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Gauche ouvrière et chrétienne
11 décembre 2006

le social pour réconcilier les citoyens avec l'Europe

NOUS VOYONS QUE LA MAJORITE DES PAYS DE L'UE VIENNENT A CE QUE RECLAME LES FRANCAIS,LES BELGES,LES HOLLANDAIS ET CERTAINS AUTRES MEMBRES DE L'UE:L'EUROP SOCIALE.

S'IL N'Y A PAS D'EUROPE SOCIALE IL N'Y AURA PAS D'EUROPE DU TOUT.

ET CE N'EST LES CHEFS OU FUTURS CHEFS D'ETATS LIBERALISTES QUI POURRONT SATISFAIRE CETTE DEMANDE D'UNION EUROPEENNE SOCIALE.

IL A ETE MONTRE QUE LES LIBERALISTES SONT DANS LEUR MAJORITE,ET ROYAL N'Y ECHAPPE PAS,ANTI SOCIAUX  CAR ILS PRECONISENT LA PRECARITE,LA DESTRUCTION DES SERVICES PUBLICS ET DES ACQUIS QU'ONT OBTENUS LES SALARIES.

MALHEUREUSEMENT AUSSI DANS DE NOMBREUX PAYS EURROPEENS,DONT LA FRANCE,LES SOCIALISTES SE SONT ECARTES ET S'ECARTENT DE L'EUROPE SOCIALE ;C'EST POURQUOI,IL Y A LA GAUCHE ANTILIBERALE.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

Congrès du PSE : le social pour réconcilier les citoyens avec l'Europe
         

LE MONDE | 09.12.06 | 13h41  •  Mis à jour le 09.12.06 | 13h41         

PORTO (PORTUGAL) ENVOYÉE SPECIALE                                                                                

               
                  
                  





               
                  

Pour réconcilier les citoyens avec l'Europe, la gauche veut croire à l'efficacité du social. Les deux années à venir seront consacrées à sortir l'Union européenne de ce que Romano Prodi a appelé "la phase de deuil" qui a suivi les "non" aux référendums sur le traité constitutionnel en France et aux Pays-Bas. Les représentants des Partis socialistes et sociaux démocrates européens, réunis en congrès à Porto, jeudi 7 et vendredi 8 décembre, ont fait le pari que le modèle social européen peut empêcher les Européens de se détourner de l'Union, à condition de savoir l'adapter à un monde globalisé.

 

Tous se sont accordés sur le constat de Josep Borell, le président espagnol du Parlement européen : "S'il n'y a pas d'Europe sociale, les Européens ne s'intéresseront plus à l'Europe", François Hollande le premier pour qui, "si l'Europe ne défend pas les valeurs de l'Europe sociale, alors son projet se diluera". La difficulté sera de démontrer que, selon la formule de Jacques Delors, "entre le monde et la nation, il y a l'Europe". Pour tenter de le faire, les représentants des partis de centre gauche ont adopté, à l'issue du congrès, les orientations issues d'un rapport piloté par l'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors et le président - réélu - du PSE, l'ancien premier ministre danois Poul Nyrup Rasmussen.

Certains sont venus témoigner de leur inquiétude de voir le marché unique, sous l'influence de la mondialisation, saper "ce que le mouvement socialiste a obtenu en 140 ans de lutte", comme l'a résumé Martin Schulz, président du groupe socialiste du Parlement européen. Le chef de file du parti social-démocrate autrichien, Alfred Gusenbauer, chargé de constituer un nouveau gouvernement, a constaté que les "Etats providence n'intègrent plus les plus pauvres et les plus riches de nos sociétés. Des gens se retrouvent dans une sorte de sous-classe sociale. C'est la tendance la plus dangereuse", a-t-il insisté. Plusieurs d'entre eux ont mis en garde contre le risque de laisser se développer, au sein de l'Union, une concurrence fiscale et sociale entre Etats membres. "Si nous avions un dumping fiscal nous ne pourrions plus assurer la préservation des droits sociaux", a prévenu Kurt Beck, le président du SPD allemand.

D'autres ont avancé la nécessité d'instituer au sein de l'Union des taxations ou des normes minimum afin de pouvoir préserver la possibilité de financer des politiques sociales.

Les socialistes européens ont mis en avant la nécessité de défendre l'idée et la faisabilité des services publics. M. Delors a affirmé que proposer une directive sur la libéralisation des services "sans l'accompagner d'une directive sur les services publics fut une erreur politique". Plusieurs ont défendu l'idée que toute directive visant à libéraliser le marché s'accompagne de compromis permettant de préserver les services sociaux de base, notamment en matière de santé.

Cécile Chambraud

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