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Gauche ouvrière et chrétienne
15 septembre 2006

Mobilisation contre « une loi de répression »

SARKOSY EST COUTUMIER DES LOIS DE REPRESSIONS ET PLUS NOUS ALLONS VERS LES ELECTIONS ET PLUS IL NOUS EN SORT.

TOUT CELA POUR SATISFAIRE UN CERTAIN ELECTORAT DE DROITE ET POUR ATTIRER VERS LUI LES ELECTERUS DU FN.

XARKOSY,VEUT AUSSI FAIRE EN SORTE QUE CE NE SOIT PLUS LE GOUVERNEMENT QUI AIT LES MECONTEMENTS DES USAGERS MAIS QUE CE SOIT LES MAIRES QUI AIENT LA COLERE DE LEURS CONCITOYENS ET IL VEUT FAIRE DES PROFESSIONNELS:EDUCATEURS,ASSISTANTS SOCIAUX,EDUCATEURS DE RUE,DES DELATEURS.

SARKOSY A DIT QU'IL VOULAIT SE FAIRE AIMER DES JEUNES CE N'EST CERTAINEMENT PAS AVEC SA DERNIERE QU'IL Y ARRIVERA.

TOUS LES CITOYENS DOIVENT DONC ETRE PRET A COMBATTRE CETTE LOI DE REPRESSION.

EN ETANT NOMBREUX A SOUTENIR TOUTES INITIATIVES,TOUTES MANIFESTATIONS FAITES OU QUE FERONT LES ASSOCIATIONS ET LES SYNDICATS.

LE PRESIDENT DE LA G.O.C.






société
Mobilisation contre « une loi de répression »                       

Délinquance . Les opposants au projet de loi de Nicolas Sarkozy, regroupés dans le collectif national contre la délation, exigent le retrait du texte.

                                         

« Il s’agit bien d’un texte de rupture, pour reprendre l’expression favorite de Nicolas Sarkozy. Mais une rupture avec les principes fondamentaux de notre démocratie ! » Jean-Pierre Dubois, le président de la Ligue des droits de l’homme, n’y va pas par quatre chemins. À deux pas du Palais du Luxembourg, en compagnie d’une demi-douzaine de représentants d’associations et de syndicats (1), tous membres du Collectif national unitaire contre la délation (CNU), il a tenu à dénoncer, hier après-midi, les dangers du fameux projet de loi de prévention de la délinquance débattu depuis mercredi par les sénateurs. Jean-Pierre Dubois promet « une bataille extrêmement intense ». Des mobilisations sont prévues pour le mois d’octobre.

de virulentes critiques

Depuis deux jours, le texte porté par le ministre de l’Intérieur est l’objet de virulentes critiques de la part de magistrats, d’éducateurs, d’assistantes sociales, de psychiatres... « Tous les professionnels de terrain avouent être pris à contre-pied, c’est quand même un signe clair », s’agace Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU, qui réclame, comme tous les intervenants, le retrait pur et simple de cette « loi de répression inadmissible ».

Parmi les mesures phares, le projet de loi entend faire du maire le pivot local de la politique de prévention de la délinquance. Avec des pouvoirs de justice nouveaux, comme le « rappel à l’ordre ». Ou la possibilité de demander la mise sous tutelle des allocations familiales. Il sera par ailleurs informé, par les travailleurs sociaux, des cas les plus problématiques, et, via les autorités académiques, des élèves absentéistes.

« Ce texte remet en question le secret professionnel, mais aussi le droit des femmes, dont la situation pourra être signalée même sans leur accord, énumère Jean-Pierre Dubois. C’est aussi une véritable régression pour le secteur psychiatrique, avec un maire qui pourra décider d’une hospitalisation d’office, et plus seulement en cas de danger imminent. On sent vraiment, derrière, la vision d’une société fondée sur le contrôle social. »

comparution immédiate

Au gré de ses 51 articles, le texte durcit encore une fois l’ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs. En créant notamment une procédure de comparution immédiate pour les jeunes dès 16 ans. « Ce sera la quatrième fois que l’on modifie l’ordonnance depuis 2002 !, s’exaspère Chantal Thibault, de la PJJ-FSU. À chaque fois, le gouvernement dit que le principe éducatif est privilégié, mais c’est faux. Tous les moyens sont consacrés à la construction de prisons pour mineurs et de centres éducatifs fermés. »

Assistante sociale dans un lycée de la région parisienne, Isabelle ne décolère pas. Elle raconte l’histoire de ces jeunes qu’elle reçoit et qui souffrent de réels problèmes psychologiques. « Ils mettent des mois, parfois plus d’un an, pour obtenir un rendez-vous dans un centre médico-psychologique. Ca, c’est la réalité. Alors si, en plus, on brise notre secret professionnel, les jeunes ne viendront même plus nous voir... »

(1) La Ligue des droits

de l’homme, le Syndicat

de la magistrature, la fédération SUD santé-social, la fédération CGT action sociale, le SNPES-PJJ-FSU,

la Confédération syndicale des familles, l’Union syndicale de la psychiatrie.

Laurent Mouloud

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