L'AUTRE ILS NE VEULENT FAIRE CESSER LES ARMES ET ENTENDRE PARLER DE PAIX MEME S'IL Y A DES RENCONTRES A CERTAINS NIVEAUX DES ETATS OU RENCONTRE PAR L'INTERMEDIAIRE D'ASSOCIATION COMME CELLE POUR LA PRESERVATION DE L'EAU QUI COMPRENDS :DES PALESTINIENS,DES ISRAELIENS ET DES JORDANIENS.
COMME LES REPRESENTANTS DE CETTE ASSOCIATIONS ,NOUS ESPERONS QUE CELA PERMETTRA DE FAIRE AVANCER LA PAIX DANS CETTE PARTIE DU MONDE.
LE PRESIDENT DE LA G.O.C.
RAMALLAH,
Cisjordanie (AP) - Au moins trois civils palestiniens ont été tués et
20 personnes blessées jeudi lors d'un raid israélien à Ramallah en
Cisjordanie, selon des sources hospitalières. Une fusillade nourrie a
éclaté entre les soldats et des tireurs palestiniens en plein
centre-ville après que des troupes en civil eurent tenté de procéder à
des arrestations sur un marché de la ville. Le même jour, de
nouvelles violences interpalestiniennes ont fait quatre morts dans la
Bande de Gaza, dont un haut responsable de la sécurité palestinienne,
fidèle du Fatah, tué dans l'attaque de sa maison par des tireurs du
Hamas à Beit Lahiya, selon des responsables palestiniens. Le
colonel Mohammed Ghayeb, qui dirigeait le Service de sécurité
préventive dans le nord de la Bande de Gaza, était apparu à la
télévision palestinienne quelques instants avant sa mort et avait lancé
un appel à l'aide. Son épouse a été grièvement blessée dans l'attaque,
menée avec des fusils d'assaut et des roquettes. En
Cisjordanie, dans le centre de Ramallah ordinairement calme, tirs,
explosions et hurlement des sirènes ont retenti pendant plus de deux
heures, alors que les habitants et les clients du marché couraient se
mettre à l'abri. Plus d'une dizaine de Jeeps israéliennes ont
traversé les rues de la ville et un bulldozer de l'armée a renversé les
véhicules et les étals du marché. Selon l'armée israélienne, quatre
personnes recherchées par l'Etat hébreu ont été arrêtées. Ce
raid intervient mois de deux semaines après la rencontre du Premier
ministre israélien Ehoud Olmert et du président de l'Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas. Ce dernier a vivement condamné le
raid israélien, estimant qu'il "prouve que les appels israéliens en
faveur de la paix et la sécurité ne sont pas sincères". Dans un
communiqué, le dirigeant palestinien en appelle à la communauté
internationale pour retenir l'Etat hébreu. "Cette agression continue
n'aboutira qu'à la destruction de tous les efforts en faveur de la
paix", a-t-il déclaré, exigeant cinq millions de dollars (3,8 millions
d'euros) de compensations pour les dégâts causés aux commerces et
véhicules à Ramallah. Le président égyptien
Hosni Moubarak, qui rencontrait jeudi le Premier ministre israélien
Ehoud Olmert dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, a
condamné le raid, selon l'agence de presse égyptienne MENA. Il a appelé
à "l'arrêt immédiat de tous les actes de violence et toute pratique qui
entrave les efforts" de paix, selon MENA. L'Egypte s'efforce
de favoriser un accord entre Israël et le Hamas sur la libération du
caporal Shalit. Jeudi, Moussa Abou Marzouk, chef adjoint du bureau
politique du Hamas à Damas, a affirmé dans un entretien téléphonique à
l'Associated Press que Gilad Shalit, capturé le 25 juin dernier dans la
Bande de Gaza par des militants liés au Mouvement de la Résistance
islamique, était toujours vivant. Il a fait savoir que le Hamas était
prêt à remettre à Israël une vidéo montrant le caporal Shalit contre la
libération de "femmes palestiniennes et d'un nombre considérable de
détenus". |