Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gauche ouvrière et chrétienne
22 décembre 2006

Impôts : Bianco corrige la copie de Hollande

L'EMBROUILLE COMMENCE DEJA  DANS LES PROPOSITIONS DU PARTI  SOCIALISTE ET DE LA CANDIDATE.

CE N'EST QU'UN COMMENCEMENT CAR D'ICI LES ELECTIONS IL Y AURA D'AUTRES DEMENTIS DE ROYAL SUR LES PROPOSITIONS QUE DONNERA LE PS.

CELA N'EST PAS ETONNANT CAR,IL FAUT SE RAPPELER,ROYAL AVAIT BIEN DIS QU'ELLE NE TIENDRAIT PAS COMPTE DU PROGRAMME DU PS ET MALGRES CELA ,LES MILITANTS L'ONT DESIGNE.

DANS LES SEMAINES ET LES MOIS A VENIR LES MILITANTS SOCIALISTES,DU MOINS CEUX QUI ONT NOMME ROYAL,RISQUENT FORT DE DECHANTER CAR ELLE A DEJA ET CONTINUERA A RENIER LE PROGRAMME DU PS,DU NON A LA CONSTITUTION,DU NON AU LIBERALISME :LIBERALISME QUE LA MAJORITE DES FRANCAIS ET DES SOCIALISTES ONT REFUSE,REJETTE.

LA MAJORITE SOCIALISTE VERRA A SES DEPENDS QUE  LEUR CANDIDATE EST BIEN LIBERALISTE,EST BIEN DE DROITE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

Impôts : Bianco corrige la copie de Hollande

MYRIAM LÉVY.

Publié le  22 décembre 2006

Actualisé le 22 décembre 2006 : 08h55

   

 

 

 

       

Le directeur de campagne de Ségolène Royal s'oppose à la création d'une « CSG-retraite » proposée par le premier secrétaire.

 

LA BATAILLE fiscale fait rage au PS. Hier matin, c'est Jean-Louis Bianco, codirecteur de campagne de Ségolène Royal, qui s'est chargé de répondre à François Hollande. « Nous n'augmenterons pas les prélèvements obligatoires », a-t-il déclaré sur RTL. Dans une interview au Monde daté de mardi, le premier secrétaire avait affirmé que les socialistes « reviendront sur toutes les baisses d'impôt sur le revenu qui ont été accordées sur les tranches supérieures du barème ». Et il ajoutait : « Je le dis clairement : il n'y aura pas de baisse du niveau des prélèvements obligatoires durant la prochaine législature. »

 

Hollande proposait également, pour financer les retraites sans baisse du taux de remplacement ni allongement de la durée de cotisations, de créer « une sorte de CSG-retraite » calculée sur « l'ensemble de la richesse produite et pas seulement sur le travail ». À l'UMP, François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, en a déduit, hier dans Le Parisien, que le retour des socialistes au pouvoir se traduirait par « une avalanche d'impôts supplémentaires » qu'il chiffre à 18 milliards d'euros, dénonçant « l'indigestion fiscale de M. Royal ».

 

Pour Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, il n'y aurait là qu'« une polémique lancée par l'UMP ». Mais à entendre Bianco, il y a bel et bien divergence. Certes, il confirme que, conformément au projet socialiste, les baisses d'impôts concédées par les gouvernements Raffarin et Villepin aux contribuables les plus aisés seront annulées (bouclier fiscal, baisse des tranches supérieures de l'IR). En revanche, la « CSG-retraite », dit Bianco, « c'est quelque chose qui a été débattu dans le cadre du projet et qui n'a pas été inscrit dans ce projet. Donc, c'est une idée en débat ». Et il rend la monnaie de sa pièce à Hollande, qui s'était amusé mardi que l'on veuille faire de la démocratie participative sur les impôts, en lui conseillant de soumettre sa proposition... « aux débats participatifs. C'est tout à fait son droit ».

 


 

Séances de marchandages

 

En fait, si l'on regarde attentivement le projet socialiste, adopté au printemps, la réalité est plus complexe. Il prévoit en effet d'« abroger » la loi Fillon sur le financement des retraites mais sans dire par quoi elle sera remplacée, puisqu'il annonce que « son remplacement fera l'objet d'une large négociation ». Quelques paragraphes plus loin, on trouve pourtant une petite précision qui se rapproche de la « CSG-retraite » évoquée par Hollande, puisqu'il est écrit que le système de retraite par répartition sera financé « par des cotisations assises sur l'ensemble de la richesse produite », et non sur les seuls revenus du travail comme c'est le cas aujourd'hui. Une écriture, donc, extrêmement compliquée, qui résulte d'interminables séances de marchandages lors de la rédaction du projet et qui permet aujourd'hui à chacun, comme à l'auberge espagnole, d'y trouver ce qu'il y a apporté.

 

Publicité
Commentaires
Publicité