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Gauche ouvrière et chrétienne
4 janvier 2007

CHIRAC NE VEUT PAS DE LA 6EME REPUBLIQUE

CHIRAC NE VEUT PAS QUE L'ON TOUCHE A LA CONSTITUTION FRANCAISE DATANT DE 1958 ET POURTANT  SUR LE SITE OFFICIEL DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL,PIERRE MAZEAU POINTE BIEN LES INSUFFISANCES GRAVES ET LES ENTORSES A LA LEGISLATION FAIS PAR CERTAINS.

IL DIT AUSSI QU'AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL DEVRAIENT SIEGER DES GENS A L'ABRI DE TOUT REPROCHE ET QUE L'ON DEVRAIT LES TROUVER DANS:LES UNIVERSITES,DANS NOTRE MAGISTRATURE JUDICIARES ET ADMINISTRATIVE,DANS NOS PROFESSIONS JURIDIQUES ET DANS LA FONCTION PUBLIQUE.

IL N'EST DONC FAIS AUCUNE ALLUSION AUX POLITIQUES CE QUI EST UN CHANGEMENT DANS LA CONSTITUTION.

ET NOTRE CONSTITUTION EST EN PLEINE CRISE DE CONFIANCE.

IL EST DONC CLAIR QUE NOUS DEVONS ABSOLUMENT CHANGER DE REPUBLIQUE ET DONC D'AVOIR LA 6EME REPUBLIQUE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.


La mise en garde du chef de l'Etat

OLIVIER POGNON.

Publié le  04 janvier 2007

Actualisé le 04 janvier 2007 : 08h40

Pierre Mazeaud, qui présentait à Jacques Chirac les voeux du Conseil constitutionnel, a exprimé l'idée qu'il se fait de son successeur.

 

NE TOUCHEZ PAS à cet « atout maître » qu'est, pour la France, la Constitution de 1958 : c'est le conseil que Jacques Chirac a donné hier « solennellement » à « ceux qui voudraient brader cet héritage » - allusion évidente aux projets annoncés par Nicolas Sarkozy, François Bayrou ou Ségolène Royal : « Gardons-nous, leur a-t-il dit, de chercher dans les mirages de l'aventure institutionnelle un exutoire trompeur aux difficultés du pays ! ».

 

« Avec une remarquable capacité d'adaptation », la Constitution « a permis de concilier une vie démocratique plus intense et des institutions plus efficaces. Avec une remarquable capacité d'adaptation, elle nous a permis de surmonter tous les blocages et nous a garantis contre toutes les dérives », a souligné le chef de l'État.

 

Il répondait à Pierre Mazeaud, venu pour la dernière fois lui présenter les voeux du Conseil constitutionnel qu'il présidera jusqu'en février. Jacques Chirac a rendu hommage à son « engagement total au service de la République », à son « exigence », à son « attachement sans faille à nos institutions ». Celui-ci qui se dit volontiers « vieux grognard de la République », qui s'estime autorisé à « enfreindre quelques tabous », a tenu parole hier à propos des nouveaux Sages qui seront désignés fin février, et surtout de son propre successeur.

 

Dans un discours publié hier sur le site Internet du Conseil constitutionnel, il affirme que la nomination des membres et du président de cette institution « doit se trouver à l'abri de tout reproche », et « faire appel à des femmes et à des hommes d'une compétence, d'une expérience et d'une équanimité incontestables... insoupçonnables d'allégeance partisane ». Et d'ajouter qu'il faut les trouver « dans nos universités, dans notre magistrature judiciaire et administrative, dans nos professions juridiques et dans notre fonction publique ». Alors que l'on prête au chef de l'État l'intention de nommer Jean-Louis Debré pour lui succéder, Pierre Mazeaud a ainsi confirmé son désaccord.

 

«Crise de confiance»

 

Le président du Conseil constitutionnel avait en 2005 appelé le législateur à veiller à la qualité de la loi et, l'année dernière, il avait rappelé la valeur constitutionnelle de l'intérêt général. Achevant le programme qu'il s'était ainsi donné, il a fait valoir hier que le Conseil constitutionnel avait pour mission de « défendre notre conception républicaine de la citoyenneté ». Cela entraîne le refus du communautarisme dont les revendications, « une fois qu'il est installé en droit », sont « sans limite ». Le respect de la conception républicaine de la citoyenneté doit aussi pallier « la crise de confiance » qui est apparue entre l'État et l'individu, « ce nouveau sujet de droit ne se reconnaît pas de devoirs ». Pierre Mazeaud s'en est enfin pris à « une certaine exploitation des droits de l'homme » qui « devient une sorte de fonds de commerce pour des groupes beaucoup moins préoccupés du sort véritable de leurs ouailles que désireux de les instrumentaliser ».

 

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