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Gauche ouvrière et chrétienne
20 décembre 2006

La privatisation de Gaz de France paraît de plus en plus improbable

LA PRIVATISATION SI ELLE A LIEU NE POURRA DONC SE FAIRE QU'EN JUILLET 2007 ET CELA MEME SI LES BANQUES QUI VOUDRAIENT BIEN ENGRANGER UN MAXE D'ARGENT ESSAYE DE LA RENDRE INELUCTABLE.

SARKOSY ACCEPTERA T IL LA PRIVATISATION OU TIENDRA T IL SA PROMEES S'IL Y EST ELU?

ROYAL TIENDRA T ELLE SA PROMESSE ET CELLE DU PS? NOUS L'ESPERONS

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

La privatisation de Gaz de France paraît de plus en plus improbable
         

LE MONDE | 19.12.06 | 14h14  •  Mis à jour le 19.12.06 | 14h14         

                                         

                                      

               
                  
                  






               
                  

Le mariage entre Gaz de France (GDF) et Suez attendra le résultat des élections présidentielles en mai 2007. La direction de Gaz de France l'a reconnu, lundi 18 décembre, devant quelques journalistes : "Il sera difficile de tenir les assemblées générales avant le 1er juillet."

 

Dans sa décision du 30 novembre, le Conseil constitutionnel avait déjà bouleversé le calendrier initial qui prévoyait de fusionner les entreprises au 1er janvier 2007. Tout en jugeant que le mariage ne pouvait être effectif avant le 1er juillet 2007, le Conseil constitutionnel estimait que les deux entreprises pouvaient cependant prendre toutes les décisions préalables à leur fusion. Et notamment réunir leurs assemblées générales d'actionnaires après avoir fait entériner la fusion par leurs conseils d'administration.

Dans un premier temps, les dirigeants des deux groupes avaient minoré la portée de cette décision, estimant qu'elle ne remettait pas en cause la fusion, que les assemblées générales pouvaient se tenir rapidement et décider d'une fusion qui n'interviendrait que le 1er juillet 2007.

Mais il aurait été compliqué que les actionnaires de Suez se prononcent sur la fusion, et arrêtent une parité d'échange des actions, quelques mois avant l'opération. Qui plus est, ce calendrier forçait la main au futur président de la République, qui sera élu en mai 2007.

Il n'est aujourd'hui plus d'actualité. Il l'est d'autant moins que le ministère des finances avait indiqué que le décret permettant la privatisation de GDF ne serait publié qu'après l'assemblée générale de l'entreprise gazière.

Mardi 19 décembre, l'entourage de Thierry Breton était "surpris" par les déclarations de la direction de GDF mais confirmait que le ministre de l'économie attendrait de disposer d'un calendrier clair pour publier le décret de privatisation. "Cela pourra prendre quelques semaines ou quelques mois." En clair, cela signifie que le gouvernement actuel renonce, de fait, à privatiser GDF.

LES PRÉSIDENTIABLES HOSTILES

Aujourd'hui, aucun des principaux candidats à l'élection présidentielle ne soutient fermement la privatisation de GDF et son mariage avec Suez.

Nicolas Sarkozy avait annoncé en août qu'il ne se ralliait au projet que pour maintenir la cohésion de l'UMP et ne pas mettre à mal la solidarité gouvernementale. François Bayrou, candidat de l'UDF, a, pour sa part, voté contre la privatisation de GDF. La candidate socialiste, Ségolène Royal, a déjà annoncé qu'en cas de victoire, elle reviendrait sur la privatisation du groupe gazier public et donc sur la fusion.

Les Banques d'affaires qui toucheront d'importantes commissions, en cas de succès de la fusion, continuaient, ces dernières semaines, d'échafauder des montages financiers complexes pour rendre le processus de fusion irréversible, sans tenir compte des échéances démocratiques.

Ce sont pourtant ces scrutins qui décideront de l'avenir d'une opération qui doit donner naissance à un des premiers groupes européens de l'énergie (près de 70 milliards d'euros de chiffre d'affaires).

Jean-Michel Bezat et Frédéric Lemaître

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