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Gauche ouvrière et chrétienne
5 décembre 2006

La France appelée à élargir Schengen

LE GOUVERNEMENT FRANCAIS ACTUEL A T IL LE DROIT D'OBEIR A BRUXELLES A MOINS DE 6 MOIS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET AVANT LES LEGISLATIVES AUSSITOT APRES?

NON,LE GOUVERNEMENT FRANCAIS DOIT ATTENDRE QU'IL Y AIT UN NOUVEAU PRESIDENTDE DROITE OU DE GAUCHE ET UNE NOUVELLE MAJORITE DE DROITE OU DE GAUCHE POUR REPONDRE AUX INJONCTIONS DE BRUXELLES.

L'ELARGISSEMENT DE SCHENGEN DOIT SE FAIRE DANS L'INTERET DE LA FRANCE ET DE L'UE ET PAS SEULEMENT DANS L'INTERET DE TEL OU TEL.

AVANT QUE L'ELARGISSEMENT DE SCHENGEN SE FASSE,IL SERAIT D'ABORD POUR L'INTERET DE TOUS MES SALARIES,LES OUVRIERS DES PAYS EUROPEENS ,MEME CEUX DE L'EUROPE DE L'EST ,QU'IL Y AIT UNE EUROPE SOCIALE COMME LA FRANCE ET MAINTENANT D'AUTRES PAYS LE RECLAMENT.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.

La France appelée à élargir Schengen

De notre correspondante à Bruxelles ALEXANDRINE BOUILHET.

Publié le  04 décembre 2006

Actualisé le 04 décembre 2006 : 08h45

 

 

 

 

 

       

L'espace sans frontières devrait s'agrandir aux dix nouveaux États membres dès le début 2008.

 

LA FRANCE est sous pression de ses pairs, demain, à Bruxelles, pour respecter le calendrier d'ou­verture de l'espace Schengen aux dix nouveaux États membres entrés dans l'Union en 2004, au premier rang desquels la Pologne. Le programme prévoyait la levée des frontières intérieures en octobre 2007. Alors que la France estime ce calendrier « irréaliste », en raison de problèmes techniques, les pays de l'Est insistent pour arracher une décision afin de voir les frontières levées au plus tard au ­début de 2008.

 

Pour les nouveaux États membres, l'enjeu est important. « Seule la suppression des frontières intérieures fera réellement sentir aux ­citoyens de l'Est ou des pays Baltes qu'ils sont entrés de plain-pied dans l'Europe », dit un diplomate polonais. Deux ans et demi après l'adhésion, les citoyens des nouveaux États membres subissent toujours des contrôles de police aux fron­tières. Pour ajouter à leur frustration, ils ne sont pas non plus membres de la zone euro, et le marché de l'emploi de la Vieille Europe leur est très difficile d'accès.

 

Dans leur effort pour intégrer au plus vite l'espace Schengen, les nouveaux États membres sont soutenus par Lisbonne, qui compte ­fêter cet événement « historique », sous sa présidence de l'UE, à l'au­tomne 2007. « C'est un défi pour le Portugal qui pèse beaucoup sur la France », regrette un diplomate français à Bruxelles.

 

Données biométriques

 

Si la France se retrouve, une fois de plus, dans l'oeil du cy­clone, c'est parce qu'elle gère le système d'information Schengen (SIS), une gigantesque banque de données policières installée à Strasbourg, sans laquelle l'ouverture des frontières serait un sauf-conduit pour criminels.

 

Le système informatique regroupe 17 millions de données ­policières, du mandat d'arrêt au ­signalement d'une voiture volée. Il doit être modernisé pour intégrer les données biométriques, mais sa mise à niveau a pris six mois de ­retard. Les pays de l'Est soupçonnent la France de prétexter d'obstacles techniques pour retarder une décision politique délicate à vendre à l'opinion en année électorale. ­Réfutant ces accusations, la France devrait accepter aujourd'hui le compromis portugais, qui prévoit une ouver­ture des frontières « au plus tard » le 1er janvier 2008.

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